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I made a huge mistake.. # Sharly

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L. Sharly-Rose Princeton

Reine de pique . undisclosed desires in my heart.

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MessageSujet: Re: I made a huge mistake.. # Sharly I made a huge mistake.. # Sharly - Page 2 EmptyMar 13 Sep - 8:55


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Je ne peux cesser de t'aimer !

«De toute façon, si jamais tu es obligée de trouver un autre boulot, il suffit que je passe quelques coups de fils pour te trouver quelque chose. Tu es une bosseuse hors pair, et ça m’étonnerait que le Hip Hop dance veuille se séparer de toi.» Avec mon diplôme de lycée, je ne peux pas dire que j’avais beaucoup de portes qui s’ouvraient à moi. Surtout quand j’ai décidé de quitter la maison. Je ne voulais plus entendre parler d’école de toute façon, rien ne me plaisait. Et puis, je voulais surtout énerver ma mère et sa famille. Même si la seconde raison n’était qu’un détail. Les cours du lycée a été un véritable calvaire que ce soit les maths, la littérature ou bien la physique. Il y a que le sport que j’appréciais. Alors si je quittais le Hip-Hop Dance, je ne suis pas sûr que j’arrive à trouver un autre emploi. Mon cv est vraiment court. Je ne voulais point qu’Oakley me pistonne pour que j’aie un autre emploi. Je veux pouvoir le faire seule même si je suis très flattée. Je suis du genre indépendante. Je n’aime pas beaucoup qu’on fasse les choses à ma place. C’est vrai que je travaille bien. Mais le Hip-Hop n’est pas ouvert énormément la journée. C’est un club donc la nuit est l’univers. Je sais qu’il y a déjà des demoiselles qui travaillent la journée et qui ne sont pas prêtes à laisser leurs places. Donc il va falloir que je montre audacieuse pour garder un poste là-bas. Mais je suis prête à changer. Je suis prête à me mettre à autre chose. Le changement, ça peut toujours faire du bien. « C’est adorable. Mais je préfère me débrouiller seule. Je suis prête à changer d’emploi. Peut-être qu’après quatre ans de service, je dois me lancer dans autre chose. Je sais ça peut paraître fou car il y a pas si longtemps, je décidais que je voulais garder ce poste.» Les choses changent et nous aussi. Si on prend mon exemple, je suis l’œuvre du changement. J’évolue, je vais me marier, je vais avoir un enfant. le mot changement devrait être mon deuxième prénom.

«Je ne veux pas que tu t’en occupes toute seule. Et puis ce n’est pas n’importe quel dossier.. On parle de notre mariage, c’est forcément motivant pour travailler ! Humm… Je comprends. Est-ce que tu veux que je prenne le rendez-vous à ta place ? » Me débrouiller seule n’est pas une chose qui me dérange. Je préfère la plupart du temps travailler seule car quand on est plusieurs, on tombe toujours sur quelqu’un de lamentable ou qui ne fout rien. Mauvais souvenir de collège et de lycée, je crois. Pendant deux années, je vivais dans ma bulle. Je faisais comme si le monde n’existait pas. Les seules personnes qui traversaient ma bulle ne le faisaient que très peu de temps. Je dois dire qu’Oakley a énormément changé cette facette de moi. Je fais un peu plus confiance aux autres. Ça me plait qu’Oakley veuille s’investir à fond même avec les trois tonnes d’autres dossiers qu’il a. Il est courageux parce que très peu aurait le courage de rentrer de se mettre la tête dans de la paperasse. On ne peut pas dire que préparer le mariage soit non plus des devoirs de classe. Si on fait une erreur, on ne va pas avoir un zéro. « Je dois dire que je préfère notre dossier de mariage plutôt que des devoirs de classe. Car je pense être bien plus douée. » Je remis une de mes mêches de cheveux en place. « Je pense que c’est une bonne chose. Au moins, je ne pourrais pas repousser le rendez-vous.» En y réfléchissant, c’était bien mieux. Je ne pourrais pas reculer si le rendez-vous était pris. Je saurais obliger d’y aller et de me lancer. Pas de pas en arrière. Je devrais affronter ma mère coute que coute. Ma mère ne connaissait surement pas Oakley. Elle ne saurait pas que c’était mon fiancé. Mais je pense qu’elle serait surprise de voir que sa fille est fiancée et qu’elle va se marier. Ça lui fera un choc. En plus, je ne devrais pas lui annoncer seulement un mariage. J’allais devoir lui annoncer qu’elle allait être grand-mère. Elle va prendre un sacré coup de vieux d’un sale coup. «J’espère qu’il va assez rapidement se le mettre dans la tête alors. Je n’aurais pas été en fauteuil l’autre jour je pense qu’il se serait reçu mon poing dans la figure.. D’ailleurs je crois qu’il avait très envie de le faire lui aussi. » Je ne sais pas si Dwayne allait abandonner rapidement. S’il était comme au temps du lycée, il n’abandonnera jamais avant d’avoir gagner. Je me rappelle de mon arrivée au lycée. J’étais en première année. Quand j’ai vu Dwayne pour la première fois, il était entrain d’essayer de mettre une fille dans sa poche. On m’avait raconté que c’était un coureur de jupons qui aimait collectionner les demoiselles. Il ne lâchait jamais le morceau. Avec la fille avant moi, ça avait duré deux mois. Elle avait cédé comme la plupart. J’aimerais savoir comment s’est passé leur rencontre. Deux forts caractères, je ne peux imaginer les choses. Ça a dû éclater. Mais Oakley semble s’être retenue à cause de son fauteuil. Dwayne avait dû vraiment mettre Oakley dans un sale état pour qu’il est envie de le frapper. « A ce que je vois, votre rencontre n’a pas été très joyeuse. À l’avenir, ça serait préférable que vous vous évitiez. Je n’ai pas envie que tu te fasses du mal pour rien. Je lui dirais deux mots sur le fait que je n’aime pas vraiment le fait qu’il te mette hors de toi. » Quand j’avais accepté d’être ami avec Dwayne, je voulais qu’il comprenne qu’il devait accepter ma situation aussi. Je ne veux pas que Dwayne et Oakley se détestent et qu’ils se frappent dessus. Je sais qu’ils ne seront jamais les meilleurs amis du monde. Mais je ne veux pas qu’il y est de bagarres. Je trouve ça inutile. Chacun doit accepté l’autre. «Je t’aime. Je ne te remercierai jamais assez d’être cette personne formidable qui fait chavirer mon cœur d’un simple regard. Je suis désolé de t’avoir posé toutes ces questions, et promis je ne t’embêterai plus à ce sujet, je n’ai de toute façon plus de questions. » Il n’avait plus de questions. Et dans un certain sens, j’étais contente. Car ça me faisait toujours peur de ne pas avoir la réponse à ses questions. Le problème, c’est que lui n’avait plus de questions. Mais moi si. Je ne devais pas les garder. Je devais les poser vu qu’on était en plein dedans. Ainsi, je n’aurais plus rien qui me tracassera, je pourrais être sereine. « Moi aussi. Ce n’est pas grave, je crois que c’est mieux ainsi. Peut-être que tu n’a plus de questions mais moi si. Comment est Asilys ? »

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MessageSujet: Re: I made a huge mistake.. # Sharly I made a huge mistake.. # Sharly - Page 2 EmptyMar 13 Sep - 22:25


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Je ne veux pas te perdre…


« C’est adorable. Mais je préfère me débrouiller seule. Je suis prête à changer d’emploi. Peut-être qu’après quatre ans de service, je dois me lancer dans autre chose. Je sais ça peut paraître fou car il y a pas si longtemps, je décidais que je voulais garder ce poste.» Sa réponse ne m’étonnait pas. Même si Sharly sait qu’elle pourrait utiliser la solution très simple de me demander de l’aider, elle préfère avoir recours à la voie « normale ». Celle où les gens s’enquiquinent à regarder dans le journal, passer des entretiens etc… Et franchement, je suis fier qu’elle réagisse comme ça. Cependant, si vraiment elle éprouve des difficultés à trouver, je m’arrangerais quand même pour l’aider. «Très bien, je te laisse faire. Et non, ce n’est pas si fou que ça. C’est normal que tu veuilles te lancer dans autre chose. Notre vie est en train de changer, et tu as plus de projets en tête. Quoi que tu fasses tu réussiras à merveille, j’en suis certain.» J’ai toujours pensé qu’elle irait loin si elle se lançait dans autre chose. Mais contrairement à sa mère, je n’ai jamais estimé que ce qu’elle faisait au HipHop Dance était nul. Pour moi, c’était plus courageux que de se plonger dans des dossiers derrière un bureau. « Je dois dire que je préfère notre dossier de mariage plutôt que des devoirs de classe. Car je pense être bien plus douée. » Je la regarde remettre en place une de ses mèches de cheveux, un geste que j’adore la voir faire. Ne me demandez pas pourquoi, c’est tout à fait irrationnel. « Je pense que c’est une bonne chose. Au moins, je ne pourrais pas repousser le rendez-vous.» C’est bien ce à quoi je pensais. Moi, ça ne me coûtait rien de prendre ce rendez-vous, après tout je ne la connais pas encore. Je n’avais pas peur de la rencontrer, et encore moins de fixer un rendez-vous rapidement. Tandis que Sharly, elle, était confronté aux fantômes de son passé. Je crois que c’est ça la vie de couple : pouvoir faire en sorte d’aider l’autre à accomplir ce qui l’effraie le plus. «Très bien, j’appellerai la mairie tout à l’heure. On a pas mal de choses à lui annoncer, et il faut vraiment qu’on soit fixé pour le lieu de notre mariage. » Je caresse doucement sa joue. « Elle ne pourra pas refuser un rendez-vous à un avocat !» Je n’étais pas sûr de me présenter comme le petit ami de Sharly. Je n’avais pas envie qu’on me demande de patienter pendant des heures ou d’avoir un refus total au bout du fil. Au moins, si je faisais jouer de mon statut, la secrétaire prendra peut-être la peine de nous trouver un créneau rapidement. « A ce que je vois, votre rencontre n’a pas été très joyeuse. À l’avenir, ça serait préférable que vous vous évitiez. Je n’ai pas envie que tu te fasses du mal pour rien. Je lui dirais deux mots sur le fait que je n’aime pas vraiment le fait qu’il te mette hors de toi. » Je crois qu’elle aura beau lui dire ce qu’elle veut, il ne pourra pas s’empêcher de me mettre en colère. J’ai bien vu dans ses yeux que ça l’amusait de me titiller et de me faire sortir de mes gonds. Seulement, il était moins jovial quand je lui ai bien fait comprendre que Sharly resterait avec moi et que je ne le laisserais pas tout détruire. C’est là bien sûr que ça a failli dégénérer : l’un défends ardemment son territoire, et l’autre refuse d’abandonner. Une situation qui me faisait sourire maintenant que j’en parlais, mais qui sur le coup m’avait fortement contrarié. «Ca ne sera pas pour rien, ça sera pour avoir le plaisir de lui faire constater que je n’ai pas peur de lui. Et honnêtement, je ne sais pas si tu pourras faire quoi que ce soit…» Je l’embrasse sur la joue tendrement, avant de m’excuser pour toutes ces questions embarrassantes.

« Moi aussi. Ce n’est pas grave, je crois que c’est mieux ainsi. Peut-être que tu n’a plus de questions mais moi si. Comment est Asilys ? » Je me doutais bien qu’elle me poserait elle aussi des questions, mais celle-là était celle que je redoutais le plus. Non pas parce que j’étais embarrassé, mais seulement parce que je n’avais pas envie qu’elle interprète mal mes propos ou bien qu’elle soit persuadée d’être moins bien qu’Asilys. Elles sont toutes les deux très différentes, que ce soit physiquement ou psychologiquement d’ailleurs. Sauf que je ne suis tombé amoureux que de Sharly, ce qui prouve bien que malgré les qualités apparentes de mon amie, ces dernières n’étaient pas assez bien pour moi. Je fronce légèrement les sourcils, signe de réflexion. Que voulait-elle savoir exactement ? Je n’en sais fichtrement rien, mais je suppose qu’elle souhaite une description générale de la femme qui a osé mettre en péril notre relation hier. Je me mordille la lèvre inférieure, et me racle légèrement la gorge avant de commencer une description plutôt psychologique de la jeune femme. « C’est légitime que tu veuilles le savoir. Hmm.. Elle est très différente de toi. Pas complètement, mais disons qu’elle a beaucoup de qualités et défauts que tu n’as pas et inversement. Elle est… Capricieuse. Elle a toujours eu l’habitude d’avoir ce qu’elle voulait quand elle le voulait et elle n’aime pas bien qu’on lui dise « non ». Elle est très aguicheuse, et elle n’a pas peur de draguer ouvertement les mecs qui lui plaisent. C’est paradoxal, parce que d’un côté elle a énormément de confiance en son corps et en sa capacité à séduire, mais de l’autre elle m’a montré hier qu’elle pouvait s’être sentie mal dans sa peau parce que je n’avais pas voulu d’elle. Elle est brillante, et brise le mythe de la fille sexy dénuée de cervelle. Elle raffole de chocolat, elle est attentionnée avec son entourage. Elle ne se laisse pas marcher sur les pieds et n’hésite pas à te gueuler dessus quand elle en éprouve le besoin. Et elle est.. Blessée parce qu’un idiot l’a traité n’importe comment pendant quelques années. » Je n’étais pas très fier de ce que j’avais fait. Enfin, d’un côté j’avais été clean avec elle dès le départ, je lui avais bien expliqué que je ne cherchais rien de sérieux. Mais elle avait fini par tomber amoureuse de moi, et moi je n’avais rien vu. Je réalise juste maintenant à quel point ça a dû être dur pour elle de pouvoir m’avoir physiquement mais de savoir qu’elle n’était pas la seule dans ce cas-là et qu’aucun sentiment amoureux ne m’envahissait moi. J’éprouvais de l’affection pour elle, ça c’est certain, mais j’étais trop préoccupé par mes études, mes problèmes familiaux et les sorties pour me soucier de ce qu’on représentait réellement l’un pour l’autre. Je ne peux pas dire que je regrette complètement mon attitude, parce que si on avait fait évoluer notre relation, je ne serais peut-être pas avec Sharly aujourd’hui, et j’aurais loupé la femme de ma vie. Conscient que ma fiancée voulait peut-être plus qu’une simple déscription psychologique d’Asilys, je sors mon portable de ma poche. « Physiquement… Je dois bien pouvoir trouver une photo sur mon portable.» Je ne parlais pas de photos personnelles bien sûr. L’avantage avec les petites machines que sont les blackberry, c’est qu’on peut aller se balader sur internet dès qu’on en ressent le besoin. Je passe mon bras à nouveau autour d’elle, de telle sorte qu’elle puisse regarder les photos en même temps que moi. Vu sa notoriété ça m’étonnerait vraiment que je ne trouve rien sur elle. Arrivé sur la page google, je tape son nom, et une série de liens apparaît. Je regarde dans les images, et hausse un sourcil en voyant qu’il y’en a effectivement beaucoup. Sauf que la plupart sont… Trop sexy ? Je n’avais pas envie d’en montrer une comme ça à Sharly. Je fais dérouler la page, et choisit finalement d’ouvrir l’image d’un portrait d’Asilys pour un magazine quelconque. On la voit, grand sourire, assise sur un bureau, jupe et décolleté, se concentrant sur des papiers relatifs à son entreprise. Bon d’accord, même sur cette photo elle est attirante, mais croyez-moi c’est vraiment moins provoquant que les images que j’ai cru voir défiler. « Voilà...» Finalement, j’aurais peut-être dû me contenter d’une description orale plutôt que visuelle. Mais d’un côté je préférais être avec Sharly quand elle découvrait tout ça, plutôt que d’apprendre qu’elle faisait des recherches de son côté ou qu’elle l’avait trouvé dans un hôtel de la ville. Je referme la page internet, et range mon portable dans ma poche. On avait pas besoin de s’attarder sur la plastique de mon ex. Elle est rousse, très féminine, plutôt bien foutue, avec des yeux marrons. C’est tout ce qu’elle avait besoin de savoir. Ah non, il fallait également qu’elle sache que tout ça n’avait aucune importance pour moi.



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MessageSujet: Re: I made a huge mistake.. # Sharly I made a huge mistake.. # Sharly - Page 2 EmptyJeu 15 Sep - 21:44


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Je ne peux cesser de t'aimer !

«Très bien, je te laisse faire. Et non, ce n’est pas si fou que ça. C’est normal que tu veuilles te lancer dans autre chose. Notre vie est en train de changer, et tu as plus de projets en tête. Quoi que tu fasses tu réussiras à merveille, j’en suis certain.» Ses paroles me donnaient une idée. Si au lieu d’essayer d’avoir une place comme serveuse de jour, j’essayais d’avoir mon propre commerce. Avoir quelque chose à moi me permettrait d’avoir mes propres règles et mes propres horaires. Ouvrir un autre bar ne serait pas une bonne chose car Phoenix on en compte déjà pas mal. Mais pourquoi ne pas me lancer dans un truc totalement différent. Une librairie, un café ou je ne sais quelle autre chose, tant que ce n’est pas un magasin de vêtements. Cependant, je ne pense pas me lancer maintenant si je dois le faire. J’ai beaucoup d’autres choses en tête et de choses à préparer. Un mariage et une naissance, ça me suffit amplement pour le moment. J’imagine déjà la tête de ma patronne quand je vais lui annoncer que je veux travailler la journée, et sa tête va être encore plus surprise quand je vais lui annoncer que je suis enceinte. D’un certain côté, elle a un enfant donc je pense qu’elle peut comprendre et qu’elle pourra d’être une grande aide pour ceci. Car même si je demande toujours de l’aide à ma meilleure amie. De ce côté-là, je ne pense pas que je pourrais avoir beaucoup d’aide. « C’est fou comme j’ai envie de pleins de choses. Des choses dont je n’aurais jamais pensé. » je crois qu’il y a un déclic pour tout. Qu’il m’a fallut qu’une seule rencontre, et pas n’importe laquelle pour avoir tout ça en tête. Oakley a été le truc déclencheur. Il a été celui qui m’a fait découvrir une nouvelle facette du monde et de la vie. Il m’a montré que le bonheur pouvait exister et qu’il suffisait simplement d’y croire et de se battre pour l’avoir. Et puis, je crois que certaines choses m’ont rendu plus forte. Ma dispute avec ma mère m’a permise de grandir plus vite et de murir. La rupture de Dwayne que je n’avais pas trouvé la bonne personne. Chaque personne n’est pas un pur hasard. Les choses arrivent parce qu’il le faut. «Très bien, j’appellerai la mairie tout à l’heure. On a pas mal de choses à lui annoncer, et il faut vraiment qu’on soit fixé pour le lieu de notre mariage. Elle ne pourra pas refuser un rendez-vous à un avocat !» Un frisson parcourut mon corps malgré la chaleur. C’était un frisson de peur. Rien que de croiser son regard me faisait peur. J’avais peur, peur qu’elle ne me voit plus comme fille. Peur qu’elle est faite comme mon père, qu’elle m’est effacée de sa vie. Car même si je lui en veux. Au fond de moi, je l’aime de tout mon cœur. Elle est la seule personne de ma famille qu’il me reste. Et je ne veux pas la perdre. Je crois que d’être aussi rancunière n’est pas bon et si à cause de ça, j’ai perdu ma mère. Je crois que je m’en voudrais. « D’accords ! Tu ne me donneras pas la date du rendez-vous. Je ne veux le savoir le matin même. Car sinon, ça va me tracasser et je ne préfère pas. » Savoir le matin même, c’était parfait. Au moins, je n’aurais peur que pendant quelques heures. Si je le savais avant, j’allais ne penser qu’à ça et je n’allais pas être très bien. Je n’allais pas être agréable alors autant éviter. C’était surtout pour Oakley. Je ne voulais qu’il est affaire à ça. «Ca ne sera pas pour rien, ça sera pour avoir le plaisir de lui faire constater que je n’ai pas peur de lui. Et honnêtement, je ne sais pas si tu pourras faire quoi que ce soit…» ça ne m’étonnait pas. Aucun des deux ne voudra faire voir qu’il est faible ou qu’il a peur. Ce sont des hommes, et ils veulent montrer leurs forces. Ils veulent montrer qu’ils me méritent. Je n’ai pas besoin de ça. Je ne veux pas qu’ils se blessent pour cette stupidité. Je ne veux pas retrouver Oakley avec un énorme cocard et la lèvre éclatée. Je vais en parler à Dwayne. Si j’essaye de les raisonner des deux côtés, j’espère que ça évitera le pire. Même si le pire n’est pas forcement les coups. Les mots blessent aussi. « Je sais que tu n’as pas peur de lui. Tu as peur de personne. Mais la bagarre ne sert à rien et je ne veux surtout pas que ça soit à cause de moi. » que quelqu’un se blesse à cause de moi, je ne voulais pas. Car c’était bien à cause de moi. si je n’étais pas là, ils ne se battraient pas.

«C’est légitime que tu veuilles le savoir. Hmm.. Elle est très différente de toi. Pas complètement, mais disons qu’elle a beaucoup de qualités et défauts que tu n’as pas et inversement. Elle est… Capricieuse. Elle a toujours eu l’habitude d’avoir ce qu’elle voulait quand elle le voulait et elle n’aime pas bien qu’on lui dise « non ». Elle est très aguicheuse, et elle n’a pas peur de draguer ouvertement les mecs qui lui plaisent. C’est paradoxal, parce que d’un côté elle a énormément de confiance en son corps et en sa capacité à séduire, mais de l’autre elle m’a montré hier qu’elle pouvait s’être sentie mal dans sa peau parce que je n’avais pas voulu d’elle. Elle est brillante, et brise le mythe de la fille sexy dénuée de cervelle. Elle raffole de chocolat, elle est attentionnée avec son entourage. Elle ne se laisse pas marcher sur les pieds et n’hésite pas à te gueuler dessus quand elle en éprouve le besoin. Et elle est.. Blessée parce qu’un idiot l’a traité n’importe comment pendant quelques années. » je ne sais pas ce qui m’avait pris de vouloir savoir comment était Asilys. Je n’aurais peut-être pas dû car je dois dire que la description qu’il me faisait, était presque la perfection. La seule chose que je ne lui enviais pas, c’était son côté capricieuse. Je n’ai pas jamais voulu faire partit de ce genre de filles. C’est vrai que je suis née dans une famille riche mais je n’ai jamais eu ça. Certaines fois, ça me dérange qu’on me dise non mais ce n’est pas pour ça que je vais faire une crise. Je vais laisser les choses faire. La dernière phrase résonna en moi. J’avais l’impression que pour ça, elle n’était pas si différente que moi. Elle avait été blessée par un homme qu’elle aimait. Même si je la déteste, je la comprends de ce côté-là. Je sais comme ça peut être dur et brutal. On se sent nullissime, lamentable et idiote. On n’a l’impression que l’amour n’existera plus. Cependant, elle doit se relever et que ça soit un tremplin pour elle. «Physiquement… Je dois bien pouvoir trouver une photo sur mon portable.» Ce fut comme un choc d’entre qu’il avait une photo d’elle dans son portable. J’imaginais qu’il allait dans sa partie photos. Une certaine panique passa dans mon regard. J’avais effacé toutes les photos de Dwayne le soir même de la rupture mais lui apparemment garder encore ça. Caller contre lui, j’essayais de ne pas faire voir ma « détresse ». Heureusement, un sourire se redessina sur mon visage quand je le vis aller sur Google. Il n’avait plus de photos d’elle dans son portable. Ouf ! «Voilà…» Cette fille est vraiment sublime. Et je comprends parfaitement pourquoi Oakley a été attiré par elle. Cette photo est pourtant banale mais Asilys semble tout droit sortit d’un film. Elle est vraiment tout le contraire de moi. Elle ose être féminine avec sa jupe et son décolleté. Je me sens nulle de ne pas être comme ça. Je détourne mon regard de l’appareil et mon regard se perd dans le vague. Je n’aurais jamais dû lui demander ça. Je savais à quoi elle ressemblait et ça me plaisait car je pourrais la reconnaître dans la rue et pouvoir lui faire passer un sale quart d’heure. Mais voir qu’elle était aussi belle… Face à elle, n’importe quel homme la choisirait. Il ne choisirait jamais la petite Sharly qui se trimballe toujours un jeans ou un pantalon, qui se maquille à peine et qui ne met pas de talons.

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MessageSujet: Re: I made a huge mistake.. # Sharly I made a huge mistake.. # Sharly - Page 2 EmptySam 17 Sep - 2:00


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Je ne veux pas te perdre…



« C’est fou comme j’ai envie de pleins de choses. Des choses dont je n’aurais jamais pensé. » Cette phrase m’intriguais énormément. Je me demandais ce qu’elle pouvait bien avoir en tête. J’ai toujours été de nature curieuse, mais avec ma fiancée c’est encore pire. Parfois, j’aimerais pouvoir lire dans ses pensées, savoir tout d’elle. Bien sûr, je suis parfaitement conscient que si j’avais toutes les réponses que je voulais ça ne serait pas forcément mieux. Qu’il y’ait un peu de mystères, un jardin secret, c’est normal dans un couple. C’est même nécessaire, puisque c’est cette part d’interrogation intrigante qui nous amène à discuter, à aimer encore plus la personne qui se trouve en face de nous. J’ai toujours pensé qu’un jour ou l’autre Sharly finirait par se lancer dans une autre carrière que celle de serveuse au Hip Hop Dance. Cet endroit représentait une certaine sécurité pour elle, une certitude d’être utile, de savoir comment faire son boulot. Mais au fond, elle avait tellement d’autres qualités et talents que ça m’aurait étonné qu’elle ne veuille pas les exploiter. J’étais prêt à l’aider, à faire tout mon possible pour la soutenir, quelle que soit l’aventure dans laquelle elle voulait se lancer. Si elle comptait entreprendre quelque chose, je serais le premier à investir en elle, à l’aider avec toute la paperasse administrative et judiciaire. «Dans quoi tu voudrais te lancer exactement ?» Je savais bien que les prochains mois risquaitn d’être très chargés et que ce n’était pas exactement le moment pour rajouter un autre projet sur la table, mais je n’avais pas non plus envie qu’elle abandonne ses idées. Il fallait simplement qu’on le mette de côté le temps que nos emplois du temps soient un peu moins fous. Déjà, la première chose à faire était de prendre ce fameux rendez-vous avec sa mère. Elle avait beau ne pas le dire à voix haute, je me doutais bien qu’elle espérait une réconciliation. C’est normal de vouloir se rabibocher avec ses parents, c’est un sentiment parfaitement humain. Finalement, il n’y a que moi pour ne plus vouloir un seul contact avec ma famille. Je suis un petit peu bizarre comme garçon ! Enfin, les circonstances ne sont pas les mêmes, Sharly n’a jamais été enfermée dans un endroit lugubre et sale pendant des jours à cause de sa mère. J’espère sincèrement qu’elles arriveront à laisser de côtés les anciennes rancunes, et que ce rendez-vous se soldera par des sourires plutôt que par des larmes. « D’accords ! Tu ne me donneras pas la date du rendez-vous. Je ne veux le savoir le matin même. Car sinon, ça va me tracasser et je ne préfère pas. » J’hoche la tête en signe d’approbation. Si c’était ce qu’elle désirait, je respecterais sa demande. C’est vrai qu’il vaut mieux qu’elle soit prise de court et qu’elle n’ait pas le temps d’y penser plutôt qu’elle ne se torture pendant des jours, et se ronge les ongles d’anxiété. Moi, ça ne risquait pas de me stresser alors que ce soit moi qui prenne le rendez-vous était en effet la solution la plus appropriée. «Pas de problèmes. Le secret sera bien gardé !» J’allais quand même m’arranger pour avoir un rendez-vous dans les deux jours. Je n’avais pas envie d’attendre dix ans avant d’être fixé sur le lieu de notre mariage. En plus, j’avais tellement de choses à penser en ce moment que si je le recule trop je risque de complètement le zapper. J’avais réussi à rattraper déjà tout mon retard au boulot, et je n’avais pas envie d’en accumuler dans ma vie privée. Je suis quelqu’un d’assez ordonné quand il s’agit des tâches à accomplir, et je ne supporte pas trop de voir la liste des « choses à faire » s’allonger. « Je sais que tu n’as pas peur de lui. Tu as peur de personne. Mais la bagarre ne sert à rien et je ne veux surtout pas que ça soit à cause de moi. » En effet, il en fallait beaucoup pour m’effrayer. Et Dwayne ne faisait pas partie des individus qui m’effrayaient physiquement. Je lui avait d’ailleurs fait remarqué qu’il était plus mince que moi et que dans d’autres circonstances il n’aurait pas fait long feu. Enfin, j’imagine bien que comme tout le monde il est capable de se défendre, et je n’en serais peut-être pas sorti indemne. Mais j’étais convaincu que je pouvais prendre le dessus, et si pour ça il fallait que j’ai des points de sutures à l’arcade sourcillière ça m’était égal. «Pourtant, je ne vois pas meilleure raison de se battre. Tu en vaux largement la peine. Mais rassure-toi, je suis un être civilisé et j’essaierai de faire en sorte de contrôler mes pulsions la prochaine fois que je le verrais. Il faut juste qu’il fasse lui aussi un effort.» Je ne pouvais pas me porter garant pour deux, c’était évident. Si il avait un geste malencontreux, une parole trop blessante, mon poing risquait de partir tout seul. Mais avec un peu de chance, je n’aurais pas à le recroiser…

Et voilà, le mystère Asilys était résolu. Cependant, je commencais réellement à croire que j’aurais mieux fait de me taire et de laisser le mystère planer. Je ne voyais pas son visage, mais il était évident que ma fiancée n’était pas réjouie face à la description de mon ex. Je ne pouvais pas la laisser croire qu’elle était moins bien qu’elle, que tout homme choisirait Asilys. Parce que c’était faux. J’ai toujours aimé la modestie de ma compagne, l’admiration qu’elle pouvait avoir pour les autres, mais arrivé à un certain point il faut que je recadre les choses. « Hmm… Viens par là toi.» Je la fais délicatement glissé sur le côté, et l’allonge alors sur l’herbe. Mon bras droit derrière sa nuque, je suis au-dessus d’elle et peut ainsi la regarder dans les yeux. Je n’avais pas envie de m’expliquer sans la regarder. J’avais envie de voir ses réactions, afin de savoir si elle se rassurerait ou bien si elle avait besoin que je continue mes affirmations. Avec ma main gauche, je caresse doucement sa joue, puis l’embrasse sur le bout du nez. Ça me fait de la peine de voir qu’elle se dévalorise à ce point. Elle n’a pas besoin de me dire ce qu’elle ressent pour que je le comprenne. Il suffit d’observer son silence, ses yeux perdus dans le vague. « Arrêtes de penser de cette manière, tu veux bien ? Tu n’as rien, absolument rien à lui envier. » Mes doigts continuent de caresser sa joue, et je ne la laisse pas me répondre. «Je ne vais pas te dire qu’elle est moche, parce que ce serait te mentir. Par contre, je peux t’assurer que tu es au moins tout aussi belle. Oui, tu ne portes pas de jupe ou de talon, mais qu’est-ce que ça peut faire ? Je suis tombé amoureux de la fille qui se trimballe en jean, qui me fait sourire et rougir en moins de deux secondes, qui dès le réveil n’a pas besoin de se jeter dans la salle de bain pour se maquiller. Je t’aime telle que tu es Sharly, et tu veux que je te dise ? Oui, j’ai couché avec Asilys, une fille féminine à souhait. Mais je n’ai jamais fait l’amour avec elle. Je ne lui ai jamais dit que je l’aimais, je n’ai jamais voulu fonder une famille avec elle. Je ne veux pas que tu t’habilles comme ça, tu n’en as pas besoin pour me faire fondre, et vu que tu n’acceptes pas les compliments, je vais t’en donner une preuve visuelle.» Je ressors mon portable de ma poche, sauf que cette fois-ci je ne vais pas sur internet pour trouver des photos. Je parcours mon propre dossier d’images. Je ne pense pas que Sharly sache ce que j’ai dedans, aucune photos d’autres femmes, je vous rassure. Seulement de ma fiancée. Certaines datent de nos premières rencontres, notamment une que je lui montre. Elle datait de la première fois qu’on avait passé la nuit ensemble. Elle était allongée sur le ventre, dans le lit que j’avais à l’époque. Elle était nue évidemment, sauf que sa position ne dévoilait rien de choquant. On pouvait cependant voir chacune de ses courbes, parfaitement dessinée. J’avais pris cette photo à son insu, puisqu’elle dormait paisiblement. Je ne lui avais jamais avoué que j’avais pris cette photo, tout simplement parce que je ne voulais pas à l’époque qu’elle pense que j’en ferais n’importe quoi. En fait, j’avais voulu immortaliser ce moment de peur qu’il ne se reproduise jamais. A ce moment-là, rien ne me disait qu’elle arriverait à me faire suffisamment confiance pour construire quelque chose avec moi, alors que de mon côté j’étais déjà tombé follement amoureux d’elle. « Alors, dis-moi, est-ce que tu crois vraiment que tu es moins belle qu’elle ? Et regarde celle-là..» J’affiche cette fois une photo de nous, prise il y’a quelques mois. On souriait tous les deux, Sharly se tenant dans mes bras. « Tu crois que ça c’est le sourire d’un gars qui aimerait que sa copine soit différente ?»



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MessageSujet: Re: I made a huge mistake.. # Sharly I made a huge mistake.. # Sharly - Page 2 EmptySam 17 Sep - 5:21


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Je ne peux cesser de t'aimer !


«Dans quoi tu voudrais te lancer exactement ?» La curiosité. Certains la jugent comme un défaut, d’autres disent que c’est une qualité. Je crois que moi je fais partit du deuxième groupe. Je suis aussi curieuse qu’Oakley. Je n’aurais pas pû me retenir de lui poser cette question si j’avais été à sa place. Le problème, c’est que je n’avais aucune idée de ce que je voulais faire. La chose qui aurait été la plus probable, c’est que je monte une école de danse. Ça avait été ma passion jusqu’à mes dix-huit ans et parfois, je rêvais de finir comme danseuse professionnel. J’avais mis fin à ce rêve en partant de chez moi. Prendre des cours était devenus trop cher avec mon salaire de serveuse. Et puis, je n’avais aucune preuve que j’étais douée. Chaque fois que le professeur avait essayé de me parler, j’avais fait comme si j’étais pressé à cause d’un rendez-vous. Je le faisais parce que j’avais peur, peur d’entendre que je n’étais pas douée et que je ne finirais jamais là-dedans. J’aurais mieux fait d’écouter ses commentaires, ils auraient peut-être été fabuleux. Beaucoup de filles étaient jalouses de moi. Je pense que c’était à cause de moi. « Il y a un truc que je ne t’ai jamais dit. Quand j’étais plus jeune, je faisais de la danse. J’aimais ça et je voulais en faire ma carrière. Mais j’ai arrêté. Peut-être que le destin me pousse à nouveau vers ce rêve. Ce rêve auquel je n’ai plus pensé depuis quelques années. » Personne ne connaissait cette passion. Même pas ma meilleure amie. Je n’en avais parlé à personne. Quand j’allais mes cours de danse, j’y allais seule. Ma mère le savait plus ou moins car elle n’acceptait pas l’idée que j’en fasse mon métier. Dwayne était aussi au courant. Mais lui le savait seulement parce qu’il m’avait espionné. J’aurais bien préféré qu’il ne le sache pas. Je n’avais plus besoin de garder ça comme un secret. Je ne devais pas en avoir honte. Maintenant, Oakley était au courant. Je ne sais pas s’il aurait pu imaginer une seule seconde que je puisse faire ça. Le seul truc qui pouvait se voir, c’est la façon dont je positionnais mes pieds. Cependant, ce n’est qu’un infime détail. «Pas de problèmes. Le secret sera bien gardé !» Ne pas connaître cette date me faisait un bien fou. J’allais pouvoir dormir tranquillement même si j’y penserais quand même. J’aurais aimé que ça soit de même avec Oakley. Mais je ne pense pas que ça sera le cas, un jour. Il a tiré un trait sur sa famille, il y a bien longtemps. J’aurais tellement aimé que pour notre mariage, nous ayons deux familles unis qui s’amusent ensemble, qui rigolent, qui nous aident. Que ce soit le bonheur parfait. Ça ne sera pas le cas. Car je n’aurais pas mon père pour m’emmener dans l’allée, et Oakley n’aura pas sa mère. On sera en quelque sorte seule. Cependant, ça nous empêchera d’être heureux car on va fonder la famille qu’on aurait aimé avoir. Une famille uni, qui s’aime, et qui ne chavirera pas au moindre coup dur. On sera solide comme le roc et le bonheur fera des jaloux. « Merci. » Je déposais un délicat baiser sur les lèvres. Qu’il attaché de l’importance à mes envies étaient très important pour moi. Il comprenait parfaitement la relation que j’avais avec ma mère. on peut dire qu’un jour, j’en avais parlé pendant de longues heures. Ça m’avait fait du bien. J’avais avoué dans les moindres détails. Et ça m’avait déchargé d’un poids immense. «Pourtant, je ne vois pas meilleure raison de se battre. Tu en vaux largement la peine. Mais rassure-toi, je suis un être civilisé et j’essaierai de faire en sorte de contrôler mes pulsions la prochaine fois que je le verrais. Il faut juste qu’il fasse lui aussi un effort.» Les filles ont tendances à se servir des mots et les hommes des poings. Comme les garçons, j’utilisais mes poings quand je voulais régler les choses. Je ne tirais pas les cheveux et je ne parlais pas par derrière. Je fonçais dans le tas. De nombreuses fois, je suis arrivé à la maison avec des bleues, des écorchures et des vêtements en sang. Et ce n’était pas qu’avec les filles que je me battais. Des garçons ont eu le droit à mes poings. Je n’ai jamais eu peur de ça. Mais là, c’était différent. Je ne voulais pas de bataille, pas de bataille pour moi. Et même si Oakley disait que j’en valais le coup. J’avais confiance en lui pour savoir qu’il ne se battrait pas comme ça. Mais Dwayne est du genre à rendre les gens en colère et souvent on en a envie de le faire taire avec une bonne droite. Au lycée, il se battait souvent et c’est moi qui le soignais. « Je sais parfaitement que tu es civilisé. Mais Dwayne est du genre à mettre les gens hors d’eux. Il aime les énerver. Et à de nombreuses fois, il s’est fait frappé à cause de ça. »

On peut dire qu’en deux ans de relation, on se connaissait assez pour savoir ce que je ressentais l’autre. Mon regard perdu dans le vague et mon absence de parole, avait dû le mettre sur la voix. Je n’arrivais pas à dire quelque chose. Parce que je savais que si je parlais, ça serait pourquoi il n’allait pas avec elle et qu’elle était mille fois mieux que moi. Des paroles pas bien glorieuses. Ça a toujours été comme ça avec moi. je vois tout le meilleur chez les autres, mais je me rabaisse ne voyant que mes défauts. «Hmm… Viens par là toi.» Je me retrouve allongé dans l’herbe alors qu’Oakley passe un bras sous ma nuque. Je n’arrive pas à le regarder dans les yeux. Je regarde ailleurs parce que je ne me sens pas vraiment à ma place. J’ai l’impression de n’être que la remplaçante d’une fille qui pourrait sur la première marche du podium. Le genre de filles à être reine du bal grâce aux votes de tous les garçons. Il me caresse la joue et se ferme délicatement les yeux. et je les ouvre à nouveau lorsque je sens sa bouche tout contre mon nez. «Arrêtes de penser de cette manière, tu veux bien ? Tu n’as rien, absolument rien à lui envié. Je ne vais pas te dire qu’elle est moche, parce que ce serait te mentir. Par contre, je peux t’assurer que tu es au moins tout aussi belle. Oui, tu ne portes pas de jupe ou de talon, mais qu’est-ce que ça peut faire ? Je suis tombé amoureux de la fille qui se trimballe en jean, qui me fait sourire et rougir en moins de deux secondes, qui dès le réveil n’a pas besoin de se jeter dans la salle de bain pour se maquiller. Je t’aime telle que tu es Sharly, et tu veux que je te dise ? Oui, j’ai couché avec Asilys, une fille féminine à souhait. Mais je n’ai jamais fait l’amour avec elle. Je ne lui ai jamais dit que je l’aimais, je n’ai jamais voulu fonder une famille avec elle. Je ne veux pas que tu t’habilles comme ça, tu n’en as pas besoin pour me faire fondre, et vu que tu n’acceptes pas les compliments, je vais t’en donner une preuve visuelle.» J’ai tout à lui envié. Elle s’assume à cent pour cent. Elle n’a peur de rien. La preuve, elle dirige maintenant l’entreprise familiale. Elle est forte et elle est quelqu’un de bien. Les compliments, chose que je n’acceptais jamais. Je ne sais pas d’où ça me venait. Peut-être du temps du collège où je voyais les gens faire des faux compliments juste pour être populaire ou être meilleur qu’un autre. Je ne suis jamais allé fouiller dans son portable. Car ce qui a l’intérieur le concerne lui. Je regarde la photo qu’il me montre. Et je suis sur les fesses. Cette photo date de très longtemps. Et jamais une seule seconde, je n’avais pensé qu’il aurait pû prendre une photo ainsi. C’était notre première fois ensemble. Mais aussi la première fois que je dormais chez un homme. Avant je me dérobais dès qu’il avait fermé les yeux et là, non j’étais resté. Je me rendais compte que pour lui, cela n’avait pas été rien. Qu’il est fait une photo de ça et qu’en plus la garde voulait tout dire. Notre relation avait été importante dès le premier instant. «Alors, dis-moi, est-ce que tu crois vraiment que tu es moins belle qu’elle ? Et regarde celle-là..» Je posais ma main sur son portable pour qu’il ne change pas tout de suite de photos. J’avais envie d’en savoir plus. J’étais curieuse de savoir pourquoi il l’avait prise. Pourquoi il avait rendu cet instant inoubliable alors que moi, à ce moment-là, je ne voyais qu’une relation d’un soir. Je pensais qu’il ferait partit de la longue liste de mes conquêtes. Peut-être que lui ça avait été différent dès le début. « Attends, attends. Tu ne m’as jamais dit pour cette photo. Pourquoi tu l’as faite alors que cela ne faisait pas longtemps qu’on se connaissait. On était même pas un vrai couple à cette époque.» Je regarde la photo suivante. Une photo de nous deux prise chez nous. J’aimais cette photo car elle reflétait à merveille notre couple. On était heureux et on semblait invincible. «Tu crois que ça c’est le sourire d’un gars qui aimerait que sa copine soit différente ?» C’est vrai qu’il n’avait pas tord. Qu’un homme non amoureux n’aurait certainement pas rigolé de la sorte. Je ne pouvais pas dire le contraire. « Tu as raison. Tu m’aimes comme je suis. Mais qui te dit que dans cinq ans ou dix ans, tu ne vas regretté ou tu ne vas aller dans les bras d’une femme qui est le contraire de moi. »

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MessageSujet: Re: I made a huge mistake.. # Sharly I made a huge mistake.. # Sharly - Page 2 EmptyDim 18 Sep - 6:03



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« Il y a un truc que je ne t’ai jamais dit. Quand j’étais plus jeune, je faisais de la danse. J’aimais ça et je voulais en faire ma carrière. Mais j’ai arrêté. Peut-être que le destin me pousse à nouveau vers ce rêve. Ce rêve auquel je n’ai plus pensé depuis quelques années. » Là j’étais sur le cul, littéralement. Comment se faisait-il qu’elle ne m’en ai jamais parlé ? Et comment diable avais-je pu passer à côté de quelque chose de si important ? J’étais décontenancé par cette nouvelle, ne sachant même pas comment réagir. Devais-je simplement lui dire que c’était génial, ou devais-je réclamer des explications sur son silence ? J’étais fier d’elle, je l’ai toujours été, et savoir qu’elle avait d’autres cordes à son arc ne me surprenait pas. Mais je ne pouvais m’empêcher de m’interroger sur la nature de son silence. Etais-ce par manque de confiance qu’elle n’avait rien dit ? Dwayne le savait-il, lui ? Je ne sais pas trop comment je réagirais si je découvrais qu’il était au courant alors que moi ça faisait presque trois ans que j’étais plongé dans l’ignorance. Je me mordis la lèvre inférieure, signe qui traduisait mon inquiétude. Puis, regardant ma fiancée dans les yeux, je me rappelais de son manque d’assurance, de sa nature trop humble. Peut-être n’avait-elle rien dit tout simplement parce qu’elle avait peur de ne pas être assez bien, et qu’elle redoutait le fait d’être jugée par les autres sur son talent. De la danse. Je me rappelle maintenant quand elle m’a dit que sa mère l’obligeait à apprendre toutes les danses classiques dans le but de trouver un gendre convenable. Cette pensée me fit même sourire, parce que Sharly ne risquait pas de me rencontrer dans un endroit pareil. J’étais pitoyable, nul en matière de danse. Pourtant, je suis un très bon sportif, mais comme tous les machos de ce monde j’avais toujours estimé que ce sport était pour les filles. Finalement, quelque chose me disait que j’aurais un très bon prof pour notre mariage. « Pourquoi ne m’as-tu rien dit ? » Oui, c’était la première chose que je voulais savoir. Je ne lui faisais pas de reproche, seulement j’étais curieux de comprendre ce qui l’avait poussé au silence. Puis, je caresse sa joue doucement et lui sourit tendrement. «Il faut que tu poursuives tes rêves. Je t’aiderais du mieux que je le peux, c’est promis. Si tu as envie de monter ta propre école, tu dois te lancer dedans sans réfléchir. » Je ne l’ai jamais vu danser, je n’ai aucune preuve de ses talents, mais je ne doute pas une seule seconde qu’elle puisse avoir été douée là-dedans. Je n’avais pas besoin de preuve pour lui dire de tenter sa chance. Je sais qu’elle a longtemps perdu confiance en tout : les hommes, sa famille, ses propres capacités, mais je veux que maintenant elle prenne des risques, qu’elle investisse dans son propre potentiel. N’est-ce pas là l’esprit américain dont on nous parle tous les jours à la télévision et dans les livres ? Je ne vois pas pourquoi moi j’aurais pu me sortir du trou noir et qu’elle elle ne le puisse pas. Maintenant que je sais ce qui la passionne dans la vie, je vais tout faire pour la soutenir là-dedans, la pousser à entreprendre quelque chose et à se surpasser. « Merci. » Elle n’a pas à me remercier, c’est bien normal. Je suis sûr qu’elle en ferait autant pour moi. La famille, ce n’est pas vraiment le genre de sujet qu’on aime aborder tous les deux. J’aurais aimé pouvoir lui offrir l’occasion de rencontrer quelqu’un de même sang que moi. J’aurais voulu être fier de la présenter aux gens qui me sont chers. Mais voilà, je n’aimais aucun d’entre eux, et je ne voulais pas qu’ils se mêlent de ma vie privée. Je n’avais pas envie que Sharly croise le regard glacial de ma mère, qu’elle entende des choses horribles. Parce que ma mère, la rare fois où je lui avait présenté des amis, m’avait humilié devant eux et traité comme un bâtard, un déchet dont elle n’avait jamais voulu. Je savais que Sharly n’apprécierait pas d’être confronté à une personne pareille, tout comme moi je ne supporterais pas qu’on dise du mal d’elle devant moi. «En parlant de famille hum.. Mon frère est en ville.» Je lui avais déjà dit au tout début de notre conversation dans le gymnase, mais elle avait dû zapper ce détail, vu que le plus choquant avait été le cas d’Asilys. Je fais une petite moue, avant d’hausser les épaules. «Je ne l’ai pas revu, et je ne veux pas le revoir. Alors, si jamais tu entends parler de lui d’une manière ou d’une autre, s’il te plaît renvoie le simplement balader. J’aimerais bien ne pas avoir à le croiser.» Il m’avait suffisamment fait de mal comme ça. J’étais déjà furieux qu’il ait le culot de se venir jusqu’ici avec l’une de mes ex, mais je trouvais surtout déplacé qu’il tente de renouer contact avec moi. Si jamais le vois, mon poing partira tout seul. Le sien aussi très certainement, et ça se soldera par deux gars à l’hôpital. Je ne suis plus le gamin de 5 ans qui se laisse marcher sur les pieds, je ne suis plus l’adolescent qu’on accuse de tout, et je ne suis plus le gars qui accepte de filer du fric à un raté. « Je sais parfaitement que tu es civilisé. Mais Dwayne est du genre à mettre les gens hors d’eux. Il aime les énerver. Et à de nombreuses fois, il s’est fait frappé à cause de ça. » Je souris, amusé. J’ai bel et bien vu qu’il était le genre de gars à pousser les autres à bout. Mais il ferait mieux de ne pas trop jouer avec le feu, et de ne pas me sous-estimer. J’ai beau être avocat, le genre de gars qui ne se trimballe qu’avec une cravate et négocie tout avec ses mots, j’ai été élevé à bonne école. Je n’ai pas peur des autres, et surtout pas de lui. « Et bien s’il le faut il se refera frapper une autre fois. Je suis capable de laisser tomber beaucoup de choses, mais pas toi. Et s’il faut utiliser la manière forte pour qu’il l’imprime enfin, je n’hésiterai pas. »

Elle est là, allongée au sol, tandis que j’essaye de lui expliquer qu’elle n’a pas à réagir comme ça. Je sais que ça doit être difficile pour elle de me laisser voir qu’elle est complexée par rapport à Asilys et aux femmes en général. Elle est différente des autres, c’est vrai, et c’est justement ça qui fait que j’en suis tombé amoureux. Si demain elle se pointait à mon bureau avec une jupe, des talons aiguilles, et une assurance sans demi-mesure, je crois que j’aurais mal au cœur. Je ne veux pas de ce genre de nana, j’en ai déjà eu suffisamment dans mon lit. Elles sont belles oui, mais elles n’ont que ça. Quand on gratte un peu à la surface, on ne trouve rien de bien intéressant. Et puis franchement, autant quand j’avais 18 ans j’avais envie de me taper des filles à la limite de la vulgarité, autant aujourd’hui je m’en passe largement ! Ce dont Sharly ne se rend pas compte, c’est qu’un jean ou un pantalon peuvent être très très bien portés. Tous les regards des hommes quand elle travaille sont dirigés vers elle, et ce n’est pas par l’opération du Saint-Esprit croyez-moi ! Et puis l’autre jour elle avait arboré pour moi une tenue beaucoup plus sexy qu’une jupe et des talons. Son ensemble de sous-vêtement était divin. Pour lui faire admettre mes dires, j’avais décidé de briser un secret depuis bien longtemps gardé : lui montrer une photo prise il y’a bien longtemps. Je ne comptais pas m’attarder dessus néanmoins, ne voulant pas qu’elle me pose la moindre question à ce sujet. Mais c’était mal la connaître visiblement. « Attends, attends. Tu ne m’as jamais dit pour cette photo. Pourquoi tu l’as faite alors que cela ne faisait pas longtemps qu’on se connaissait. On était même pas un vrai couple à cette époque.» Je me mords la lèvre à nouveau, puis rit légèrement. « Tu trouves ça ridicule hein ?» C’était exactement pour ça que je ne lui en avais pas parlé à l’époque. Elle m’aurait pris pour un fou si elle avait sut que j’avais pris cette photo. Nous n’étions pas en couple, nous venions seulement de coucher ensemble. Du moins, ça c’était sa vision des choses. La mienne avait été bien différente. Je l’avais aimé dès le premier jour, j’avais tout fait pour la séduire. Et ce jour-là, alors que nos deux corps s’étaient découverts pour la première fois, j’avais goûté à un bonheur sans nom. J’avais très peu de chances de la revoir, de la retoucher de la sorte. La seule solution était d’en garder un souvenir dont je pourrais m’imprégner quand je me retrouverais seul. Finalement, je l’avais assez séduite pour obtenir un deuxième rendez vous, et un troisième… Je regarde la photo en fronçant les sourcils. « Tu ne m’aimais pas… Mais ce n’était pas pareil pour moi. Je te connaissais à peine c’est vrai, mais en quelques jours tu avais pris une place dans ma tête et mon cœur considérable. Alors, ce jour-là, quand tu t’es endormie sur l’oreiller, j’ai voulu en garder un souvenir de peur que ça ne se reproduise jamais. Je ne voulais pas t’oublier. Et tu n’imagines même pas le nombre de photos que j’ai pu prendre sans que tu t’en aperçoives. Chaque rendez-vous était un miracle à mes yeux.» Je change de photo, et lui en montre une beaucoup plus récente, qui semble la convaincre, du moins en partie. « Tu as raison. Tu m’aimes comme je suis. Mais qui te dit que dans cinq ans ou dix ans, tu ne vas regretté ou tu ne vas aller dans les bras d’une femme qui est le contraire de moi. » J’hoche la tête de droite à gauche, peu satisfait de sa réplique. Je sais qu’elle manque de confiance en elle, mais de là à penser que je puisse regretter notre histoire c’était scandaleux. Je la regarde dans les yeux, et d’un ton très sérieux lui pose moi aussi une question. «Et à moi, qu’est-ce qui me dit que dans cinq ans tu ne regretteras pas de m’avoir choisi moi et pas Dwayne ? Qui me dit que tu ne préféreras pas un gars qui porte des pantalons trop serrés et un petit pull de bourgeois qui lui colle au corps ? Moi aussi il y’a certains vêtements que je ne supporte pas de porter, est-ce que pour autant je suis moins beau à tes yeux ? » Je m’étais un peu emporté, le ton de ma voix avait été un petit peu froid, contrarié par le fait qu’elle ne comprenne pas ce que je ressente pour elle. M’en rendant compte, je ferme les yeux, me calme, puis les rouvre et utilise un ton beaucoup plus doux. « Sharly, jamais je ne regretterais notre histoire. Je n’ai même pas eu à faire de choix ! Je t’aime, et Asilys, elle, ne représente rien à mes yeux ! C’est ta personnalité, ton physique, ta manière de penser et d’agir que j’aime, pas celle des autres. »



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MessageSujet: Re: I made a huge mistake.. # Sharly I made a huge mistake.. # Sharly - Page 2 EmptyDim 18 Sep - 22:48


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Je ne peux cesser de t'aimer !

«Pourquoi ne m’as-tu rien dit ?» Un vieux rêve que j’avais effacé de ma tête. Du moins, j’avais essayé de le faire parce que souvent ça me revenait en tête. Cependant, j’aurais pû lui dire. Oakley aurait compris par rapport aux autres. Mais, je ne sais pas. Je ne voulais pas montrer cette facette de moi parce que je n’avais pas réussi à la poursuivre. Je n’avais pas eu ce courage de me battre pour mon rêve. Je l’avais abandonné lâchement. Quand on veut, on peut. Seulement, je n’avais pas eu le courage. Je n’avais pas cru en moi comme d’habitude. J’ai cette fâcheuse tendance à ne jamais croire en moi et parfois, ça tue certaines choses. La danse fait partit de ces choses. J’aurais du y croire plus fort, trouver des alternatives pour continuer. J’aurais dû tout faire pour y arriver et avoir cette carrière que je rêvais chaque soir dans mon lit. Maintenant, c’était trop tard. Je devais n’en vouloir qu’à moi. Cependant, je pouvais quand même en faire mon métier. Travailler dans l’univers de la danse. C’est peut-être ce qu’il me fallait pour m’épanouir encore plus. « Je n’ai jamais rien dit à personne. Je prenais des cours et personne ne le savait. Même ma mère croyait que je prenais des cours de danse en couple alors que c’était faux. C’est vrai que j’aurais pu t’en parler. Mais, j’ai abandonné lâchement ce rêve et je me déçois moi-même. J’aurais dû plus y croire surtout que j’avais accepté dans une école de danse à l’époque. » J’avais postulé dans une école de danse pour après mon diplôme de lycée. Une école de danse de New-York et j’avais été prise. Je n’y suis jamais allée. Je suis restée à Phoenix pour travailler comme serveuse. C’est vraiment lamentable. J’ai bousillé ma vie mais d’un autre côté, je suis contente d’avoir fait ces choix parce que ça m’a permis de rencontré Oakley. Si j’étais allé à New-York, si j’étais devenue danseuse. Je n’aurais jamais fait cette rencontre. Je serais surement seule entrain de faire le tour du monde pour des représentations. Je regrette certains choix mais en même temps, je les accepte. Ma mère aurait pû me pousser mais non. Elle était contente que je prenne des cours de danse de couple. Mais elle voulait que je fasse autre chose de ma vie. Ce n’était pas assez bien pour elle. J’ai essayé de lui en parler, j’ai essayé à de nombreuses reprises. Elle n’a jamais rien voulu savoir. Les membres de la famille Princeton ne font pas ce genre de carrière, avait-elle dit un soir lorsque nous dinions. Elle ne m’écoutait jamais sur ce point. Même lorsque je lui avais lancé la lettre d’acceptation de la plus prestigieuse des écoles de danse. Elle l’avait rangé dans un tiroir. Elle ne l’avait même pas ouverte, ne m’avait même félicité. Jamais elle n’avait essayé de me comprendre sur ce point. Je devais rester parfaite et la danse devait rester une passion rien de plus. «Il faut que tu poursuives tes rêves. Je t’aiderais du mieux que je le peux, c’est promis. Si tu as envie de monter ta propre école, tu dois te lancer dedans sans réfléchir. » C’était la première personne qui me disait de suivre mes rêves. Jamais, on ne m’avait dit le faire. On essayait de me mettre dans un moule. Dans le moule de la petite fille parfaite. J’ai peut-être été proche de ma mère. Je lui disais pratiquement tout. Mais on n’avait pas la même vision de la vie, de mon futur. Elle voulait me faire devenir comme elle. Seulement, elle n’a jamais réussi et je suis le parfait contraire. Je suis totalement différente d’elle et je suis fière de ça. « Pour l’instant, ça va rester en suspens car il y d’autres choses à faire. » J’aurais aimé avoir un frère ou une sœur avec qui pouvoir tout partager. Petite, je ne sais de le répéter à mes parents que je ne voulais pas être fille unique. Mais quand je vois ce qui se passe avec Oakley, je me suis dit que c’est bien préférable d’être fille unique. Parce qu’il aurait fallut aussi que je me dispute avec un frère ou une sœur, ça aurait été encore pire. Déjà qu’avec les parents, ça craint. «En parlant de famille hum.. Mon frère est en ville.» Quand il me l’avait dit tout à l’heure, je n’avais même pas fait attention. Je n’avais été focalisé que sur une seule chose : Asilys. Je ne savais pas à quoi pouvait ressembler son frère. S’il ressemblait à Oakley ou bien s’il était l’opposé. Je savais que c’était des jumeaux. Tomber nez à nez avec un homme qui ressemble entièrement à Oakley, je crois que ça me ferait bizarre. Car il ne m’avait jamais parlé du fait si c’était des vrais ou des faux jumeaux. Je ne lui avais jamais posé la question car je savais que parler de sa famille lui faisait mal. Je ne voulais jamais remuer le couteau dans la plaie. «Je ne l’ai pas revu, et je ne veux pas le revoir. Alors, si jamais tu entends parler de lui d’une manière ou d’une autre, s’il te plaît renvoie le simplement balader. J’aimerais bien ne pas avoir à le croiser.» C’était tout à fait compréhensible. Et je ne ferais aucune critique là-dessus. Pour l’instant, je n’avais pas encore entendu parler d’un autre Wilson en ville et aucun n’était venu au bar. Je ferais ce qu’il demande. Il m’aidait avec ma mère alors je ferais la même chose avec son frère. Ça me fera plaisir de l’envoyer balader en plus. De l’envoyer balader avec une bonne réplique qui le critique bien. « Je te comprends. Et t’inquiète pas, je suis très forte pour ça. » Je souriais. Dwayne joue avec le feu et aime se bruler les doigts. Ce côté sur de lui énerve et énerve encore plus Oakley. «Et bien s’il le faut il se refera frapper une autre fois. Je suis capable de laisser tomber beaucoup de choses, mais pas toi. Et s’il faut utiliser la manière forte pour qu’il l’imprime enfin, je n’hésiterai pas. » J’avais essayé de montrer à Dwayne quand on sortait ensemble qu’il n’avait pas besoin de se cacher derrière une facette, qu’il pouvait se montrer comme il était à l’intérieur. Mais il n’avait jamais voulu. Ça lui plaisait plus de jouer au gros dur qui n’a peur de rien, ni de personne. Se faire frapper une autre fois ne le gênera. Je suis même sûre que ça fera craquer encore plus les filles qu’il met dans son lit. Car il a beau dire qu’il m’aime, je suis sûr qu’il est encore ce don juan qui accumule les filles. Et ça me montre dont il tient très peu à moi. « De tout façon, je crois que je dois laisser entre vous deux. Car quoique je dise, rien n’y fera. »

J’étais surprise par cette photo, c’est tout. Surprise qu’il tienne à immortaliser ce moment. Les nuits que je passais généralement avec des hommes, ce n’était pas du tout comme ça. La première chose qu’il me disait, c’était une excuse bidon pour partir ou c’était moi qui le faisais. Jamais aucun n’avait voulu immortaliser la chose, j’étais plus comme un trophée. Ils le disaient à leurs potes puis ça passait. «Tu trouves ça ridicule hein ?» Ce côté romantique me plaisait. Cette facette me faisait craquer. Et en plus, il n’en avait pas honte. Il n’avait pas peur de montrer ces sentiments, ce côté que certains disaient trop féminin. Moi, ça me plaisait. Ça me plaisait plus que tout. il ne devait pas en avoir honte. J’attirais sa tête vers moi pour pouvoir l’embrasser. « Non, pas du tout. Je suis surprise, c’est tout. » je lui souriais posant mes deux mains autours de son visage. Il est extraordinaire. «Tu ne m’aimais pas… Mais ce n’était pas pareil pour moi. Je te connaissais à peine c’est vrai, mais en quelques jours tu avais pris une place dans ma tête et mon cœur considérable. Alors, ce jour-là, quand tu t’es endormie sur l’oreiller, j’ai voulu en garder un souvenir de peur que ça ne se reproduise jamais. Je ne voulais pas t’oublier. Et tu n’imagines même pas le nombre de photos que j’ai pu prendre sans que tu t’en aperçoives. Chaque rendez-vous était un miracle à mes yeux.» Jamais une seule seconde, je n’avais pensé qu’il était tombé amoureux dès le premier instant. La première nuit que j’avais passée avec lui avait été grandiose. Mais comme je ne voulais plus tombé amoureuse, ça n’avait été qu’une nuit. Peut-être pas n’importe quelle nuit puisque j’étais restée tout la nuit. Quelque chose, c’était passé en mot mais je n’y avais pas fait attention. Et ce n’était pas la seule photo qu’il avait prise de moi sans que je m’en rende compte. J’avais en moi la preuve irréfutable qu’il tenait à moi plus que tout. Et moi qui doutais parfois de cet amour. J’étais vraiment idiote. « Désolé. Désolé de t’avoir fait du mal. Tu tenais à moi alors que je profitais de toi et m’amusais seulement. » Pendant des mois, j’avais profité de lui. Je l’avais fait en quelque sorte souffrir puisque je sortais avec lui sans vraiment le faire. Je ne m’étais pas donné à lui comme il l’avait fait. Je l’avais utilisé au début comme un sujet pour évacuer ma peine. En y repensant, j’étais vraiment cruelle avec les hommes qui tenaient à moi. Car dans le lot, il devait en avoir. «Et à moi, qu’est-ce qui me dit que dans cinq ans tu ne regretteras pas de m’avoir choisi moi et pas Dwayne ? Qui me dit que tu ne préféreras pas un gars qui porte des pantalons trop serrés et un petit pull de bourgeois qui lui colle au corps ? Moi aussi il y’a certains vêtements que je ne supporte pas de porter, est-ce que pour autant je suis moins beau à tes yeux ?» Il commençait à s’énerver et c’était de ma faute. J’étais idiote et il fallait que j’arrête de poser cette question stupide : de savoir pourquoi Oakley m’avait choisi. Je devais ouvrir les yeux et voir qu’il m’aimait. « J’ai toujours détesté les petits pull bourgeois et les pantalons serrés, je ne suis jamais avec un homme qui en avait. Et puis Dwayne, il a perdu sa chance il y a bien longtemps. » Il avait reproduit le même raisonnement que moi. Et je le compris. Ouvre les yeux Sharly et arrête d’être comme ça. « Sharly, jamais je ne regretterais notre histoire. Je n’ai même pas eu à faire de choix ! Je t’aime, et Asilys, elle, ne représente rien à mes yeux ! C’est ta personnalité, ton physique, ta manière de penser et d’agir que j’aime, pas celle des autres. » Il m’aime et en l’espace de quelques minutes, il me l’a montré. Les photos, ces mots… la preuve que je suis celle qu’il aime et non pas cette Asilys. Je veux arrêter d’être comme je suis et vivre en ne me posant plus ses questions. Je dois croire en lui, en nous sans me poser de questions. « Excuse-moi. il faut que j’arrête d’être parano et de me poser toutes ces questions. »

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Oakley E. Wilson


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MessageSujet: Re: I made a huge mistake.. # Sharly I made a huge mistake.. # Sharly - Page 2 EmptyJeu 22 Sep - 6:53


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Je ne veux pas te perdre…


« Je n’ai jamais rien dit à personne. Je prenais des cours et personne ne le savait. Même ma mère croyait que je prenais des cours de danse en couple alors que c’était faux. C’est vrai que j’aurais pu t’en parler. Mais, j’ai abandonné lâchement ce rêve et je me déçois moi-même. J’aurais dû plus y croire surtout que j’avais accepté dans une école de danse à l’époque. » J’eux soudainement assez mal au cœur pour elle. Je réalisais à quel point ça devait être difficile pour Sharly de laisser tomber sa passion. Personnellement, ça n’altérait pas mon jugement par rapport à elle. Peut-être qu’elle se décevait elle-même, mais moi j’étais toujours aussi fier de la femme que j’avais devant mes yeux. Cette fierté grandissait à l’idée qu’elle puisse être très douée au point d’avoir été accepté dans une école de danse. Ce genre de chose est rare dans un milieu aussi bondé que la danse. Elle devait être vraiment impressionnante. J’aurais aimé la connaître à l’époque, l’encourager à chacun de ses concours, la pousser dans cette voie-là. Visiblement, personne n’avait été là pour la comprendre et lui donner le courage de poursuivre son chemin. Mais elle était encore très jeune, et même si un avenir de danseur professionnel était peu probable, elle pouvait toujours en faire son métier. «Eh bien moi tu ne me déçois pas. C’est peut-être égoïste mais tes choix t’ont amené à moi, et rien que pour ça je suis content que tu les ais fait. Et puis tu ne l’as pas abandonné, tu l’as juste mis entre parenthèse.» Elle pouvait compter sur moi pour garder en tête son secret et le ressortir dès que nous aurons un peu de temps pour y réfléchir sérieusement. Il ne fallait pas qu’elle l’abandonne à nouveau, d’autant plus qu’elle avait pris son courage à deux mains pour me l’annoncer. Ça voulait bien dire qu’elle recommençait à y croire, à y penser. « Pour l’instant, ça va rester en suspens car il y d’autres choses à faire. » Je ne pouvais pas le nier, nous avions beaucoup trop de projets en tête en ce moment pour le faire maintenant, mais ce n’était pas pour autant qu’il fallait enterrer le sujet à jamais. Je parle avec elle un peu plus longuement que tout à l’heure de mon frère. Je connais l’énergumène, et il serait bien capable de passer par Sharly pour arriver à me contacter. Il peut être très persuasif quand il veut, et les gens ne se rendent pas compte de son degré de malveillance. Asilys pensait qu’il n’était là que pour faire la paix, mais moi je ne le voyais pas de cette manière. Déjà, venir aux bras de mon ex était une provocation sans nom et une preuve de son envie de me torturer. Je n’éprouve pas de jalousie, mais disons que je suis contrarié. Contrarié qu’il prenne mes « restes » parce que je sais très bien qu’il ne l’aime pas. Tout comme la jeune femme s’en est uniquement servi pour me retrouver. « Je te comprends. Et t’inquiète pas, je suis très forte pour ça. » Ca ça ne faisait aucun doute. Si Sharly avait décidé de renvoyer balader quelqu’un, elle le faisait mieux que personne. Je souris en imaginant mon frère se faire renvoyer sur les roses avec classe et fermeté. J’avais presque envie d’être là le jour où ça arriverait, d’observer la scène de loin. Tout comme j’aurais désiré me battre avec lui, lui rendre tous les coups que j’avais pris par ma mère parce qu’il avait rajouté son grain de sel. Mais ça, c’était une très mauvaise idée. J’allais être père, et ce n’est pas vraiment l’exemple que je pourrais donner à mon enfant. Néanmoins, la rancœur m’habitait toujours furieusement. « Merci. Je te montrerais une photo de lui à l’occasion, que tu saches d’avance qui vient t’adresser la parole. Il est… Différent.» Je n’avais jamais parlé du physique de mon frère à Sharly, parce qu’il était finalement en partie responsable de ce que j’avais subi. Il ressemblait à ma mère, et moi à mon père. Quand j’étais gamin, j’aurais tout donné pour avoir son physique, et pas le mien. Je le voyais comme plus beau qu’il ne l’était, je l’enviais. Et puis en grandissant, cette envie s’était dissipée. J’avais plutôt fini par détester son physique, par ne plus pouvoir le voir en peinture. De faux jumeaux, malheureusement. Je me demandais comment aurait réagi notre mère si nous avions eu la même tête. Aurait-elle osé nous maltraiter tous les deux, ou bien au contraire n’aurait-elle pas eu ce déclic maléfique ? D’un côté, je ne souhaitais à personne de subir le même châtiment, mais de l’autre j’aurais été soulagé à 6 ans si je n’avais pas été le seul puni. L’injustice est le pire châtiment qu’il puisse y avoir. « De tout façon, je crois que je dois laisser entre vous deux. Car quoique je dise, rien n’y fera. » Décidément, je réalisais qu’il y’avait bien trop de gens dans cette ville que je voulais dégommer ! Ils avaient tous décidés de faire leur come-back en même temps ! «T’as pas tort. Mais promis, je ferais tout pour éviter que ça se passe comme ça.»


Dans cet appareil, se trouvait un nombre de photos incalculable. Par exemple, j’avais immortalisé la première fois qu’elle s’était endormie sur mon épaule en regardant un film, la première fois que je l’avais invité à dîner quelque part, notre premier pique-nique ,ou d’ailleurs elle avait rouspété tout le long parce qu’une guêpe n’avait cessé de nous tourner autour, les premières fois où je venais la voir travailler… Bref, j’étais accro dès le départ. Sa surprise était donc légitime, après tout j’avais gardé tout ça pour moi depuis presque trois ans. A l’époque je n’avais pas voulu la faire fuir, et après j’avais simplement gardé pour moi ce petit secret. Nous avions tous les deux encore quelques surprises à réserver à l’autre, elle m’avait confié sa passion pour la danse et moi mes « talents » de photographe. Rassuré qu’elle ne trouve pas ça complètement débile, j’esquisse un sourire et l’embrasse sur la joue tendrement. « Non, pas du tout. Je suis surprise, c’est tout. » J’hoche la tête, signe montrant que je comprends sa réaction. Puis elle enchaîne, avec des excuses cette fois. « Désolé. Désolé de t’avoir fait du mal. Tu tenais à moi alors que je profitais de toi et m’amusais seulement. » Ca n’avait pas été une époque facile pour moi, ça c’est le moins qu’on puisse dire. A ce moment-là, je me demandais même ce qui me prenait, mes amis m’incitaient à laisser tomber, après tout ce n’était qu’une fille et il y’en avait des millions d’autres autour de moi qui n’attendaient qu’une chose : passer leur vie avec moi. Mais têtu comme une bourrique, je refusais de croire que Sharly ne puisse être qu’un rêve, un mirage. J’affirmais haut et fort qu’un jour j’arriverais à la faire changer d’avis, à lui prouver que je n’étais pas comme les autres. Je ne connaissais pas encore son passé en détail, mais il n’était pas dur de comprendre qu’une mauvaise expérience était la raison de son comportement méfiant à mon égard. Plus elle m’échappait, plus j’étais amoureux d’elle. Evidemment, certain soirs je me torturais dans mon lit, portable à la main, prêt à rompre. Enfin, rompre était un bien grand mot, puisque nous ne formions pas un couple officiel. Disons plutôt pour mettre fin à nos ébats passionnés. Mais à chaque fois, je lui envoyais plutôt un sms pour essayer d’obtenir un autre rendez-vous. Moi, l’homme qui avait renvoyé avec tant de froideur tant de filles avant elle, j’étais devenu quelqu’un de désespérément entiché à son sourire. Je crois qu’elle ne l’avait jamais compris parce que, fierté masculine oblige, j’avais fait en sorte de m’accrocher tout en jouant à son jeu à elle quand je la voyais. Je ne lui demandais jamais d’approfondir notre relation, je ne l’obligeais jamais à me voir, j’affirmais que nous étions complètement libre chacun de notre côté. Ma façon de s’immiscer dans sa vie était plus subtile, chaque rendez-vous était l’occasion de lui montrer une de mes nombreuses facettes, d’avoir un geste un peu plus tendre que les autres, de lui montrer que je pensais à elle-même si ce n’était pas sérieux. « Ne t’excuse pas. Si tu avais été comme les autres, amoureuse de moi dès le premier regard, je ne me serais peut-être pas autant accroché. Tu m’en as peut-être fait baver, mais quand je vois ce qu’on a aujourd’hui, je ne le regrette pas. Je me battrais tout autant demain si je devais recommencer. » Bon honnêtement, j’espérais ne pas revivre une bataille comme celle-là de sitôt. Déjà parce que je ne sais pas si je supporterais l’indifférence avec laquelle elle me traitait après avoir eu le droit à toute cette tendresse et tout cet amour. On s’habitue très facilement aux habitudes et aux gens, et on a souvent du mal à revenir en arrière ou à supporter un changement radical. Mais bon, cette époque était révolue maintenant. Nous allons avoir un enfant, un petit être qui nous rapprochera encore plus. « J’ai toujours détesté les petits pull bourgeois et les pantalons serrés, je ne suis jamais avec un homme qui en avait. Et puis Dwayne, il a perdu sa chance il y a bien longtemps. » Je souris, content de savoir que ce n’était pas son genre. A vrai dire, j’ai toujours détesté au plus haut point cet accoutrement. Etant dans une faculté de droit à l’université, ce n’est pas ce qui manquait autour de moi. Je les revois encore leurs cheveux blonds avec une coupe digne de celle de Bieber, et leurs vêtements serrés clarifiant très rapidement qu’ils venaient d’une bonne famille. Je faisais tâche à l’époque avec mon jean et ma chemise entrouverte, mais quand il s’agissait de filles bizarrement c’était moi qui les attirait toutes. Et puis aujourd’hui je n’avais absolument rien à leur envier. Certains avaient moins bien réussi que moi dans le monde de la justice, d’autres s’étaient recyclés ailleurs, et d’autres avaient un beau palmarès à leur compteur, mais cette dernière catégorie était plutôt rare. Je lui avais montré que moi aussi je pouvais m’inquiéter, si on partait dans ce sens-là. Après tout personne ne peut prédire l’avenir et être certain que tout se passera comme on le souhaite. C’est même souvent rarement le cas. Cependant, je ne voulais pas qu’elle doute comme ça de mon amour pour elle et de la solidité de notre couple. Même dans la pire des situations je ne cracherais pas sur toutes les années de bonheur qu’elle m’a fait vivre. Je ne suis pas ingrat à ce point. Beaucoup de gens préfèrent renier tous leurs sentiments antérieurs, se focaliser sur les mauvais souvenirs quand leur couple s’effondre. Et je crois que c’est pour ça finalement qu’il y’a de plus en plus de divorce. Dès qu’un soucis pointe le bout de son nez, au lieu de se battre en ravivant tous les bons souvenirs, on se focalise sur tout ce qui n’a pas marché. Or, aucun couple n’étant parfait, on trouvera toujours effectivement des moments moins glorieux que d’autres ! « Tant mieux parce que je crois que jamais tu ne me verras habillé comme ça. Mais bon, ce que je veux simplement te dire c’est que toi aussi tu pourrais avoir des raisons de regretter tes choix. Je ne suis pas parfait après tout.» Je caresse doucement son visage, un geste dont je ne me lasse jamais. « Excuse-moi. il faut que j’arrête d’être parano et de me poser toutes ces questions. » Je me mordille la lèvre, amusé. Oui, c’est vrai qu’elle n’est pas sûre d’elle et que ça mène à un petit peu de paranoïa, mais c’est ce qui fait d’elle une personne si adorable. Elle est comme ça, et ce n’est pas demain la veille qu’elle arrivera à être cent pour cent sur d’elle et à s’assumer comme elle est. Pourtant, elle n’a aucun défaut physique, et un caractère pimpant et ensorcelant. Mais ça, il n’y a que les autres pour pouvoir le remarquer. Elle n’est pas assez objective pour pouvoir se regarder autrement. Je m’étais un peu énervé, pour la faire réagir. Mais toute colère s’était très vite dissipée, et mes lèvres se posèrent délicatement sur les siennes. «Tu n’y arriveras pas.» Dis-je avec un grand sourire taquin. «Mais c’est également ce qui fait que je t’aime autant.» Doucement, ma main glissa à nouveau sous son t-shirt pour se poser sur son ventre. Il était encore tout plat bien sûr, nous n’étions même pas sûr à 200 pourcents de sa grossesse. Mais j’avais hâte de le voir s’arrondir, de sentir les coups du bébé, de connaître plus tard son sexe, de choisir les prénoms avec elle, d’acheter des vêtements de nouveaux nés… «Bon, assez parlé de tout ça. On est censé passer la journée ensemble tous les deux, sourire à l’avenir qui se dresse devant nous. Alors dis-moi, qu’est-ce que tu aimerais qu’on fasse de notre après-midi ? »





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I made a huge mistake.. # Sharly

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