Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
nous souhaitons la bienvenue à marie curie 19
recensement numéro 2 terminé. nouveaux avatars sont désormais libres ouais
vous pouvez désormais facebooker, alors rendez-vous dans ce joli sujet heart
viens vite t'inscrire à la première intrigue ici
-29%
Le deal à ne pas rater :
PC portable – MEDION 15,6″ FHD Intel i7 – 16 Go / 512Go (CDAV : ...
499.99 € 699.99 €
Voir le deal

Partagez|

I made a huge mistake.. # Sharly

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Aller à la page : 1, 2  Suivant
AuteurMessage
Oakley E. Wilson


Oakley E. Wilson


I made a huge mistake.. # Sharly Vide
MessageSujet: I made a huge mistake.. # Sharly I made a huge mistake.. # Sharly EmptyDim 28 Aoû - 0:15


I made a huge mistake.. # Sharly Tumblr_lqcy2oL5RD1qll1npo1_500

Je ne veux pas te perdre…



L’horloge indique 11h30 quand mon dernier client de la matinée repart, un sourire aux lèvres. Moi, je suis loin d’être aussi heureux que lui. Certes je suis quasiment persuadé de gagner ce procès sans trop de difficultés, mais je n’arrive pas à m’en réjouir. Quelque chose de beaucoup plus grave me préoccupe depuis hier. Je mordille le stylo qui se trouve entre mes lèvres, geste nerveux qui ne m’étais pas arrivé depuis bien longtemps. J’attrape mon blackberry dans ma poche, et hésite quelques secondes avant de finalement écrire le message. Il est destiné à Sharly, bien évidemment. « Je suis désolé, je ne suis pas d’humeur à manger quoi que ce soit ce midi. Reste à la maison et repose-toi. ». Je me doute bien qu’elle risque de ne pas comprendre ce changement soudain. Depuis que j’ai repris le boulot, il n’y a pas un seul déjeuner que nous n’ayons pas prit ensemble. C’est même un vrai déchirement que de devoir y mettre fin et se reconcentrer sur le boulot. On s’amuse plus à se taquiner qu’à regarder le dossier mariage au final, mais on avance quand même petit à petit. D’un geste nonchalant, je tire le troisième tiroir de mon bureau et en sort le fameux dossier. Je l’ouvre et regarde ce qui nous attend prochainement. Enfin du moins… Si le mariage a toujours lieu. Mes mains tremblent légèrement à cette idée, et je soupire en levant les yeux au ciel. Pour la première fois de ma vie, j’avais réellement peur de perdre quelqu’un. Quand j’étais sorti hier de ma séance chez le médecin, avec des béquilles plutôt qu’avec un fauteuil roulant, je pensais que tous nos soucis étaient enterrés bien loin derrière nous. Mais voilà, il avait fallu que je croise mon ex, Asilys. Tout aurait été parfait si je n’avais pas appris tant de choses à son sujet, et surtout si il n’y avait pas eu deux baisers pendant ce labs de temps. En rentrant de ce « rendez-vous », j’avais fait la gueule toute la soirée, et Sharly n’avait pas réussi à comprendre ce qui me tracassait. J’avais été incapable de lui dire quoi que ce soit, trop effrayé à l’idée de toutes les conséquences qui pourraient s’en suivre. Oui, d’un certain point de vue c’était assez lâche de ma part. Mais l’erreur que j’ai commise est assez grave, et je ne sais pas si je suis capable d’endurer une rupture. Rien que l’idée de la perdre m’est insupportable. Pour moi, ces deux baisers ne représentaient rien d’autre qu’un adieu, une manière de m’excuser pour tout le mal que je lui avais fait. Et aussi peut-être parce que l’émotion du moment l’exigeait. J’en sais foutre rien en fait, je suis incapable d’expliquer mon geste, de comprendre pourquoi j’avais fait ça. Mais ce que je savais, c’est que prochainement j’allais devoir en parler avec ma fiancée, et j’allais lui faire mal. Moi qui m’étais promis de ne jamais la blesser, d’être toujours là pour elle. Elle ne mérite pas ça, et je ne la mérite pas. Pourtant, je ne peux me résoudre à la laisser partir. Nos projets de mariage, d’enfant, de maison risquent de tomber à l’eau par ma faute, et je crois qu’un siècle ne me suffira pas pour me pardonner. La honte et le regret m’envahissent déjà à plein poumon. Je referme le dossier silencieusement, et laisse tomber mon visage contre mon bureau. Mes mains glissent derrière ma nuque et dans mes cheveux, tandis que je sens les larmes me monter aux yeux. J’ai besoin d’air, besoin de réfléchir à la manière dont je vais bien pouvoir lui annoncer ça. Je saisis ma veste, et à l’aide de mes béquilles me lève de mon siège et sort de mon « antre ». Là, je me dirige vers ma secrétaire. « N’ayant pas de rendez-vous avant plus de deux heures, je vais faire un tour en ville. Si on me demande je ne suis pas disponible, merci Nicole.» Ma secrétaire acquiesce avec un air cependant étonné, et je pars du bâtiment.

Je ne savais pas trop où aller, quand la réponse me sauta aux yeux. J’avais terriblement envie d’aller faire du basket. Je le sais, ce n’est pas en béquille que je risque de faire quoi que ce soit de bien, mais c’est toujours mieux qu’en fauteuil. Et puis aujourd’hui, c’est l’un des rares jours où l’équipe ne s’entraîne pas. Je vais donc pouvoir être tranquille. Je mets bien une bonne demi-heure avant d’arriver à L’US Airways Center. Comme je le pensais, il n’y a aucune voiture de joueur à l’extérieur. Je rentre dans l’enceinte du bâtiment sans difficulté, et allume les lumières éclairant le terrain de basket. Quelques ballons sont à la portée du public, et j’en saisis un que je calle sous mon bras. J’avance doucement vers le panier, et une fois arrivé à la démarcation des lancers francs, je lâche mes béquilles, qui tombent au sol dans un bruit sourd. J’arrive à tenir debout, même si je suis un peu bancale. J’observe le ballon entre mes mains et soupire. Avant mon accident, je venais ici quasiment tous les jours. Je connais très bien les joueurs, et ils me laissent même participer à l’entraînement quand j’en ai le temps. Je suis un sportif dans l’âme, même si ma carrière s’est tournée tout à fait sur autre chose. Je plie légèrement les genoux, et finalement lance le ballon, qui atterrit droit dans le panier. Seulement, perdant l’équilibre, je tombe par terre. Je ne me suis pas fait mal, mais je reste quand même au sol et regarde le plafond. Je réalise qu’il n’y a aucun moyen d’annoncer ce genre de nouvelle à ma fiancée. Dans tous les cas, quoi que je dise, elle réagira négativement, et c’est bien normal. J’étais moi-même très énervé l’autre jour en croisant Dwayne. Ca non plus, Sharly ne le sait pas. Je n’ai pas eu l’occasion de lui en parler, j’attendais de voir si elle m’avouerait elle-même qu’il l’avait sauvé. Mais elle ne l’a pas fait. Et alors que j’étais terriblement déçu et frustré qu’elle me le cache, je faisais quelque chose de bien pire. Aujourd’hui, je ne pouvais même plus lui en vouloir pour ça. Mais j’avais quand même la trouille. Vu la détermination de Dwayne à vouloir la récupérer, j’avais l’impression de lui faciliter la tâche. Cette ordure avait osé me dire qu’elle finirait par retourner vers lui, et qu’il était profondément amoureux d’elle. Le pire, c’est que je le crois. Il a vraiment l’air d’être attaché à Sharly, et c’est horrible de faire face à ce gars-là. Elle va retourner vers lui, et moi je n’aurais que mes larmes pour me consoler. Je sers les poings à cette pensée, et frappe le sol en lâchant un « putain de merde » foudroyant. Heureusement que je suis le seul à l’entendre. J’ai besoin de laisser s’échapper toute la rage en moi. Cette colère contre Dwayne, contre le destin, et surtout contre moi.


Revenir en haut Aller en bas
L. Sharly-Rose Princeton

Reine de pique . undisclosed desires in my heart.

L. Sharly-Rose Princeton


I made a huge mistake.. # Sharly Vide
MessageSujet: Re: I made a huge mistake.. # Sharly I made a huge mistake.. # Sharly EmptyDim 28 Aoû - 3:41


I made a huge mistake.. # Sharly Tumblr_lqdu7lXLIv1qmwz66o1_500
Je ne peux cesser de t'aimer !

C’est dans la salle de bain que je finissais de me préparer. Ma nuit avait été courte, très courte. Mais avec Oakley, on avait décidé de passer nos midis ensemble afin de pouvoir préparer le mariage. Mon portable se mit à vibrer sur le bord de l’évier. Il faillit tomber seulement je le rattrapais en plein vol. C’était surement le traiteur qui me disait que ce que j’avais commandé été prêt mais non, c’était un message d’Oakley. « Je suis désolé, je ne suis pas d’humeur à manger quoi que ce soit ce midi. Reste à la maison et repose-toi. » Je ne comprends pas bien ce message, d’habitude, il se réjouit de ces repas et même si ça, c’est mal passé au travail. Je fouille mon répertoire à la recherche de son numéro de téléphone puis je laisse tomber. Je me contente de lui écrire un message. « Pas de soucis. On se voit tout à l’heure. Bisous. Je t’aime. » Je retourne dans la chambre retirer ma tenue pour enfiler un tee-shirt à Oakley et un short. Pour rester à la maison, c’est le mieux. Je n’oublie pas d’annuler le traiteur puis je me laisse tomber dans le canapé avec le dossier de mariage entre les mains. On a chacun un exemplaire ce qui nous permet de le feuilleter quand on le désire. Je n’arrivais pas à penser à ce foutu mariage. C’était plus fort que moi, quelque chose clocher avec Oakley. Il n’était pas le même depuis hier. Dans son regard, j’avais aperçu que quelque chose n’allait pas. Mais il n’avait rien dit. Pourtant, je lui avais lancé plusieurs perches pour savoir si ça venait du travail ou d’autre chose. Mes tentatives n’avaient mené à rien. Il était resté muet. Mon portable se mit à vibre une autre fois. Je pensais voir apparaître le numéro d’Oakley mais non, c’était le numéro de mon médecin. Hier, j’étais allé faire des analyses parce que je ne m’étais pas sentit dans mon assiette. Il devait avoir les résultats. Ça me terrifiait un peu, même beaucoup. On ne sait jamais à quoi s’attendre avec ce genre de truc. « Allo, Mademoiselle Princeton ? » Ce n’était même pas la sécrétaire mais belle et bien mon médecin en personne. Mes mains se mirent à trembler, et mon pou s’accéléra. Et si c’était une mauvaise nouvelle, aurais-je le courage de le dire à Oakley après tout ce que nous avions vécu. « Oui, c’est bien moi. Si c’est une mauvaise nouvelle, dite-la vite. » Tourner autours du pot et dire qu’il était désolé, je n’en voulais pas. Je voulais la stricte vérité. « Non, pas du tout. C’est même une merveilleuse nouvelle. Vous êtes enceinte. » Je restais sans voix. J’avais l’impression de ne pas avoir compris ou d’avoir mal entendu. On voulait des enfants avec Oakley et on faisait tout pour en avoir. Seulement, apprendre cette nouvelle me comblait de bonheur. J’avais envie de rire et en même temps envie de pleurer. Je crois bien qu’une larme s’est perdue sur ma joue. Avant de raccrocher, j’ai pris un rendez-vous. Il voulait parler avec moi et mettre tout ça en place. Je savais qu’il me demanderait si je voulais le garder ou avorter. Mais même sans réfléchir, je connaissais déjà la réponse. Je n’avais pas besoin de réfléchir. Cependant, je ne dis rien et mis fin à la conversation. Posant mon téléphone sur la table basse, je soulevais mon tee-shirt et vint poser une main sur mon ventre. Un petit être allait grandir en moi. Je suis complètement sur un petit nuage. J’ai l’impression d’être ailleurs, d’être dans un autre monde.

Je ne pouvais rester dans cet appartement à attendre le retour d’Oakley. Je devais partager avec lui cette nouvelle et même s’il ne voulait pas qu’on se voit à midi. Retournant dans la chambre, j’enfile à nouveau les vêtements que j’avais enfilés, il y a quelques minutes. J’attrape les clés de ma voiture et descends les marches de l’immeuble à une vitesse folle en chatonnant une douce musique. Filant droit vers le bureau d’Oakley, je gare ma voiture vite fait sans faire attention s’il faut mettre un ticket. En arrivant, je vois Nicole à son bureau. Elle est entrain de déjeuner tranquillement. Je me plante devant elle et lui fait un immense sourire. Elle me regarde avec une petite mine et me dit qu’Oakley ne veut pas qu’on le dérange. Je sors de derrière mon dos en petit paquet et le tend à Nicole. Je connais les pâtissières qu’elle adore et je sais que ça fonctionne à chaque fois. Je la supplie de me laisser voir Oakley. Malheureusement, elle m’annonce qu’il n’est pas ici. J’arrive à lui faire sortir qu’il est à l’US Airways center. Je la remercie et lui dit que c’est la meilleure. Je retourne sur mes pas et reprend ma voiture pour aller au bon endroit. Oakley ne peut pas encore se servir correctement de ces jambes. C’est vrai que ça va vraiment mieux et que maintenant, il a simplement des béquilles. Mais il ne peut pas pratiquer de sport. J’entre dans le bâtiment que je connais pas et cherche mon fiancé. Je m’arrête lorsque je le vois dans une des salles, il est au sol et il vient de frapper le sol brutalement. Je ne connais pas la raison de cette rage en lui et ça me fait perdre ma bonne humeur et mon visage souriant. Je fais quelques pas sans vraiment m’approcher de lui. Je me sens lamentable car au fond de moi, j’ai l’impression que c’est ma faute. Et je sais soudainement pourquoi il est comme ça. Il a du croiser Dwayne et apprendre qu’il m’avait sauvé la vie, un soir dans une ruelle. Je n’avais pas parlé de ça à Oakley pour ne pas l’effrayer et qu’il me croit en danger chaque fois que je rentre du Hip-Hop Dance. Ce sauvetage ne représentait rien à mes yeux. Dwayne avait juste été là au bon moment et au bon endroit. Je le remerciais de m’avoir sauvé cependant, c’était comme si une autre personne l’avait fait. Je ne retomberais pas dans ses bras parce qu’il avait joué au superhéros et qu’il avait été mon sauveur. Il restait celui qui m’avait brisé le cœur et je lui en voulais toujours pour ça. « Tu vas me dire ce qui ne va pas ? Là, maintenant, tout de suite. Et ne me dis pas qu’il n’y a rien. Je sais que quelque chose ne va pas depuis hier, je pensais que ce n’était rien. Mais tu te comportes bizarrement encore aujourd’hui. »

Revenir en haut Aller en bas
https://valleysun.forumsactifs.com
Oakley E. Wilson


Oakley E. Wilson


I made a huge mistake.. # Sharly Vide
MessageSujet: Re: I made a huge mistake.. # Sharly I made a huge mistake.. # Sharly EmptyDim 28 Aoû - 5:04


I made a huge mistake.. # Sharly Tumblr_lqcrdgyHEm1qetpu1o1_500

Je ne veux pas te perdre…



Allongé sur le parquet du terrain de basket, j’avais l’impression que ma vie défilait sous mes yeux. Et ce qui en ressortait finalement ce n’était même pas mon enfance, ni même mon adolescence ou encore mes années universitaires. La seule chose que je voyais en boucle c’était le chemin parcouru depuis deux ans -presque trois- avec Sharly. Aussi loin que je me souvienne, je n’ai jamais autant sourit de ma vie, autant aimé quelqu’un. Même Asilys était la preuve vivante que je n’avais fait attention à personne avant de rencontrer ma fiancée. Et je crois que le plus déprimant est bien là : savoir qu’on nage dans un bonheur parfait, et tout foutre en l’air en moins de deux minutes. Qui peut être assez stupide pour ruiner la seule chose sur cette planète qui vaille le coup d’être vécu ? Je pensais être seul dans cet énorme complexe, et je me laissais donc emporté à ma guise. J’avais envie de crier, de pleurer, de balancer tout ce qui se trouvait à proximité, et de disparaître. Disparaître très loin d’ici. En y réfléchissant bien, si je m’évapore au moins Sharly ne se doutera jamais de ce que j’ai fait, et elle vivra dans l’illusion d’avoir eu un mec parfait à ses côtés. Cette idée pourtant encourageante ne me va pas du tout. Je refuse de la laisser dans l’ignorance, elle a le droit de savoir et d’agir en conséquence. Mentir à quelqu’un, c’est restreindre sa liberté, et si je décide de faire ça avec Sharly c’est que je suis trop égoïste et que je ne l’aime pas assez. Cette option n’est donc même pas envisageable. Ma répulsion pour tous les hommes qui trompent leur femme sans rien dire ne fait qu’augmenter, et de ce fait je me dégoûte moi-même. Avec moins de morale, on pourrait me dire qu’après tout ce n’était que deux baisers, qu’il n’y a rien eu d’autre et surtout que dans mon cœur il n’y a que Sharly et donc que je ne l’ai pas réellement trompé. Mais je ne suis pas comme ça. Je ne suis pas du genre à me chercher des excuses toutes les cinq minutes et à laisser reposer ma conscience. Je pose mes doigts sur mes lèvres, légèrement tremblantes. C’est de la folie. Je suis en plein cauchemar, c’est la seule explication. Je n’ai pas le courage d’affronter ce qui va suivre. Je ne veux pas la voir m’échapper. Je refuse de rester planté là, honteux, et de la regarder pleurer et m’annoncer qu’elle me quitte. Le problème c’est qu’étant le fautif, je ne pourrais pas la retenir si elle ne le veut pas. Or, attendre comme un être désespéré la sentence ne me ressemble pas. Je suis un battant, quelqu’un qui se donne jusqu’au bout pour obtenir ce dont il a envie. Une porte se claque, et un bruit de pas parvient jusqu’à mes oreilles. Je n’ai pas le temps de me retourner qu’une voix très familière se fait entendre. Le jugement dernier frappe à ma porte on dirait… « Tu vas me dire ce qui ne va pas ? Là, maintenant, tout de suite. Et ne me dis pas qu’il n’y a rien. Je sais que quelque chose ne va pas depuis hier, je pensais que ce n’était rien. Mais tu te comportes bizarrement encore aujourd’hui. » Je ferme les yeux sur le coup, je n’étais pas prêt à affronter ça tout de suite et pourtant j’y était bien obligé. Ma voix se casse, et perd toute assurance. « D’accord… » Mais rien d’autre ne sort pour l’instant de ma bouche. Je me contente de me redresser, et de me mettre sur les genoux. J’attrape mes béquilles et me relève. Je franchis les derniers mètres qui nous séparent, et alors que je suis à quelques centimètres d’elle je l’entoure de mes bras et l’embrasse sur la joue.

Cette accolade pouvait bien être la dernière, et mon cœur bat comme un forcené contre ma poitrine. Si je ne me contrôlais pas, je serais en train de trembler à l’heure qu’il est. Même si je le voulais, je crois qu’un mensonge se démasquerait très rapidement tant je suis nerveux. Je recule doucement, et lui fait signe de venir s’asseoir sur les gradins avec moi. Je prends place, pose les béquilles au sol et attend qu’elle s’installe à mes côtés. Je n’ose même pas la regarder dans les yeux. A la place, j’observe mes mains qui ont de petits mouvements nerveux. Je ne savais pas trop comment aborder le sujet, mais il fallait que je trouve un moyen de le faire. « Je… Je ne t’ai jamais parlé de mes exs. Probablement parce que je n’en voyais pas l’intérêt, aucune d’elle n’avait eu d’importance. Tu parles souvent de la fille que tu étais entre Dwayne et moi. Eh bien… Je crois que dans un certain sens j’étais comme toi. Je couchais à droite et à gauche, sans m’attacher, sans faire attention aux filles qui me donnaient ce dont j’avais envie. » Cette fois-ci, j’ose la regarder dans les yeux. Elle est magnifique, comme toujours. Son regard me questionne, et elle ne sourit pas, se doutant certainement que ce que je vais annoncer n’est pas très plaisant. Mais malgré tout, elle ne perd pas de son charme. Elle ferait tourner la tête de tous les basketteurs si ils la voyaient dans leur gymnase. En tout cas, moi elle m’atteint sans problème. Et Dwayne aussi. Mais ce n’était pas le moment de s’emballer sur cette histoire-là. Sharly m’avait certes caché la vérité, mais elle ne l’avait pas embrassé, pas que je sache. Pourtant, j’avais ressenti la même douleur que si elle l’avait fait sur le coup. Parce que j’étais jaloux de ne pas avoir été celui qui la sortait de ce pétrin. Parce que j’avais eu peur pour elle et que depuis que je suis au courant j’ai du mal à dormir la nuit sans elle. Il pourrait lui arriver n’importe quoi, et elle ne peut même pas compter sur moi. « En fait, je ne me souviens de presque aucun nom. Sauf de celui d’Asilys Salling. » Je ne savais pas si le nom lui évoquerai quelque chose. Son entreprise est très connue dans le milieu des affaires, mais elle habite normalement à Boston, et non Phoenix. Ce n’est pas sûr que Sharly ait donc déjà lu un article sur elle ou son héritage. « Elle est… Héritière d’une grande entreprise à Boston. La différence notable avec les autres que je côtoyais c’est qu’elle je la revoyais tout le temps et que… Disons j’appréciais nos moments intimes. » Je m’enfonçais plus que je ne le voulais, mais ça c’était tout moi. Quand je suis nerveux j’ai tendance à dire des trucs qu’il vaudrait mieux que je garde pour moi. « Je… Je crois qu’on peut dire que j’ai été un bâtard avec elle. Je viens d’apprendre qu’elle était folle amoureuse de moi, et moi je l’ai laissé seule pour venir sur Phoenix, sans même penser qu'elle avait pu en souffrir. Elle était adorable, et c’est vrai qu’elle ne me refusait rien. Mais je n’ai rien vu, et surtout rien ressenti. » Je regarde le sol et inspire un grand coup avant de lâcher : « Elle est venue jusqu’à Phoenix, avec mon frère, pour moi… Je l’ai vu hier et… » J’étais incapable de dire la suite. Une boule se forme dans ma gorge, et mes yeux me piquent. Ils me piquent tellement que j’ai l’impression d’être aveugle…


Revenir en haut Aller en bas
L. Sharly-Rose Princeton

Reine de pique . undisclosed desires in my heart.

L. Sharly-Rose Princeton


I made a huge mistake.. # Sharly Vide
MessageSujet: Re: I made a huge mistake.. # Sharly I made a huge mistake.. # Sharly EmptyDim 28 Aoû - 6:19


I made a huge mistake.. # Sharly Tumblr_lq7a8mZjCt1qay5ogo1_500
Je ne peux cesser de t'aimer !

En rentrant dans cet endroit, j’avais cru crier à mon fiancé que j’étais enceinte. Qu’un de nos rêves communs allait voir le jour. J’avais essayé de préparer une phrase qui lui fasse comprendre cela. Mais au lieu de ça, j’avais trouvé un Oakley au sol dans un sale état. Le genre d’état que j’avais plutôt quand il était un fauteuil roulant et qu’il voulait de nouveau marcher. Je ne veux aucun mensonge entre nous deux. Aucun. Car le mensonge tue plus qu’il ne guérit. Je préfère connaître la vérité même si elle fait mal. Je préfère souffrir plutôt que d’être ignorante. Souffrir, ça fait mal mais on peut en guérir si on y croit et si on aime la personne en face. Donc qu’importe la raison de l’état d’Oakley, je suis prête à tout faire pour ne pas lui en vouloir comme je l’avais fait lorsqu’il m’avait tout sortit en plein visage lorsque je lui avais demandé de le faire. Avec lui, je suis prête à faire des sacrifices. Pas tous peut-être mais une grande partie. « D’accord…» Il se rapproche de moi et prend dans ses bras. Je calle ma tête sur son épaule. J’ai comme cette impression que ce geste est un enrevoir. Une impression car je n’ai pas du tout envie que ce soit le cas. Pas après avoir apprit la nouvelle. Pas après avoir été sur ressort jusqu’à que j’arrive ici. C’était beaucoup sentimental. Idem à une scène dramatique de séparation dans un film romantique. Le jeune homme sert sa copine une dernière fois avant de lui annoncer qu’il l’a quitte parce qu’il ne l’aime plus. J’ai peur, très peur. Que j’ai envie de courir et de pas rien écouter de ce qu’il va me dire. J’ai envie de faire la sourde oreille et de ne me réveiller de ce mauvais cauchemar.

Il s’installe sur les gradins et m’adresse ce petit signe de venir près de lui. Je pose mes fesses puis le regarde. Mais lui non. Il observe ses mains. Il n’ose pas me regarder dans les yeux. Je lui fais si peur que ça ou bien c’est ma réaction qui va être pire. Attendant qu’il parle, j’observe le lieu. C’est silencieux. Ce qui doit être le cas très rarement. Quand il y a un match, ça donne être bruyant et rempli de monde. Je n’ai jamais assisté à ce genre d’événement. J’aime faire du sport seulement, ce n’est pas mon truc de le regarder. Je trouve cela ennuyeux. « Je… Je ne t’ai jamais parlé de mes exs. Probablement parce que je n’en voyais pas l’intérêt, aucune d’elle n’avait eu d’importance. Tu parles souvent de la fille que tu étais entre Dwayne et moi. Eh bien… Je crois que dans un certain sens j’étais comme toi. Je couchais à droite et à gauche, sans m’attacher, sans faire attention aux filles qui me donnaient ce dont j’avais envie. » «En fait, je ne me souviens de presque aucun nom. Sauf de celui d’Asilys Salling.» Le prénom me frappa d’un seul coup. Il n’était pas alors contrarié par son boulot ou une autre histoire mais par une fille. Par n’importe quelle fille, non, elle avait un prénom et elle était son ex. Elle devait être le genre de fille féminine, plein de charme, sûre d’elle et riche. Le genre de filles qui irait parfaitement avec Oakley. Mon cœur battait à une vitesse folle. Il allait m’annoncer qu’il allait me quitter pour elle. Qu’il avait caché cet amour et quand la revoyant, ça avait fait la petite étincelle. Il allait me laisser seule. Il allait me laisser seule avec cet enfant. De toute façon, je l’avais prévu. J’avais prévu que j’étais bien trop simple, pas assez bien pour lui. Seulement, s’il m’annonçait sa rupture avec moi, il aurait pû le faire bien avant, avant que je ne tombe amoureuse de lui, avant que je lui dise « je t’aime », avant qu’il me demande en mariage. Après ça, je ne pourrais plus aimer. J’aurais été trahi deux fois. Deux fois de trop. Je ne pouvais rester assise, c’était plus fort que moi. «Elle est… Héritière d’une grande entreprise à Boston. La différence notable avec les autres que je côtoyais c’est qu’elle je la revoyais tout le temps et que… Disons j’appréciais nos moments intimes.» Riche, ça je l’aurais parié et héritière en plus. Elle devait être intelligente et une dirigeante hors paire. Une vie de château, de princesse. Il ne le disait pas vraiment, mais avec ces mots, je savais qu’elle avait été plus qu’une conquête. S’il l’avait revu plusieurs fois, c’est que ce n’était pas seulement une histoire de lit. Ça allait bien plus loin qu’ils ne le pensaient. Je ne savais pas vraiment quand je m’étais mise à marcher. Est-ce durant le début de sa phrase ou bien à la fin ? Où seulement depuis quelques secondes ? Tout ce qui était extérieur semblait vaste. J’étais seulement focalisé sur ce qu’il me disait et mes pensées dont je n’arrivais pas à maitriser. Des tonnes de scénarios arrivaient dans ma tête. Certains que je n’avais pas envie d’imaginer et d’autres plus simples. Je n’avais pas envie qu’on me brise le cœur, pas encore une fois. Qu’est-ce que je ferais s’il allait avec cette Asilys. Aurais-je le courage de rester à Phoenix et de les croiser main dans main dans la rue ? Non, je ne pourrais pas. Je partirais, je partirais loin, très loin. Je partirais au bout du monde, là où il n’y a personne, là où on ne peut pas me faire du mal, ni me blesser. Pourquoi je pensais au pire ? Peut-être qu’il allait tout simplement me dire quelque chose ordinaire. Non, je n’arrivais pas à penser que ce serait banal. Pas avec la façon dont il avait réagit. Il y avait quelque chose de plus qu’une rencontre. «Je… Je crois qu’on peut dire que j’ai été un bâtard avec elle. Je viens d’apprendre qu’elle était folle amoureuse de moi, et moi je l’ai laissé seule pour venir sur Phoenix, sans même penser qu'elle avait pu en souffrir. Elle était adorable, et c’est vrai qu’elle ne me refusait rien. Mais je n’ai rien vu, et surtout rien ressenti. » ça me bousillait le cœur. J’étais jalouse. J’étais jalouse que cette fille est partagée son lit et ce n’était pas qu’une fois. Il l’a trouvé adorable comme moi, il me trouvait adorable ou bien autremement. Tout était vague, tout était embrumé dans mon esprit. Je marchais très peu mais je marchais. «Elle est venue jusqu’à Phoenix, avec mon frère, pour moi… Je l’ai vu hier et… » Alors le meme scenario se reproduisait. La même scène qu’il y allait un mois. La scène où j’avais annoncé que le premier garçon que j’avais follement aimé, était revenu à Phoenix dans le but de me reconquérir après des années passées loin de la ville. Il n’y avait qu’un truc qui était différent, elle était venue avec le frère d’Oakley. Le frère qu’il n’aimait pas vraiment. Le frère que je n’avais pas rencontré, comme sa famille. Ça, ça m’était bien égale car avec ma famille, c’est pareil. On a tous les deux familles loin d’être parfaite et les avoir loin de nous, ne nous à jamais déranger. Au contraire. Les familles parfois, éloignent les gens qui s’aiment. Et je n’aurais aimé pour rien au monde que ma famille m’éloigne d’Oakley ou ne l’aime pas. Il n’avait pas fini sa phrase. Je ne savais pas ce qu’il allait me dire. Je repris place sur le gradin. Je préférais désormais être assise au moment où il me dirait le pire. J’avais envie de ne rien dire et d’attendre qu’il le fasse. « Et? » J’attrapais sa main que je placais entre les deux miennes. Je suis là près de lui, près à entendre ce qu’il va me dire. Je suis prête à l’entendre même si à l’intérieur, je n’en ai pas envie. Peut-être qu’il faudrait mieux qu’il me ment. Qu’il me cache ce qu’il avait en tête. Non ! c’était pas nous. On avait toujours dit qu’on ne se cacherait rien. Alors je dois me montrer forte et affronter la réalité. La réalité qui je l’espère, ne sera pas signe de rupture et de peine.

Revenir en haut Aller en bas
https://valleysun.forumsactifs.com
Oakley E. Wilson


Oakley E. Wilson


I made a huge mistake.. # Sharly Vide
MessageSujet: Re: I made a huge mistake.. # Sharly I made a huge mistake.. # Sharly EmptyDim 28 Aoû - 7:38


I made a huge mistake.. # Sharly Tumblr_lqcwk1KNMG1r25t0ko1_500

Je ne veux pas te perdre…



J’en avais vécu des moments horribles, des instants où j’aurais préféré être dans la peau de quelqu’un d’autre. Mais ce que je vivais-là dépassait tout entendement. Je ne suis pas craintif de nature, j’en ai tellement bavé étant gamin qu’il n’y a pas grand-chose qui me fasse peur. Généralement j’adepte plus pour le concept du « qui vivra verra », je ne me prends pas trop la tête et j’essaye de ne pas avoir de regrets. Mais là, toutes mes convictions étaient ébranlées. J’étais terrifié, terrifié à l’idée de devoir lui annoncer que j’avais embrassé Asilys, terrifié à l’idée qu’elle s’en aille. J’étais incapable de raisonner et d’essayer de savoir ce que je ferais à sa place. J’aurais mal, ça c’est sûr, mais je crois que j’attendrais de savoir ce que signifiait ce baiser. Mais voilà, Sharly n’était pas moi, et si elle décidait de me laisser pour ce que j’ai fait, je ne pourrais pas l’en blâmer. Tout est de ma faute, et je ne peux en vouloir à personne d’autre qu’à moi et ma fabuleuse connerie. J’ai très mal dormi cette nuit, je n’arrivais pas à fermer l’œil. J’ai passé des heures à maudire Asilys, à coller tout sur son dos. Jusqu’au moment où j’ai réalisé que j’étais plus fautif qu’elle. Je lui avais brisé le cœur, je ne l’avais pas repoussé et je l’avais embrassé pour lui dire au revoir. Elle n’était en rien responsable de ce qui se passait, tous les reproches pouvaient m’être adressés. Il est difficile de reconnaître ses erreurs, mais c’est encore plus dur de devoir les confesser. A chaque mot que je rajoutais, je voyais Sharly s’enfoncer encore plus dans l’inquiétude. Elle n’avait pas besoin de me le dire, j’imaginais tout de suite ce à quoi elle pensait. Il n’y avait pas besoin d’être devin pour comprendre que quelque chose s’était passé avec Asilys, et il ne faisait aucun doute que Sharly s’attendait au pire. Je suis même persuadé qu’elle est en train de se dévaloriser dans sa tête. Ça me rend furieux de savoir que je suis responsable de ça. Elle est parfaite telle qu’elle est, je n’ai pas besoin d’une fille riche, féminine et habillée en jupe toute l’année. J’ai juste besoin de Sharly. Mais si je lui dis maintenant, elle risque de ne pas vouloir me croire, de penser que je ne dis ça que pour lui faire plaisir. Je l’aime comme un fou, et ça me déchire les entrailles de lui faire cette peine-là. Je l’observe marcher au fur et à mesure de mes explications, jusqu’à ce qu’elle finisse par en avoir marre et revienne s’asseoir à mes côtés. L’envie de la prendre dans mes bras est grandissante, dévorante même. J’aimerai la rassurer tout de suite, lui expliquer que je ne veux personne d’autre qu’elle à mes côtés, que j’ai besoin de sa présence. Mais je ne peux pas le faire, pas tout de suite. Il faut d’abord que je lui avoue mes méfaits… « Et? » Elle prend ma main entre les siennes, et ce petit geste est en train de me noyer. Je reste sans rien dire, arrivant à peine à respirer. Je sers l’une de ses mains, et l’amène doucement jusqu’à mes lèvres. Je baisse les yeux, et embrasse le dos de sa main le cœur serré. Sans même que je ne m’en rende compte, une larme coule le long de ma joue.

Je n’arrive pas à croire que tout se termine comme ça. Dans mon esprit, l’hypothèse du « elle va me pardonner » n’existe même pas. Je m’insulte toute les trente secondes, et si elle n’était pas juste devant moi je crois que je partirai à l’extérieur pour vomir tout ce que j’ai dans l’estomac. C’est fou d’aimer quelqu’un à ce point-là. Mais c’est encore plus dégénéré d’être responsable d’une rupture qu’on ne souhaitait pas le moins du monde. Peut-être que c’est ça que Dwayne a ressenti. S’il dit vrai, il n’a jamais voulu mener à bout ce pari, et est tombé amoureux d’elle malgré les circonstances. Je déteste ce type. J’ai envie de le massacrer, et de le renvoyer à l’autre bout de la planète. Alors lui ressembler ? Hors de question. Même si elle ne veut plus de moi, je me battrais jusqu’au bout, je ne partirais pas loin d’ici. J’essaierai de réparer mon erreur, même si ça me coûte un bouquet de fleur par jour pendant trente ans. La peur cisaille mes entrailles, mais j’arrive quand même à élever à nouveau la voix. … « Et je… » je sers sa main un peu plus fort « Elle m’a embrassé. Et j’ai fait la même chose pour lui dire au revoir. » Je lâche sa main, prêt à reçevoir une gifle. Dans mon esprit c’est comme ça que je le voyais : une baffe et un « c’est fini entre nous ». Mes yeux larmoyants ne savent même plus où se poser. J’ai tellement mal que j’ai envie de me frapper la tête contre les murs du gymnase. Ça ferait tâche quand même pour les basketteurs du coin, mais c’est le cadet de mes soucis. Avant qu’elle ne dise quoi que ce soit, je reprends mes explications. Je ne peux pas rester là-dessus, je ne peux pas courir le risque qu’elle pense que je vais la laisser ou bien que ces deux gestes étaient des gestes amoureux. «Je sais que tu vas avoir du mal à me croire maintenant, mais je t’aime. Ce baiser ne voulait rien dire. Enfin si, c’était un « au revoir » mais absolument pas un geste amoureux. Je ne sais même pas pourquoi j’ai fait ça, mais je sais que tu es la seule que je veux à mes côtés. » Je n’ajoute rien, attendant cette fois-ci de voir sa réaction. Enfin non, je n’ai pas envie de savoir comment elle va le prendre, je n’ai pas envie de connaître la suite. Je ne veux pas la voir s’en aller. Pas maintenant. Jamais. Je veux pouvoir l’embrasser, la prendre dans mes bras, faire l’amour avec elle, la rassurer quand elle ne va pas bien et la féliciter quand elle connait un succès. On a encore tellement de choses à vivre tous les deux, et je ne me le pardonnerais jamais si elle me laisse. Je ne me pardonnerai pas du tout d’ailleurs, quoi qu’elle décide. Je défais quelque peu ma cravate, me sentant terriblement mal. Je suis blanc comme un cachet d’aspirine, ça ne doit pas être bien beau à voir.


Revenir en haut Aller en bas
L. Sharly-Rose Princeton

Reine de pique . undisclosed desires in my heart.

L. Sharly-Rose Princeton


I made a huge mistake.. # Sharly Vide
MessageSujet: Re: I made a huge mistake.. # Sharly I made a huge mistake.. # Sharly EmptyDim 28 Aoû - 8:22


I made a huge mistake.. # Sharly Tumblr_lpca85Kfbd1r0maj4o1_500
Je ne peux cesser de t'aimer !


Je me sentais affreusement mal d’avoir mentit à Oakley maintenant. Parce qu’oui, je lui avais un peu menti en ne lui parlant de la fameuse nuit où j’avais été agressé. De cette nuit où j’avais faillit me faire violer par une bande d’hommes dans une petite ruelle de Phoenix. J’essayais d’oublier cette nuit surtout lorsque je rentrais seule chaque soir. J’avais peur du moindre petit bruit, je regardais toujours derrière moi et je me baladais toujours avec une bombe pour les agressions. Ça avait fait naitre en moi une panique qui n’arrivait qu’à la fin de mon service. J’essayais de garer ma voiture le plus près et de ne jamais prendre des raccourcis par des petites ruelles. Mais dans l’histoire, je n’avais rien eu car Dwayne avait été là. Il avait maitrisé les trois hommes et m’avait sortit de l’Enfer. Il n’avait pas eu peur, et avait foncé droit dans le tas. Tout ça, Oakley ne le sait pas. Quand je suis rentrais plus tard, j’ai simplement dit que je faisais un plus long service parce qu’il y avait du monde. Chose que je faisais souvent pour me faire une meilleure paie. Chose qu’on aurait besoin avec l’arrivée du bébé. Je ne voulais pas penser au bébé, pas maintenant. Avec ce mensonge, j’avais protégé Oakley. On avait eu droit d’horribles choses ces derniers jours que je ne voulais pas en remettre avec une agression. Ça ne valait pas le coup. Ça l’aurait fait se sentir impuissant à cause de son fauteuil. Et je ne voulais pas qu’il se tracasse de moi. Il avait besoin de toutes ses forces pour arriver à marcher de nouveau. Enormément de forces pour sortir d’un fauteuil. Surtout que je me rappelle qu’il m’avait dit qu’il me donnerait un garde du corps si un jour, il m’arrivait quelque chose. Je n’en voulais pas. Me faire suivre constamment par une immense armoire qui ne sourit pas est pour moi inconcevable. Ma main arrive jusqu’à sa bouche où il y dépose ses lèvres. Ce contact est si doux et si pure. Qu’à chaque fois, ça me met dans un état impossible. J’aurais pû l’embrasser et le faire chavirer sur les gradins en continuant avec un baiser langoureux. J’aurais pû joué à la pom-pom girl amoureuse de son sportif adoré. Mais je n’avais pas la tête à ça. Et je l’eu encore moins quand j’aperçus une larme coulé sur la joue d’Oakley. Ce n’était pas vraiment bon signe. Avec ma main, je vins délicatement essuyer cette larme. Je n’aimais guère le voir pleurer car ça me rendait malheureuse.

L’attente est insupportable. J’ai l’impression d’être dans l’un de ses films d’horreur où une personne va mourir. Mais personne ne sait qui à part le serial killer, il prend tout son temps. Que vous avez encore plus de mourir et de la souffrance qu’il pourra vous subir. Pourquoi il attend. Je sais, je suis folle de vouloir savoir les choses immédiatement. Seulement, rien ne sert de retarder l’échéance. Autant que ça soit tout de suite, maintenant que je me doute de quelque chose. « Et je… » Il sert ma main un peu plus fort. Surement pour se donner du courage et de la force. Le moment fatidique va arriver. Le moment où je vais connaître la réponse, où je vais savoir ce qui va passer. Est-ce que je serais à nouveau célibataire avec le cœur en miette et un enfant ? Est-ce que je saurais une fiancée trahit ? Est-ce que je serais une femme comblée ? tant de questions et pour l’instant, aucune réponse. «Elle m’a embrassé. Et j’ai fait la même chose pour lui dire au revoir..» Je ne bouge plus, je suis comme paralysée par ce qu’il vient de dire. Il lâche ma main. Qu’elle l’embrasse, j’aurais compris. Mais c’était d’entre qu’il l’avait fait lui aussi. Il ne l’avait pas repoussé, non il l’avait fait aussi. Je me sentais trahit. Moi qui pensais que je n’aurais jamais le droit à telle chose avec lui. Je tremblais et pas seulement, j’avais envie de vomir. J’avais envie de frapper sur quelque chose, non plutôt sur quelqu’un, sur elle. Je me levais et me mit à marcher. Mais je me stoppais. Je le regardais, les larmes dégoulinaient de ses yeux. Il se sentait mal pour ce baiser. Cependant, pour moi, c’était pire. J’avais déjà souffert une fois de ça et j’avais cru que ça ne recommencerait jamais. Qu’avec Oakley, les choses se passeraient bien et sans encombre. Je m’étais trompé, que je m’étais trompé pour Dwayne. Je faisais toujours cette erreur fatale de m’attacher au mauvais gars. «Je sais que tu vas avoir du mal à me croire maintenant, mais je t’aime. Ce baiser ne voulait rien dire. Enfin si, c’était un « au revoir » mais absolument pas un geste amoureux. Je ne sais même pas pourquoi j’ai fait ça, mais je sais que tu es la seule que je veux à mes côtés.» J’étais de dos et j’avais écouté sa remarque. Il disait m’aimer et que ce n’était qu’un au revoir avec cette fille. Mais qui me disait que c’était vrai, qu’en sa présence, il ne recommencerait pas une deuxième fois. Il aurait pû simplement l’embrasser sur la joue et nous ne rien faire. Je pose une main sur mon ventre et retiens mes larmes. Je ne veux pas pleurer, pas à cause de ça. Alors je me mets à courir. Je cours dans le bâtiment jusqu’à arriver dans les vestimentaires. Du moins, c’est ce que je pense. Je frappe contre un casier puis un autre et encore un autre. le bruit raisonne dans la pièce. Ça n’atténue pas ma douleur. Non. Cette fois, c’est mes deux poings qui frappent d’un seul coup le casier. Si fort que le casier s’ouvre et fait tomber des vêtements. Je ne ramasse rien et me contente d’avancer encore. Les douches se dessinent devant moi. J’entre et me laissais glisser sur les carreaux gelés. Si j’avais été à la maison, j’aurais allumé l’eau pour qu’une eau gelée dégouline sur moi. Il disait m’aimer et que j’étais la seule à ses côtés. Je ne savais plus. Ce que je savais, c’est que je l’aime. Je pose mes mains du coté de ma tête et la laisse tomber sur mes genoux. « T’es qu’une idiote Sharly. Une pure idiote. » Je me parlais à moi-même. Je ne sais pas pourquoi mais je le faisais souvent. Peut-être pour évacuer tout ce que j’avais sur le cœur. Moi qui avais tant fait attention avec Dwayne afin de ne pas arriver dans une telle situation. De mettre entre lui et moi des limites pour éviter de nous faire commettre une gaffe que je ne voudrais pas. Voilà que c’était Oakley qui l’a faisait avec l’une de ses exs. Je me demandais si j’avais bien réagit en laissant seul Oakley dans la salle. C’était la meilleure chose que je faisais, si j’étais resté, j’aurais sortit des choses pas très gentilles et je ne voulais pas. Il me fallait un moment de paix, de calme pour réfléchir. Oui, j’avais besoin de réfléchir car il venait de tout remettre en question. Je ne savais plus ce qui avait été vrai ou non. Si quand il disait m’aimer, c’était vrai ou c’était simplement de la pitié. Et cette fille, elle ne le laisserait surement pas. Pas après avoir eu un baiser. Car un baiser pour moi, n’est jamais un aurevoir. C’est comme si j’aurais embrassé Dwayne qu’aurait dit Oakley. Il aurait fou de colère, on se serait disputé et il l’aurait mal pris. Et bien moi, c’était pareil.

Revenir en haut Aller en bas
https://valleysun.forumsactifs.com
Oakley E. Wilson


Oakley E. Wilson


I made a huge mistake.. # Sharly Vide
MessageSujet: Re: I made a huge mistake.. # Sharly I made a huge mistake.. # Sharly EmptyDim 28 Aoû - 9:58


I made a huge mistake.. # Sharly Tumblr_lnowjbw4Rb1qauvgjo1_500

Je ne veux pas te perdre…



C’était dit. Je m’étais juré d’être toujours honnête avec elle, de ne jamais rien lui cacher. Pourtant, la tentation était énorme. De mon point de vue, ce baiser n’était pas du tout synonyme d’une envie de partir et de laisser ma fiancée derrière moi. Alors, j’aurais pu lui mentir. J’aurais pu dire tout autre chose et éviter ce remue-ménage. Eviter qu’elle ne veuille plus de moi, qu’elle soit déçue et blessée. Mais je ne pouvais pas me taire. La vérité finie toujours par ressortir d’une manière ou d’une autre, et je refusais d’être le genre d’homme qui n’assumait pas ses responsabilités. Je ne le tolérerais pas. Seulement, la vérité ça a un prix. Et ce que je dois payer aujourd’hui c’est de la déception dans son regard, ainsi qu’une envie peut-être de me laisser et partir loin de moi. C’est atroce, mon cœur est en train de se déchirer en mille morceaux, et je n’ose même pas imaginer ce que Sharly ressent. Je la suis du regard quand elle se lève, et je tremble malgré moi. Mes yeux si verts étaient tellement embués par les larmes que leur couleur était indescriptible. Pour la première fois de ma vie, j’ai mal pour une fille. C’est de ma faute, je le sais. Mais j’aurais beau me le répéter cent fois, ça n’atténuera pas ma douleur. Au contraire, ça ne fait que l’augmenter. J’attends désespérément qu’elle réagisse, même si c’est pour m’insulter. Elle pourrait même me frapper, je la laisserais faire. De toute façon, je ne mérite pas mieux. Mais à la place, elle se tait. Le silence est insupportable, et je m’apprêtais à y mettre fin quand elle se mets à courir. Là, mon cœur s’affole d’autant plus, je ne veux pas qu’elle fasse de conneries à cause de moi. « Sharly…! » Dans le feu de l’action, je me lève précipitamment du gradin pour courir à sa poursuite, mais je tombe face contre terre presque aussi rapidement. J’avais complètement oublié ma condition physique, et on décide de me le refaire savoir d’une bien triste façon. Le poing au sol, les larmes un peu plus nombreuses sur mes joues à chaque secondes, je n’entends rien d’autre que le bruit de ses pas. Je ne suis pas un suicidaire dans l’âme, mais franchement j’avais envie de me pendre. Qu’on m’étripe sur place et qu’on me donne à manger à je ne sais quel fauve africain. La peur retourne complètement chacun de mes organes, et je ne peux rien faire pour l’arrêter. J’aurais dû mourir lors de cet accident de voiture. Si j’y étais resté, Sharly aurait pu construire sa vie sans moi gardant avec elle l’image de quelqu’un qui ne lui avait jamais fait de mal. Je ne valais pas mieux que tous les autres, voilà très certainement ce qu’elle devait penser. Et c’était sûrement vrai. Je ne pouvais pas revenir en arrière, et Dieu seul sait combien j’aurais aimé le faire pourtant. Je serais très certainement resté là si je n’avais pas entendu un bruit métallique.

Ça m’inquiétait. Elle était en train de frapper sur quelque chose et je ne savais pas sur quoi c’était. Pire encore, je ne savais pas ce qu’elle comptait faire d’autre. J’essuie mes larmes d’un geste brusque et me tourne pour récupérer mes béquilles. Je les saisis et me redresse. En moins de deux secondes, j’arrive à me mettre debout et je commence à vadrouiller de façon complètement maladroite vers la direction qu’elle a emprunté. J’espère tout simplement qu’il n’y a pas mille salle derrière la porte qu’elle a franchi, parce que je ne suis pas sûr de pouvoir courir aussi vite qu’elle. J’ai plutôt une allure de chien avec une patte déglinguée. Enfin bref, je me retrouve dans les vestiaires, et il n’y a aucun doute sur le fait qu’elle soit passée par là. Il suffit de voir le casier ouvert et les vêtements éparpillés au sol pour comprendre que c’est à ces boîtes métalliques qu’elle s’en est prise. Mon cœur se resserre à nouveau, et espère qu’elle n’est pas blessée. J’entends alors un bruit sourd venir d’un autre endroit. « T’es qu’une idiote Sharly. Une pure idiote. » J’avais entendu cette phrase, même si à cause de la distance c’était plus un murmure parvenu à mes oreilles. Je me mords la lèvre jusqu’au sang, et finalement avance à pas de loup vers l’endroit en question. Les douches. Je la vois par terre, et je suis soulagé de constater qu’elle semble aller « bien ». Physiquement parlant bien sûr, parce que psychologiquement ce n’est pas du tout la même chose. J’aurai dû partir, et la laisser tranquille. Si les rôles étaient inversés, je préférerais rester seul, mais d’un autre côté je prendrais également très mal le fait d’être abandonné. Il fallait que je me batte pour lui faire comprendre que mes sentiments pour elle étaient réels, et que je n’étais pas un hypocrite qui lui avait donné de faux espoirs depuis deux ans. Je pose mes béquilles, et m’agenouille au sol. Je la rejoins au bout de quelques secondes. Doucement, je passe ma main sous son menton et l’oblige ainsi à me regarder dans les yeux. « Tu n’es pas une idiote. C’est moi l’abruti. » Je m’apprêtais mentalement à recevoir le pire de sa part. Et pourtant, je l’enlace avec mes bras quand même. Elle allait sûrement vouloir se débarrasser de mon étreinte, et de ce fait mes bras se serrèrent suffisamment autour d’elle pour qu’elle ne puisse pas en partir. J’étais forcément plus fort qu’elle, et comme nous étions au sol elle ne pouvait pas me faire tomber plus bas. Je ne sais pas ce que je cherchais exactement en faisant ça. Je crois que j’avais envie qu’elle se débatte, qu’elle gueule à mes oreilles, qu’elle rejette toute sa frustration et qu’elle me fasse bien savoir que j’étais un salaud. Ça ne servait à rien qu’elle rumine ça sans me le dire. Je voulais que ça sorte, qu’il n’y ait pas de « non –dits » entre nous, que je sache tout ce qu’elle pensait. La connaissance c’est le pouvoir, non ? Il fallait qu’elle me dise tout ce qu’elle avait en tête afin que je puisse essayer de la rassurer et de répondre à ses questions. Je ne la lâcherais pas tant qu’elle n’aura pas tout déballé. Et la connaissant elle risque de ne pas se laisser faire si elle se sent encerclé par mes bras. Son parfum parvient jusqu’à mes narines, et l’envie de pleurer revient au galop. Je ne le fais pas cependant, j’ai quand même une petite fierté et j’estimais avoir assez déversé de larmes pour aujourd’hui. Je l’aime, bon sang ce que je peux l’aimer. Elle a toutes les raisons du monde de m’en vouloir et de penser que je ne l’aime pas, mais rien que l’idée qu’elle mette en doute ces paroles-là me détruit. J’avais fait ce que j’avais peur que Dwayne et elle fasse, et je ne méritais pas qu’elle me pardonne, pourtant je l’espérais. « Je suis tellement désolé. Mais je t’en supplie ne me laisse pas.. » Je n’ai jamais aimé supplier les gens, mais là c’était différent. J’ai besoin d’elle et de son amour, et qu’importe si pour les récupérer je dois être traîné dans la boue. Je le ferais sans l’ombre même d’une hésitation. Elle représente tout ce que j’ai de plus précieux, et je me vois mal me réveiller tous les matins sans elle à mes côtés. Le pire serait que Dwayne arrive à en profiter pour m’assassiner. Il serait bien capable de mettre en avant son sauvetage héroïque et de faire un parallèle avec mon dérapé monumental. Je serais incapable de supporter la vue de ces deux-là main dans la main.


Revenir en haut Aller en bas
L. Sharly-Rose Princeton

Reine de pique . undisclosed desires in my heart.

L. Sharly-Rose Princeton


I made a huge mistake.. # Sharly Vide
MessageSujet: Re: I made a huge mistake.. # Sharly I made a huge mistake.. # Sharly EmptyDim 28 Aoû - 11:06


I made a huge mistake.. # Sharly Tumblr_lns10yds0Y1qhebpko1_500
Je ne peux cesser de t'aimer !

Tout ce qui ne nous tue pas, nous rend plus fort. Belle citation d’une personne qui n’a jamais du être dans ce genre de cas. C’est bien facile de dire cela quand on a une vie toute rose sans jamais voir apparaître une pointe de noir. C’est vrai qu’on le dit. Mais quand, ça arrive, quand ça nous frappe en plein visage comme une bonne claque. Là, on se rend compte que ce n’est pas aussi facile. Qu’on aurait mieux fait de ne pas penser à cette citation et de ne jamais l’avoir lu. Car oui à force, on prend de la graine, on s’endurcit. Cependant, ça fait toujours aussi mal. La peine et la souffrance n’ont pas d’armure, ni de bouclier, pour ne pas nous toucher. Et ça nous frappe au moment où s’y attendait le moment. Au moment où quelque chose de merveilleux se passe dans votre vie. C’est là que la noirceur de la vie arrive. Quand votre ciel est d’un bleu impeccable sans aucun nuage à l’horizon à part du bleu. C’est là qu’un énorme nuage gris foncé fait son apparition et produit une averse qui vous trempe jusqu’à l’os. Dans certaines situations, à certains moments, on n’a plus de mots. On n’a cette sensation d’être totalement muet. On ne peut pas parler, ni sortir la moindre phrase. Le choc vous coupe la langue d’un seul coup. Et ce qui c’était passé. Pas de mots. Pas de son. Pas de geste. Ah si juste un : la fuite. Le truc le plus lache de tous. Pourtant, c’est ce que je venais faire et ce que je ne regrettais pas. « Sharly…! » Mon prénom criait à l’arraché de produit aucun effet sur mon corps. Il a besoin de courir, de retirer le venin en fuyant. Je savais pertinament qu’il ne pourrait pas me servir et c’est pour cela que je l’avais fait. Je saurais au moins tranquille pendant quelques minutes. On ne pense jamais au pire des cas. Jamais une seule seconde, je n’avais imaginé Oakley me tromper. Pour moi, ce verbe n’existait pas et n’existerait jamais tant que je serais avec lui. Il avait bien compris que j’avais souffert dans le passé et ne voudrait jamais me refaire cela. Et bien, je m’étais trompé. Un homme reste un homme. Un homme ne peut pas refuser une jolie fille. Il ne le pourra jamais surtout quand celle annonce qu’elle est amoureuse de lui. Un homme peut-il aimer qu’une femme ? Peut-il lui donner corps et âme jusqu’à la fin de sa vie ? C’est ce qu’on aime penser. Mais les contes de fées n’existent pas, mais pas du tout. Pendant un instant, j’y avais cru. J’avais vu de l’espoir, là où je n’en avais jamais vu. J’avais cru à un bonheur sans faille, sans drame, sans foutu bordel. Le bien se combine toujours au bien. Sans mal, il n’y a pas de bien. Sans bien, il n’y a pas de mal. L’un de va pas sans l’autre, et inversement.

Les douches d’un vestiaire d’hommes. Ce n’est pas très glorieux. Mais c’est le premier endroit que j’avais trouvé et qui me semblait propice à mon état. J’aurais aimé avoir une chanson déprimante pour accorder avec mon état. Je ne sais pas pourquoi j’écoute ce genre de chansons quand ça ne va pas. Je devrais plutôt faire le contraire et avoir une chance motivante pour me soulager. Mais non. Un paradoxe étonnant qui la plupart du temps me soigne. Seulement, là, pas de chanson. Juste moi en tête à tête avec moi-même pour essayer de lui pardonner. Un pardon pas aussi important que si elle avait couché avec elle. Là, je crois que je n’aurais pas pû resté. Je l’aurais quitté sur le champ et ça même si je l’aimais. On dit souvent que ça commence par un baiser et ça finit dans un lit. Ah, non, je ne devais pas y penser. Quand cette colère envers Oakley sera « passée », j’irais voir la demoiselle en question. Je veux d’abords voir à quoi elle ressemble et je veux lui montrer de quel bois, je me chauffe. Elle doit comprendre qu’Oakley n’est plus un homme à prendre et qu’elle n’a pas le droit d’embrasser un homme pris, que ça ne se fait pas. Dans mon esprit, ça ne se fait pas. Cependant, pour des gens, ce n’est pas grave. Et ça doit être son cas puisqu’elle l’a fait. En sachant peut-être pas qu’Oakley était fiancé mais elle l’a fait. J’entends le glissement de quelqu’un qui vint vers moi. Je ne relève pas pour autant la tête. Surtout que les larmes se sont emparées de moi et que je n’arrive plus à les arrêter. Sa main passe sous mon menton et m’oblige à le regarder dans les yeux. je n’en ai pas envie mais sa main bloque mon menton. «Tu n’es pas une idiote. C’est moi l’abruti. » Il me prend dans ses bras et me serre. J’essaye d’en sortir car je n’en ai pas envie, vraiment pas envie. Ce n’est pas vraiment le moment pour des gestes tendres. J’essayais de m’enlever de ce piège mais je n’étais pas assez forte. Et il ne voulait pas me laisser sortir. Il le faisait exprès pour que je m’énerve et que ça parte en vrille. Je tournais ma tête à l’opposé de la sienne me contentant d’observer le mur. «Je suis tellement désolé. Mais je t’en supplie ne me laisse pas.. » Si j’avais voulu le laisser, je serais partir du bâtiment et je me serais rendu dans un endroit il aurait pas pû venir me chercher comme chez ma meilleure amie. C’était peut-être ça que je devais faire. Passer un petit bout de temps chez elle pour me remettre de ça, faire le point sur moi, sur nous, sur notre avenir. Ah quoi ça servirait à rien. Puisque je devrais entendre à longueur de journée ma meilleure amie me dire de le pardonner, que ce n’était qu’un baiser et que nous formions le plus beau des couples. Non, je devais affronter cela comme une grande. Comme la femme que je suis devenue. Je suis devenue forte et franche, têtue. C’était plus fort que moi, je n’y arriverais pas là. J’étais au bord d’une falaise, prête à me jeter dans le vide pour ne plus ressentir cette peine. Si je le quittais, je n’irais jamais dans les bras de Dwayne pour évacuer ma douleur. Je ne ferais jamais une telle chose. Je ne suis pas assez cruelle pour Oakley et pas assez méchante pour faire imaginer des trucs à Dwayne. J’irais dans les bras de n’importe quel gars. Je m’enfuirais avec lui et ne dirait jamais plus les mots « je t’aime ». Je recommencerais à être la Sharly entre Dwayne et Oakley. La Sharly qui n’a que faire des hommes et de leurs sentiments. Une fille totalement lamentable mais qui ne serait que le résultat de deux désastreuses relations amoureuses. Au bout d’un certain temps, je réussis à passer sous les bras d’Oakley. Ça m’avait pris du temps mais je l’avais fait. Je me mis sur mes deux jambes regardant toujours les carreaux bleus des douches. « Comment tu as pu me faire ça ? Comment ? » Ma voix était douce pour l’instant avec une pointe de colère. Je ne m’importais pas trop, mais très vite, mon sang se mit à bouillir. « Je t’ai toujours fait confiance car je savais que tu n’étais pas comme les autres, que tu étais différent. Pourtant, tu as fait comme tout ces crétins qui trompent leurs fiancées avec une ex. tu ne vois pas mieux et ça même si c’était un baiser. » Là, ce n’était plus ma voix douce et calme mais bien une voix pleine de colère et tristesse. Les mots se mélangeaient à mes larmes qui dégoulinaient sur mes joues. Je n’arrivais même plus distinguer les carreaux des uns des autres, je ne voyais qu’une masse de bleu marine. « Je ne vais pas partir mais comment je pourrais te faire confiance après ça. Tu m’as trahit. Et le pire, j’ai bien cru que c’était de ma faute quand je t’ai vu dans un sale état hier et aujourd’hui. J’ai cru que j’avais fait quelque chose de mal. Moi qui pensais te protéger, t’aider en te cachant la raison de mon retour très tard à la maison l’autre jour. Et bien, je me trompais. »

Revenir en haut Aller en bas
https://valleysun.forumsactifs.com
Oakley E. Wilson


Oakley E. Wilson


I made a huge mistake.. # Sharly Vide
MessageSujet: Re: I made a huge mistake.. # Sharly I made a huge mistake.. # Sharly EmptyDim 28 Aoû - 21:43


I made a huge mistake.. # Sharly Tumblr_lqmahbuV3Z1qbdfu2o1_500

Je ne veux pas te perdre…



Je la sers dans mes bras, un geste certes affectueux mais visant surtout à l’énerver, à lui faire lâcher ce qu’elle pense à voix haute. Elle se débat vainement dans un premier temps, et puis soudainement elle arrive à se détacher de mon étreinte. Mon regard la suit, et je reste assis par terre. Mes yeux brillent, je sais que d’une manière ou d’une autre ce conflit arrive à son apogée. J’observe le sol silencieusement, attendant qu’elle me parle. Je ne sais pas pourquoi, mais à cet instant je repensais à la première fois où je lui avais avoué l’aimer. Je n’avais pas reçu de réponse de sa part à l’époque, mais ça m’était égal. Il m’avait suffi d’observer ses yeux pour comprendre qu’elle ressentait elle aussi quelque chose. J’avais toujours accepté son manque d’assurance vis-à-vis des hommes, et si elle ne m’avait jamais déclaré à voix haute ses sentiments ça ne m’aurait pas choqué. Je m’y était habitué, et je l’aimais trop pour exiger d’elle quoi que ce soit. Tant qu’elle restait avec moi. Ce soir-là donc, je m’étais jeté à l’eau. Pour la première fois de ma vie, j’avais prononcé les mots « je t’aime ». Chose que je n’avais jamais dite, même à ma mère. Asilys n’avait jamais entendu cela, quand bien même elle l’avait attendu désespérément. Ce baiser ne changeait rien pour moi. C’était plutôt un mot d’excuse, je lui demandais de me pardonnais d’avoir pu lui faire autant de mal. Une maigre compensation, mais la seule que j’avais été apte à lui donner. Et jamais je ne recommencerai. Peut-être tout simplement parce que jamais je ne serais à nouveau en couple. C’était soit Sharly, soit personne. Je ne m’étais jamais pris la tête avec les filles avant, et quand j’en croisais une dans la rue tout ce que je pouvais envisager c’était une nuit sympa. J’avais mis 25 ans à croire en l’amour. Pour moi ce n’était qu’une illusion, une belle histoire pour les enfants. Je m’étais amèrement trompé. Mais finalement je me demande si je n’aurais pas préféré ne jamais connaître ce sentiment. Parce que, malgré tout le bonheur quotidien qu’il m’a donné depuis deux ans et demi, il me fait affreusement mal aujourd’hui. Je ne vois pas l’intérêt de nous faire connaître un état de liesse pour nous le retirer après.
« Comment tu as pu me faire ça ? Comment ? » Je baisse les yeux, je n’avais pas de réponses pertinente à cette question. Tout ce que je savais c’était que je n’avais jamais voulu lui faire du mal, que j’avais merdé. Il n’y avait pas d’explication amoureuse ou même rationnelle. « Je t’ai toujours fait confiance car je savais que tu n’étais pas comme les autres, que tu étais différent. Pourtant, tu as fait comme tout ces crétins qui trompent leurs fiancées avec une ex. tu ne vois pas mieux et ça même si c’était un baiser. » Je m’étais relevé à mon tour. Ce qu’elle me disait me faisait souffrir, mais je ne pouvais m’empêcher de penser que je le méritais. J’étais responsable de ce qui était en train de se passer maintenant, et je devais avouer que je n’avais pas fait mieux que mes semblables. C’est avec stupéfaction que je réalisais que ce que j’avais fait n’était pas une erreur. C’était pire que ça. Une calamité, un truc effroyable. Je ne serais jamais allé plus loin qu’un baiser. D’ailleurs, ce n’était même pas un vrai baiser. Nos lèvres s’étaient juste frôlées, l’espace de deux secondes. Mais c’était déjà trop. Même si je ne la contredisais pas, voulant assumer pleinement mes responsabilités, j’avais encore du mal à accepter un mot aussi fort que « tromperie ». « Je ne vais pas partir mais comment je pourrais te faire confiance après ça. Tu m’as trahit. Et le pire, j’ai bien cru que c’était de ma faute quand je t’ai vu dans un sale état hier et aujourd’hui. J’ai cru que j’avais fait quelque chose de mal. Moi qui pensais te protéger, t’aider en te cachant la raison de mon retour très tard à la maison l’autre jour. Et bien, je me trompais. » S’en était trop. Si elle cherchait à me piquer et à m’énerver sur ce coup-là c’était gagné. Ça faisait plus d’une semaine que j’attendais qu’elle me fasse des aveux et qu’elle me confie enfin ce qui lui était arrivé. Et tout ce qu’elle trouvait à me dire maintenant c’était qu’elle m’avait caché quelque chose pour mon bien. Je ne voyais pas en quoi ça pouvait être bénéfique. Oui, je me suis inquiété, oui j’ai eu mal de savoir que j’étais incapable de la protéger de quoi que ce soit avec mon fauteuil, mais me mentir était encore pire. Elle était en train de me parler de confiance alors qu’elle n’en avait même pas eu assez pour me dire la vérité. Je recule, le visage renfermé. Je comptais partir. Après tout, elle me faisait clairement comprendre que jamais elle ne pourrait avoir confiance en moi. Or, si il n’y a plus de confiance dans un couple, ce n’est pas une relation digne de ce nom. Je refuse qu’elle reste avec moi pour ne pas me laisser seul ou en espérant que ça ira mieux. J’étais dos à elle et j’avais envie de partir sans me retourner. Mais d’un autre côté il fallait que je sorte quelque chose, que je me défende. Alors je me retourne, pas énervé, seulement attristé. « Non non, tu avais raison. C’est vrai que c’était tellement plus sympa d’entendre de la bouche de ce salaud que tu avais faillis te faire violer et qu’il était l’ange gardien qui t’a sauvé. Tu vois, tu me parles de confiance, comment je dois prendre le fait que tu m’as menti ? » Je soupire, sens la boule dans ma gorge grossir et me faire mal. «…Tu sais… Si je comptais recommencer ou si je pensais que ça pourrait se reproduire, je ne t’aurais rien dit. T’aurais pu manquer de confiance en moi si je t’avais caché tout ça. Je t’aime, et je ne cesserai jamais de t’aimer. Mais je refuse que tu restes avec moi par pitié. Ça ne sert à rien et ça me fera plus de mal qu’autre chose. Alors... Je préfère… » Je n’arrive pas à le dire. « rester seul ». Foutaise. C’est la dernière chose que je veux. J’ai juste besoin de me réveiller de ce cauchemar, de voir qu’elle est endormie prêt de moi, souriante. Mais j’aurais beau me pincer ça n’arrivera pas puisque tout ça est bien réel. Ma main droite tremble, et j’ai encore plus la trouille qu’avant de lui avouer ce que j’avais fait. J’ai l’air perdu, et je décide d’avancer loin d’elle. Je ne sais pas exactement où je vais aller, ce que je vais faire, mais je crois que ça ne présage rien de bon. Je traverse à nouveau les vestiaires, et voit les vêtements du casier dans le même état que tout à l’heure. J’aurais dû continuer mon chemin et partir me faire écraser par une voiture, mais je décide de ranger ce bordel. Je m’agenouille, et commence à plier chaque vêtement. Mes lèvres bougent toutes seules, je me retrouve à prier. Ça faisait un bail que je n’avais pas fait ça. J’ai toujours cru en Dieu mais je n’ai jamais été un pratiquant. Mais là, j’avais fortement besoin de croire en quelque chose, d’espérer. Une fois tous les vêtements pliés, je me relève tant bien que mal et range le tout dans le casier. Je referme le casier, même si il semble plutôt amoché. Je laisse ma main sur ce dernier, et ma tête vient bientôt la rejoindre. Heureusement qu’aucun athlète ne traîne ici aujourd’hui, parce que j’ai l’air d’une épave noyé sous les larmes. J’étais partagé entre deux idées : celle de ressembler à une loque et d’aller me saouler dans mon appartement, et celle de frapper sur quelque chose, même sur moi. La douleur physique ne pouvait pas être plus imposante que la douleur morale qui m’envahissait. Il n’était pas difficile de me blesser. Il suffisait que je saute d’un muret pour me briser les jambes. C’était ça que j’allais faire tient. Je me traîne difficilement jusqu’au terrain où nous nous trouvions tout à l’heure. Les gradins. Ça suffirait amplement. J’arrive à grimper jusqu’à la quatrième marche. Il me suffisait de trébucher, de cogner contre toutes les marches et d’atterrir par terre.



Revenir en haut Aller en bas
L. Sharly-Rose Princeton

Reine de pique . undisclosed desires in my heart.

L. Sharly-Rose Princeton


I made a huge mistake.. # Sharly Vide
MessageSujet: Re: I made a huge mistake.. # Sharly I made a huge mistake.. # Sharly EmptyDim 28 Aoû - 22:48


I made a huge mistake.. # Sharly Tumblr_lnn7hlIimb1qzsojho1_500
Je ne peux cesser de t'aimer !

Je m’étais énervée et j’avais sortit des choses que je regrettais après coup. Oakley n’est pas comme les autres, loin de là. Et il vaut beaucoup plus que les autres. Quel homme aurait eu le courage de dire la vérité à sa fiancée ? Pas beaucoup. Lui, il l’avait fait. Il m’avait dit la stricte vérité sans rien me cacher sur tout. On a toujours eu confiance l’un envers l’autre. Je n’ai jamais douté de lui mais cependant, maintenant, un petit doute est né en moi. Un doute que je pourrais faire disparaître au bout de quelques jours. Des erreurs, on en fait tous. Plus ou moins importante. Il avait embrassé une fille, ce n’était pas une raison de lui en vouloir jusqu’à la fin des temps. «Non non, tu avais raison. C’est vrai que c’était tellement plus sympa d’entendre de la bouche de ce salaud que tu avais faillis te faire violer et qu’il était l’ange gardien qui t’a sauvé. Tu vois, tu me parles de confiance, comment je dois prendre le fait que tu m’as menti ?» Je ne savais pas qu’il avait vu Dwayne et qu’il s’était parlé. Je ne savais rien de ça car aucun des deux n’avait évoqué cela. Je n’avais pas honte de lui avoir mentit car je l’avais fait avec une bonne intention. Mais mon mensonge ne valait pas ce baiser. Je n’avais pas embrassé Dwayne pour le remercier de m’avoir sauvé. Il ne s’était rien passé entre nous. J’avais mis une barrière entre nous, disant que s’il voulait me voir, ce n’était qu’entre amis et rien de plus. «…Tu sais… Si je comptais recommencer ou si je pensais que ça pourrait se reproduire, je ne t’aurais rien dit. T’aurais pu manquer de confiance en moi si je t’avais caché tout ça. Je t’aime, et je ne cesserai jamais de t’aimer. Mais je refuse que tu restes avec moi par pitié. Ça ne sert à rien et ça me fera plus de mal qu’autre chose. Alors... Je préfère… » J’aurais préféré ne rien savoir et qu’il garde ça pour lui. Au moins, nous ne serions pas là à nous disputer. On avait eu très peu de disputes et elles ne duraient pas plus longtemps qu’une demi-heure. On retombait dans les bras l’un de l’autre rapidement. Mais là, c’était complètement différent. Deux exs entraient dans notre vie et le bordel commençait déjà. Peut-être qu’on n’était pas aussi fort qu’on le pensait. On est peut-être comme tous les autres. Je n’allais pas resté avec lui parce que j’ai pitié non. Je l’aime, je l’aime plus que tout. Et ça qui m’empêche de partir et de le quitter. Je ne veux pas que ça se finisse maintenant, que ça se finisse comme ça. Je ne suis pas prête à le laisser partir. Il est celui pour lequel je veux me battre. J’entends le bruit de ses béquilles et je me retourne immédiatement. Il part voilà ce qu’il fait. J’attends quelque instant avant de le suivre. Il est entrain de ramasser le bordel que j’ai mis dans le vestiaire. Je l’observe et je me sens vraiment bête de lui avoir crié dessus et d’avoir était si cruelle. Seulement, il l’avait voulu. Il m’avait serré pour que je sorte ce que j’avais sur le cœur. Quand il décida d’avancer encore, je suivis ces pas en restant silencieuse. Je ne voulais pas qu’il fasse n’importe quoi à cause de moi. Je ne voulais pas être responsable d’un accident, de son accident. Il retourne sur l’immense terrain et se dirige vers les gradins. Je reste près de la porte. « Je t’ai mentit pour ton propre bien. Tu n’avais pas à te faire du souci supplémentaire. Tu avais besoin d’être fort pour toi et non pas pour moi. Tu avais de besoin de tes forces pour guérir. Je n’ai jamais voulu te blesser en gardant ça pour moi. » Des paroles mêlaient encore à des larmes. Je me laissais tomber au sol comme une vraie loque laissant mes mains frappaient le sol brutalement. Ma tête faillit faire de même, heureusement ça n’arriva pas. Je ne voulais pas qu’il me laisse, qu’il m’abandonne. J’ai besoin de sa présence, de lui car c’est le seul que je veux dans ma vie. C’est mon oxygène, ma raison de vivre. Sans lui, je n’ai plus rien qui me retient ici et nulle part. « Je ne reste pas avec toi avec pitié. Comment tu peux dire une telle chose ? Je t’aime plus que tout, je t’aime que je pourrais mourir pour toi. C’est pour cela que ça me fait mal. Si je t’aimais pas tant, je te laisserais partir et je saurais déjà partit. Mais je suis là. Tu entends, je suis là. » Je n’avais pas pitié de lui, non pas du tout. Et il devait l’entendre, il devait entendre que je l’aime comme une folle. Qu’il est celui que j’aimerais toujours et que je ne cesserais d’aimer. Me relevant avec l’aide du mur, mes genoux me faisaient males. Ils avaient heurté le sol brutalement. La douleur n’avait pas d’importance surtout pas celle-ci. La seule pour l’instant qui me faisait atrocement c’était cette douleur psychologique. Me retournant, je ne pus m’empêcher de lui parler une derrière fois étant donné qu’il avait besoin d’être seul apparemment. « Si tu as envie de rester seul très bien. Mais sache que je suis venue ici pour t’annoncer la plus belle des choses. J’aurais aimé que tu ne le saches pas de cette façon. Et puis non… Je ne veux pas que tu restes avec moi à cause de ça. » Je ne voulais pas qu’il reste avec moi à cause de l’enfant. Je voulais qu’il reste parce qu’il m’aimait et rien d’autre. Il ne voulait pas de pitié, je n’en voulais pas non plus.

Revenir en haut Aller en bas
https://valleysun.forumsactifs.com
Oakley E. Wilson


Oakley E. Wilson


I made a huge mistake.. # Sharly Vide
MessageSujet: Re: I made a huge mistake.. # Sharly I made a huge mistake.. # Sharly EmptyLun 29 Aoû - 0:53


I made a huge mistake.. # Sharly Tumblr_lqe1s6kxHG1qav13vo1_r1_500

Je ne veux pas te perdre…




« Je t’ai mentit pour ton propre bien. Tu n’avais pas à te faire du souci supplémentaire. Tu avais besoin d’être fort pour toi et non pas pour moi. Tu avais de besoin de tes forces pour guérir. Je n’ai jamais voulu te blesser en gardant ça pour moi. » Elle est à la, prêt de la porte. Tandis que moi je trône sur ces gradins, prêt à commettre l’irréparable. Une connerie de plus ou de moins après tout. Je lève les yeux au ciel, absolument pas d’accord avec ce qu’elle vient de me dire. Je sais pertinemment qu’elle croyait bien faire, c’est vrai que les choses ont déjà été assez difficiles pour moi dernièrement. Mais je n’avais pas envie d’être ménagé quand il s’agissait de sa sécurité et de son bien être à elle. Elle ne semblait pas comprendre que je préférais avoir peur pour elle plutôt que d’être bercé dans l’illusion que tout va bien. Je me suis toujours douté que le soir en rentrant chez nous elle courrait certains risques, mais savoir qu’un groupe de mecs répugnants était prêt à la violer me met hors de moi. Et si Dwayne n’avait pas été là ? Elle serait rentrée à la maison détruite. Je préférais éviter que ça arrive, et je ne pouvais le faire qu’en sachant ce qui s’était passé. C’est vrai que j’avais une forte envie de payer quelqu’un pour la protéger, mais je ne le ferais pas si elle ne le désire pas. Par contre, je peux me lever en pleine nuit et aller moi-même la chercher. « Non Sharly. Ce n’est pas comme ça que tu peux m’aider à guérir. J’en ai rien à foutre d’être fort pour moi. Tu crois que quand je me suis levé de mon fauteuil hier c’est à moi que je pensais ? Non, c’était à toi. C’est pour toi que je redouble autant d’efforts, et ça sera toujours comme ça. Je m’inquiète pour toi, c’est vrai, mais tu auras beau me cacher tout ce que tu voudras cette peur qu’il t’arrive quelque chose ne partira pas. » Je ne sais pas finalement ce qui m’avait le plus attristé. Le fait qu’elle ne me dise rien, ou le fait que ce soit Dwayne qui me l’apprenne. Je suis jaloux, ce n’est un secret pour personne, mais là j’avais devant moi un adversaire redoutable. J’avais envie de l’étriper, de lui faire ravaler son sourire à deux francs, mais en même temps il avait sauvé la personne que j’aimais le plus au monde. Sans lui, elle serait peut-être recroquevillée sur elle-même dans notre lit, la peur au ventre. En dépit de toute la haine que j’avais pour son ex, j’étais obligé de lui être reconnaissant. Et c’était le plus fou dans cette histoire. Je sursaute en la voyant se laisser tomber par terre, et je tends mon bras bêtement, comme pour l’empêcher de chuter. Mon cœur bat la chamade contre ma poitrine, je ne l’ai jamais vu dans cet état et ça me tue d’être responsable de sa souffrance. Je ne sais pas si elle s’est fait mal, elle semble plutôt concentrée sur autre chose. « Je ne reste pas avec toi avec pitié. Comment tu peux dire une telle chose ? Je t’aime plus que tout, je t’aime que je pourrais mourir pour toi. C’est pour cela que ça me fait mal. Si je t’aimais pas tant, je te laisserais partir et je saurais déjà partit. Mais je suis là. Tu entends, je suis là. » Une vague de chaleur s’empare de moi, mettant fin à l’ère glaciaire qui s’y était installée quelques secondes plus tôt. C’était exactement ce que j’avais besoin d’entendre. Je murmure un « je t’entends » certainement inaudible pour elle. La culpabilité me ronge de l’intérieur tel un rat qui se serait retrouvé coincé entre mes organes. « Si tu as envie de rester seul très bien. Mais sache que je suis venue ici pour t’annoncer la plus belle des choses. J’aurais aimé que tu ne le saches pas de cette façon. Et puis non… Je ne veux pas que tu restes avec moi à cause de ça. » J’étais à mille lieux de savoir de quoi elle me parlait. Mais ce que je savais au plus profond de moi, c’est qu’elle pouvait m’annoncer n’importe quoi, ça ne serait pas la raison pour laquelle je reste près d’elle. Tout ce dont j’ai besoin de sa part, c’est de l’amour. Le reste n’a aucune importance. Voyant qu’elle commence à partir je redescends de mon gradin, et j’ai bien faillis trébucher sur la dernière marche. Je parviens jusqu’à elle et lâche mes béquilles. Je la reprends une nouvelle fois dans mes bras, mais cette fois-ci ce n’est pas pour qu’elle lâche sa colère sur moi. C’est juste un geste d’affection, une façon pour moi de lui dire que je l’aime et que je veux qu’elle reste ici. Je caresse sa joue en la regardant dans les yeux, et essuie délicatement ses larmes à l’aide de mon pouce. Je me fais du souci pour ses jambes, j’espère qu’elle ne s’est pas trop fait mal. Je me déteste. Elle ne mérite pas tout ça, et j’aimerais pouvoir effacer ce qui s’est produit. Je n’ose pas l’embrasser à pleine bouche, alors je dépose seulement mes lèvres sur sa joue. « Ecoute moi bien Sharly. Je t’aime. Je t’aime comme je n’ai jamais aimé personne. C’est toi que je veux à mes côtés, et si tu me demandes pourquoi je crois qu’on passera la nuit ici. Parce qu’il me faudra bien tout ce temps-là pour arriver à énumérer tout ce que j’aime chez toi. Tu mérites beaucoup mieux que moi, ça je le sais. Mais, à défaut d’être parfait, je suis sûr d’être l’homme qui t’aime le plus sur cette planète. Dwayne peut dire ce qu’il veut, c’est impossible qu’il ressente la même chose que moi. Je refuse de te perdre. » Je passe ma main dans ses cheveux et laisse nos visages à quelques centimètres l’un de l’autre. La curiosité l’emporte, je brûle d’envie de savoir ce qu’elle voulait m’annoncer. Je regrette seulement d’avoir été aussi con, parce que quoi qu’elle ait à me dire, j’imagine qu’elle aurait préféré que ce soit fait dans d’autres circonstances. J’avais tout gâché, et je m’en voulais énormément. Avant qu’elle ne dise quoi que ce soit, je l’embrasse sur le bout du nez. « Quoi que ce soit, ce n’est pas ça qui me fera rester avec toi. Tu peux m’annoncer que tu viens de gagner au loto je suis prêt à te dire de tout balancer par la fenêtre et de simplement venir dans mes bras. J’ai juste besoin de toi. Le reste n’a que très peu d’importance. »


Revenir en haut Aller en bas
L. Sharly-Rose Princeton

Reine de pique . undisclosed desires in my heart.

L. Sharly-Rose Princeton


I made a huge mistake.. # Sharly Vide
MessageSujet: Re: I made a huge mistake.. # Sharly I made a huge mistake.. # Sharly EmptyLun 29 Aoû - 3:54


I made a huge mistake.. # Sharly Tumblr_lns4o87dH11qhebpko1_500
Je ne peux cesser de t'aimer !

Près de la porte, je me trouvais loin de lui. J’aurais tellement voulu courir et le prendre dans mes bras. Lui dire que je voulais effacer tout ça de ma tête et que je voulais reprendre notre vie là où l’on l’avait arrêté. Seulement, se cacher une vérité n’est pas une bonne chose. Il faut savoir prendre les disputes et les moments de malheureux. Il faut arriver à passer au-dessus car c’est cela qui nous rendra plus fort en tant que couple. Si on n’arrive pas à résoudre ce problème, on n’y arrivera pas à en résoudre des biens plus importants. Je me demandais bien ce qui pouvait nous arriver par la suite. On arrivait eu le droit à un accident, à un baiser… je crois que je voyais rien de pire comparer à ça. «Non Sharly. Ce n’est pas comme ça que tu peux m’aider à guérir. J’en ai rien à foutre d’être fort pour moi. Tu crois que quand je me suis levé de mon fauteuil hier c’est à moi que je pensais ? Non, c’était à toi. C’est pour toi que je redouble autant d’efforts, et ça sera toujours comme ça. Je m’inquiète pour toi, c’est vrai, mais tu auras beau me cacher tout ce que tu voudras cette peur qu’il t’arrive quelque chose ne partira pas. » J’ai toujours été comme ça. J’ai toujours pensé aux autres avant de penser à moi. Lors du divorce de mes parents, je pensais plus à l’état de ma mère qu’à moi. À l’école, je m’occupais mes amis avant de m’occuper de moi. Aujourd’hui, je préfère m’occuper d’Oakley en premier. Et bientôt, ça sera de cet enfant qui va grandir en moi. Je crois que penser à l’autre en premier, me permet de ne pas penser à ma peine. Car je souffre autant que les autres et parfois même plus. Mais faire comme si tout allait bien en le cachant à l’intérieur, j’y arrive mieux. C’est ce que j’avais fait avec cette agression. Je ne voulais pas en parler, je ne voulais pas faire revenir des souvenirs douloureux et pleins d’angoisses. Je sais que si j’en aurais parlé à Oakley, je serais tombé en larmes et il se serrait sentit coupable de n’être pas là pour me protéger. Repenser à ça maintenant faisait revenir toutes les sensations. Ces hommes, leurs visages, la façon dont il m’avait plaqué au sol et où il m’avait arraché au sol. Leurs regards pleins de haine et avides de pouvoir me toucher. Je fermais les yeux afin d’enlever cette pensée et je les ouvrais de nouveau en ayant effacé ses pensées de moi. « C’était trop dur Oakley. Trop dur de te dire une telle chose. Je n’avais pas envie de me rappeler ce souvenir si horrible. En ne te disant rien, je voulais aussi faire comme si ne s’était passé. Seulement, j’ai toujours cette peur qui nait en moi chaque fois que je sors de mon lieu de travail. » La vérité, je la disais. J’avais peur de me faire encore agressé. J’avais peur que si ça arrivait une prochaine fois personne ne soit là pour me sauver. Car que Dwayne soit là, ça avait été un coup de chance. Une chance immense que j’avais eue car cette ruelle, personne ne devait la traverser à une heure aussi tardive. J’allais partir, le laisser seul comme il le voulait sans vraiment le dire. Je n’eu fait que deux pas que je sens deux bras venir m’encercler. Cette fois, je ne le repousse pas et je ne me débat pas. Il essuie mes larmes, cependant elles continuent tout de même de couler. Ses lèvres sur les miennes, cette chaleur me réconforte un peu. Je blottis ma tête contre son torse et je me laisse aller. Ce contact me fait du bien et il permet d’aller un peu mieux face à la situation. «…Ecoute moi bien Sharly. Je t’aime. Je t’aime comme je n’ai jamais aimé personne. C’est toi que je veux à mes côtés, et si tu me demandes pourquoi je crois qu’on passera la nuit ici. Parce qu’il me faudra bien tout ce temps-là pour arriver à énumérer tout ce que j’aime chez toi. Tu mérites beaucoup mieux que moi, ça je le sais. Mais, à défaut d’être parfait, je suis sûr d’être l’homme qui t’aime le plus sur cette planète. Dwayne peut dire ce qu’il veut, c’est impossible qu’il ressente la même chose que moi. Je refuse de te perdre.» Il dit exactement les mots qu’il faut. Il a ces mots qui me réconfortent et qui m’aident à avancer. Ces mots qui ne me blessent pas. Et non, je ne mérite pas mieux. Non, car il est celui qu’il me faut. Celui qui me fait rire chaque jour. Celui qui fait chavirer mon cœur à chaque regard et à chaque baiser. Celui qui m’aime comme je suis. Celui qui fait semblant d’aimer ma cuisine même quand elle est horrible. Celui qui me réchauffe quand j’ai froid. Il est celui qui rend ma vie bien meilleur et je ne le remercierais jamais assez pour ça. Il ne fait pas naitre le pire de moi, seulement le meilleure. «Quoi que ce soit, ce n’est pas ça qui me fera rester avec toi. Tu peux m’annoncer que tu viens de gagner au loto je suis prêt à te dire de tout balancer par la fenêtre et de simplement venir dans mes bras. J’ai juste besoin de toi. Le reste n’a que très peu d’importance. » Gagner au loto ne m’aurait pas rendu aussi joyeuse aujourd’hui. Car l’argent, ça m’est bien égal. Non, ce que j’ai à lui dire est mille fois mieux, est mille fois plus extraordinaire. J’attrape sa main et la pose sur mon ventre. Puis dans un murmure, je lui dis. « Je… je suis enceinte. » Trois mots, quatorze lettres et un bonheur fabuleux. Je ne sais pas s’il a vraiment compris ce que je lui ai dis. Parce que ce n’était qu’un murmure et il était un peu saccadé à cause de mes pleures. J’attendais sa réaction. On avait tant parlé de ça, tous les deux. On avait cette envie d’être parent. Mais voilà que ce doux rêve se réalisait

Revenir en haut Aller en bas
https://valleysun.forumsactifs.com
Oakley E. Wilson


Oakley E. Wilson


I made a huge mistake.. # Sharly Vide
MessageSujet: Re: I made a huge mistake.. # Sharly I made a huge mistake.. # Sharly EmptyLun 29 Aoû - 6:48


I made a huge mistake.. # Sharly Tumblr_lqdbd2fAoY1qe8quqo1_500

Je ne veux pas te perdre…



« C’était trop dur Oakley. Trop dur de te dire une telle chose. Je n’avais pas envie de me rappeler ce souvenir si horrible. En ne te disant rien, je voulais aussi faire comme si ne s’était passé. Seulement, j’ai toujours cette peur qui nait en moi chaque fois que je sors de mon lieu de travail. » Si j’avais été là, je crois qu’aucun de ces gars n’en serait sorti vivant. Ca me déchire de savoir qu’elle a vécu une expérience aussi traumatisante que celle-là, que quelques hommes ont failli la toucher d’une manière bestiale et abominable. J’ai envie de la prendre dans mes bras, de lui dire que tout ira bien, que je ne laisserais jamais personne lui refaire tant de mal. Mais je suis toujours perché sur mes gradins. « Je ne veux plus que tu rentres seule à l’appartement. Je mettrais un réveil et je viendrais te chercher tous les soirs où tu travailles. Et n’essaye pas de m’en dissuader, parce que ça ne marchera pas. Je refuse que ça se reproduise et qu’il n’y ait personne cette fois-ci pour t’aider.» J’étais déterminé à le faire, tout comme elle avait été déterminée à installer je ne sais combien de barres dans toute la maison pour faire en sorte que je puisse me débrouiller seul. Elle compte beaucoup trop à mes yeux pour que je la néglige et que je la laisse mettre sa vie en danger. Elle ne peut pas se battre contre plusieurs hommes, surtout vu la différence de carrure. Et belle comme elle est, des gens malsains n’hésiteraient pas à s’en prendre à elle à quatre heures du matin. J’étais finalement descendu de mon perchoir pour la rejoindre avant qu’elle ne s’en aille. Les larmes coulent toujours sur son visage, mais cette fois-ci je suis là pour essuyer chacune d’elles. Elle aurait une bonne nouvelle en stock, et je n’ai absolument aucune idée de ce qu’elle va m’annoncer. Je ne la perds pas du regard, curieux de comprendre ce qui se passe de nouveau dans sa vie. Dans notre vie finalement, puisque tout ce qui la touche elle me touche forcément. La seule chose qui arrive à me faire patienter, c’est de savoir que c’est quelque chose de merveilleux. Si elle m’avait juste dit avoir quelque chose à m’annoncer, j’aurais certainement paniqué, craignant le pire.

« Je… je suis enceinte. » Mon regard se fige, mon cœur s’arrête de battre l’espace de deux secondes. J’ai l’impression d’avoir mal entendu, d’avoir rêvé. Elle a dit ça tellement doucement, et mêlé à ses pleurs que je ne peux pas être certain d’avoir compris ce qu’elle venait de m’annoncer. Peut-être mon esprit me jouait-il des tours, me faisant entendre quelque chose que je désirais depuis longtemps maintenant. Je la regarde perdu, avant de réaliser que ma main est toujours sur son ventre. Plus de doute possible, la coïncidence serait trop grande. Je ne sais plus où j’en suis, j’ai du mal à réaliser ce qui m’arrive, ce qui nous arrive. Mes yeux se remplissent d’eau instantanément, et un large sourire se dessine sur mon visage. Je pleure, certes, mais cette fois ça n’a rien à voir avec les larmes précédentes. Celles-ci sont imprégnées d’une joie infinie, d’un bonheur que je n’espérais même pas toucher du doigt un jour. Je vais être papa. Cette phrase se répète dans ma tête un millier de fois au moins, et ma main caresse le ventre de ma fiancé. Dans quelques mois, il ne sera plus aussi plat, et nous aurons peut-être la chance de sentir quelques coups de pieds. J’ai hâte. Terriblement hâte de vivre tout ça. Mais l’instant que nous vivons tout de suite est déjà magique. J’ai l’impression d’être un gamin de six mois qui passe du rire aux pleurs, des pleurs à l’émerveillement. « Oh mon Dieu… » Oui, voilà les premiers mots qui sortent de ma bouche. Je suis incapable d’exprimer ce que je ressens. Chacun de mes sens est en éveil, et tout ce qui avait pu se produire précédemment n’a plus la moindre importance. Il n’y a plus qu’elle, enfin plus que nous trois. Ma main quitte son ventre pour se loger au creux de son cou. Je ne peux m’empêcher de l’embrasser, elle faisait de moi l’homme le plus heureux du monde. Je ne comprends pas comment mon père avait pu nous abandonner moi et mon frère à l’entente d’une telle nouvelle. Personnellement, j’ai envie de tout faire sauf de fuir. C’était le plus beau cadeau qu’elle puisse m’offrir. Alors que je continue de l’embrasser avec une douceur extrême, mes mains saisissent ses hanches et la soulève du sol. J’aurais pu tomber vu l’état de mes jambes, mais il semblerait que je sois momentanément pourvu d’une force surhumaine. Je fais un tour sur moi-même avec Sharly dans mes bras avant de la redéposer au sol. Il ne faut pas trop tenter le diable, et je ne voulais pas tomber par terre avec elle. Il était hors de question que je prenne le risque de tout gâcher à nouveau. Je détache à contre cœur mes lèvres des siennes, mais reste à quelques millimètres d’elle. Nos visages se frôlent presque. « C’est une merveilleuse nouvelle ! On va avoir un bébé… ! » Rien que de le dire à voix haute, j’en ai des frissons. Je suis tout excité par cette nouvelle, et mon cerveau est en ébullition. Je souris tellement qu’on dirait presque que je suis en train de tourner une pub pour Colgate. « Si tu savais comme je t’aime.» Ma main passe à nouveau sous son haut, et je m’agenouille pour être à hauteur de son ventre. Son t-shirt à peine soulevé, je dépose mes lèvres contre sa peau. Cette nouvelle me conforte dans l’idée de venir la chercher après le travail. Je refuse qu’elle se mette en danger, encore plus sachant qu’elle n’est plus toute seule maintenant. Ca me rendrait déjà fou de savoir qu’elle s’est faite agressée, mais si en plus elle perdait l’enfant je ne me le pardonnerais jamais. Je réalise soudainement à quel point ça a dû être difficile pour Sharly de m’entendre dire que j’avais embrassé une de mes exs, alors qu’elle venait d’apprendre qu’un petit être prenait forme en elle. Je suis vraiment le roi des abrutis sur ce coup.



Revenir en haut Aller en bas
L. Sharly-Rose Princeton

Reine de pique . undisclosed desires in my heart.

L. Sharly-Rose Princeton


I made a huge mistake.. # Sharly Vide
MessageSujet: Re: I made a huge mistake.. # Sharly I made a huge mistake.. # Sharly EmptyLun 29 Aoû - 7:45


I made a huge mistake.. # Sharly Tumblr_lm3qmf7Q9p1qfw4q0o1_500
Je ne peux cesser de t'aimer !

«Je ne veux plus que tu rentres seule à l’appartement. Je mettrais un réveil et je viendrais te chercher tous les soirs où tu travailles. Et n’essaye pas de m’en dissuader, parce que ça ne marchera pas. Je refuse que ça se reproduise et qu’il n’y ait personne cette fois-ci pour t’aider.» C’est ce que je craignais par-dessus tout. Je n’ai pas envie qu’il bousille ces nuits simplement pour venir me chercher. Il doit dormir car il en a besoin pour être en forme le matin. Je n’ai pas le droit de lui prendre ça. Surtout que rien n’était arrivé depuis une semaine. Je faisais tout aussi pour que ça n’arrive pas. Parfois, je m’arrangeais avec une collègue. J’allais la chercher et je la ramenais. Ainsi quand il fallait rejoindre la voiture, je n’étais pas seule. Ainsi, on était deux. Chose qui ne servirait pas trop étant donné qu’elle a le même gabarit que moi. Mais comme on dit qu’à deux, on est plus fort. Seulement, on ne travaille pas tout le temps avec les mêmes horaires donc je dois souvent y aller seule. « Je ne veux pas que tu te réveilles en pleine nuit pour moi. Je trouverais une autre solution si tu veux absolument que je ne rentre pas seule. Me surprotéger, je ne sers à rien. Je dois aller au-delà de ma peur, prendre sur moi. » Avoir n’était pas une bonne chose. Je devais surpasser ça et me dire que tout irait bien. Je devais sortir du hip-hop dance en ayant confiance en moi. Pourquoi ne pas prendre des cours de self défense. Je suis sûre qu’avec un super professeur, je deviendrais forte. C’était une idée qui me plaisait bien. Ça me servirait toujours dans la vie. Malgré mon sale caractère, lorsque je dois me battre, je ne suis pas très douée. Je n’ai pas assez de force. Je sais que face à un homme, je pourrais m’en sortir. Mais face à plus, c’est impossible. Il fallait à tout pris que je trouve une solution. Une solution qui durerait jusqu’à que je sois trop enceinte pour pouvoir continuer à travailler. Car quand notre enfant sera né, je ne travaillerais pas de nuit. Je ne ferais que des services de jour et s’ils ne veulent pas, et bien, je changerais de job. Je veux être présente pour cet enfant et en travaillant de nuit, ça ne sera pas possible. Je ne veux pas d’un travail où je devrais compter sur les services du nounou à longueur de temps. Je veux pouvoir être là à chacun de ses progrès, à chacune de ses découvertes. Je veux être là tout court.
Je pose ma main sur la sienne pour bien lui faire ce que je viens de dire. La tristesse sur son visage laisse place au bonheur et à la joie. Mes pleurs deviennent des pleurs de joie. J’aurais préféré une annonce plus fantastique, une annonce différente que celle-ci. Car lorsque notre enfant sera grand et qu’on lui parlera du jour où on apprit pour sa naissance, on devra lui dire que c’était durement une dispute. Pas très fameux pour des parents. «…Oh mon Dieu…» il m’embrasse d’un divin baiser. Chose que j’aurais cru impossible, il me souléve du sol et me fait tourner. Comment il a fait ça ? Je n’en ai peut-être pas la moindre idée. C’est surement à la joie immense qu’il a en lui. Il me repose sur le sol en quittant mes lèvres. «C’est une merveilleuse nouvelle ! On va avoir un bébé… ! » Il y a à peine quelques secondes, une vraie tempête s’était emparé de nous. On se gueulait dessus, on ne voulait pratiquement plus se parler. Et là, pouf, tout redevenait comme avant. Je préfère largement le calme et la sérénité qu’il y a maintenant. Ce n’est vraiment pas pour moi, les disputes. J’espère que plus jamais, ça n’arrivera entre nous. Je ne veux pas revivre ça et je ferais tout de mon côté pour que ça n’arrive pas. Mais si d’abords, je dois toucher deux mots à Asilys. Après ça, je promets de me montrer sage et de ne plus mettre en avant une dispute sur un ex. car c’est cela qui avait le centre de tout. «Si tu savais comme je t’aime. » Je reste un peu surprise quand je le vois s’agenouiller pour venir poser un délicat baiser sur mon ventre. Ça me fait sourire et en même temps, j’essaye d’imaginer ce ventre rond et énorme. J’allais ressembler à une énorme baleine, je n’arriverais plus à toucher mes pieds et je me sentirais lourde comme pas possible. Je ne sais pas si j’arriverais à le supporter. Mais il le fallait car la naissance est le plus beau qu’on puisse faire. « J’aurais tant aimé que ça se passe pas comme ça. Je voulais quelque chose de bien différent. Cependant, la seule chose qui compte, c’est qu’on soit ensemble pour cet enfant et qu’on s’aime plus que tout. » Je savais qu’il ne fallait pas que je m’attache vraiment. Ça ne faisait à peine quelques heures que j’avais eu la nouvelle et si c’était une fausse bonne nouvelle. Si le médecin m’apprenait qu’il s’était trompé et que je n’étais pas enceinte. Le pire serait de perdre cet enfant. Je n’ai jamais connue quelqu’un à qui s’est arrivé. Mais c’est les choses de la vie donc maintenant, je dois faire attention. Plus d’alcool. Plus de contact avec des fumeurs. Je veux un bébé en pleine forme et sain.

Revenir en haut Aller en bas
https://valleysun.forumsactifs.com
Oakley E. Wilson


Oakley E. Wilson


I made a huge mistake.. # Sharly Vide
MessageSujet: Re: I made a huge mistake.. # Sharly I made a huge mistake.. # Sharly EmptyVen 2 Sep - 2:40


I made a huge mistake.. # Sharly Tumblr_lqcxe6pYxH1qll1npo1_500

Je ne veux pas te perdre…



« Je ne veux pas que tu te réveilles en pleine nuit pour moi. Je trouverais une autre solution si tu veux absolument que je ne rentre pas seule. Me surprotéger, je ne sers à rien. Je dois aller au-delà de ma peur, prendre sur moi. » Je m’y attendais. Depuis le temps que je la connais, j’étais sûr qu’elle me sortirait quelque chose comme ça. Sauf qu’elle doit très bien comprendre ce que je ressens, après tout elle est celle qui a été à mon chevet tous les jours à l’hôpital malgré une fatigue certaine, elle est également celle qui s’est occupé de moi tout le long de ma convalescence. Alors, si la situation était inversée, je suis certain qu’elle voudrait faire la même chose que moi. Je m’en fous de rater une heure de sommeil, tant que ça me permet de savoir qu’elle va bien. D’autant plus que de toute façon j’ai du mal à dormir en sachant qu’elle rentre toute seule, alors autant me rendre utile et éviter de stresser pour un rien. Je suis au moins aussi têtu qu’elle, et elle aura beau me dire non et me supplier de rester à la maison, si j’ai vraiment envie de me lever pour aller la chercher moi-même, je le ferais. « Je sais que tu peux prendre sur toi, mais en attendant que tu sois complètement rassurée, et moi aussi, je veux vraiment venir te chercher. Même si ça ne dure qu’une semaine. J’ai besoin de voir de mes propres yeux que tu es en sécurité. C’est ça ou le garde du corps.» Je savais pertinemment que cette dernière solution était quelque chose qu’elle n’avait absolument pas envie d’envisager. Je la comprends d’ailleurs sur le fond, être entourée d’un colosse à chaque coin de rue ce n’est pas une vie. Mais voilà, il fallait bien que je trouve un argument pour imposer ma présence sur le parking la nuit ! Je n’ai pas l’habitude de faire du chantage, surtout avec elle, mais si c’est la seule solution qui se présente devant moi pour m’assurer que rien de mal ne lui arrivera alors je n’hésite pas une seconde à le faire. Elle représente tout ce que j’ai de plus cher en ce bas monde. Je ne supporterais pas de la perdre, la preuve : rien qu’avec toute cette histoire d’exs, j’avais envie de me jeter des gradins. Ce que je ressens pour Sharly est certainement incompréhensible pour la plupart des êtres humains rationnels, et donc aucun d’eux ne pourraient faire les mêmes choses que moi. Mais tant pis si j’en choque certains, ou si j’agis de façon « stupide » à leurs yeux.
« J’aurais tant aimé que ça se passe pas comme ça. Je voulais quelque chose de bien différent. Cependant, la seule chose qui compte, c’est qu’on soit ensemble pour cet enfant et qu’on s’aime plus que tout. » Ce n’était pas vraiment comme ça que j’avais imaginé le jour où elle m’annoncerait être enceinte. C’est vrai que j’aurais préféré moi aussi que ce ne soit pas après une dispute et une trahison de ma part. Mais finalement, c’était peut-être ce qui en faisait quelque chose d’aussi unique. J’étais toujours un genou à terre, mes lèvres contre son ventre. Je n’avais pas peur de la voir grossir, au contraire. J’avais terriblement envie de la voir afficher un ventre de femme enceinte. Tout simplement parce que ça serait le signe qu’elle attend vraiment un bébé. Et puis, je trouve ça tellement mignon. Certains hommes se plaignent de voir leur femmes avec des rondeurs, et profitent même parfois de l’occasion pour aller voir ailleurs avec la super excuse du « elle est pénible, grosse et elle ne veut plus rien faire avec moi ». Mais moi au contraire, je pense que je vais redoubler d’attention. Déjà pour me faire pardonner de mon attitude plutôt méprisable, et aussi parce que j’attendais ce moment avec tellement d’impatience que ça serait complètement idiot de ma part de ne pas en profiter comme il se le doit. Je ne sais pas si c’est très bon signe pour Sharly cependant, parce que je risque de me montrer encore plus inquiet pour elle que d’habitude, et un tantinet trop collant. Rien que de penser qu’elle va travailler de nuit enceinte me terrorise. Pourtant je sais qu’elle fait attention et que de toute manière je ne pourrais pas la couver éternellement. Je me relève doucement, sans trop de difficultés cependant. Je la prends dans mes bras à nouveau et l’embrasse sur le front, le bout de son nez, les joues, le cou, pour frôler en dernier ses lèvres. « Je suis vraiment désolé de ne pas t’avoir offert la journée parfaite que tu aurais sans doute espéré voir accompagner cette merveilleuse nouvelle. Mais je peux essayer de me racheter. » Je souris, et attrape mon portable dans ma poche. Je compose le numéro du bureau, et tombe bien sûr sur cette très chère Nicole. « Oui c’est moi. Si vous pouviez annuler mes deux rendez-vous de l’après-midi ce serait génial… Hum… Dites-leur que j’ai une maladie quelconque ou bien que je préfère les voir demain quand j’aurais un peu plus de renseignement sur leurs affaires respectives, ça passe toujours bien ce genre d’excuse… Oui oui, vous avez votre journée du coup. Merci. A demain Nicole.» Je raccroche, remet le téléphone dans ma poche puis reprends mes béquilles me sentant un petit peu faible au niveau de mes jambes. Les affaires de l’après-midi n’étaient généralement pas aussi importantes que celle de la matinée, et puis j’estimais que l’occasion valait tout à fait la peine de sacrifier quelques heures de travail. « Maintenant qu’on a la journée devant nous… Je crois que juste derrière le complexe il y’a un parc, on pourrait en profiter pour se mettre sous un arbre, profiter du beau temps et parler un petit peu de tout ça qu’est-ce que tu en dis ?»


Revenir en haut Aller en bas
L. Sharly-Rose Princeton

Reine de pique . undisclosed desires in my heart.

L. Sharly-Rose Princeton


I made a huge mistake.. # Sharly Vide
MessageSujet: Re: I made a huge mistake.. # Sharly I made a huge mistake.. # Sharly EmptyVen 2 Sep - 23:07


I made a huge mistake.. # Sharly Tumblr_lq0drjSTFB1qgs510o1_500
Je ne peux cesser de t'aimer !

«Je sais que tu peux prendre sur toi, mais en attendant que tu sois complètement rassurée, et moi aussi, je veux vraiment venir te chercher. Même si ça ne dure qu’une semaine. J’ai besoin de voir de mes propres yeux que tu es en sécurité. C’est ça ou le garde du corps.» Je comprends parfaitement qu’il a peur pour moi. Je fais de même avec lui et je le ferais toujours. J’ai dormi chaque jour à ses côtés alors qu’il était dans le coma. Et malgré les reproches de l’infermière, je ne quittais pas la chambre. Les rares fois où je l’avais fait, c’était pour aller au fond du couloir prendre un café. Je ne mangeais rien, il fallait tout de même que j’ai quelque chose dans le ventre même si c’était que du liquide. Je ferais en sorte que ça ne dure pas plus d’une semaine. Car même si j’accepte cela pour lui, je n’en veux pas plus. « D’accords ! Seulement, en y repensant, je crois que ce n’est pas une chose avec tes jambes. Tu n’es pas encore totalement guérit. Prendre la voiture ne serait pas la meilleure des choses. » Désormais, Oakley avait des béquilles mais ça ne voulait pas dire qu’il pouvait courir comme un lapin ou faire encore tout ce qu’il voulait. Je n’avais pas envie qu’il lui arrive un autre accident et surtout pas un accident de voiture. Déjà que lorsque je prends la voiture, j’ai cette peur constante que quelqu’un me rentre dedans encore une fois. Je crois que c’est un autre qui aura dû mal à partir. Je suis deux fois plus prudente et je ne roule plus vite du tout. Les gens doivent me prendre pour un escargot quelques fois. Cependant, je préfère cela et arriver en vie sur le lieu de mon choix. Il allait me foutre un garde du corps sur le dos, c’était sûr. Avoir un costaud de deux mètres à mes côtés, je ne l’envisage pas. Bien que ça serait peut-être la meilleure solution. Oakley pourrait dormir tranquillement et moi je serais en sécurité. Chacun de nous deux serait content. Et puis, il n’était pas non plus obligé de choisir un type avec écrit garde du corps sur le front. « Je préfère avoir un garde du corps. » Je ne lui avais pas laisser le temps de parler et me sortir autre chose. C’était étrange de ma part d’accepter le garde du corps mais je fais ce que je pense le mieux pour lui, pour moi, pour nous. Je suis prête à l’avoir. De toute façon, l’homme choisi devra rester dans un coin du bar pendant tout mon service. Je plains le pauvre qui aura cette mission. Mais comme je suis une gentille et adorable jeune femme, je viendrais lui faire la causette. J’ai dis un garde du corps mais je n’ai pas dit un homme froid qui ne parle jamais.

J’espère que je serais le genre de femmes enceintes à ne pas devenir hideuses et chiantes à souhait. Je ne veux pas râler continuellement et accuser mes hormones ou autre chose dans le genre. Je ne veux pas non plus qu’on ne me laisse pas faire ce que je désire comme porter des trucs ou monter des marches. Je vais être enceinte et non pas incompétente. Je sais pertinemment qu’il faut faire attention mais ce n’est pas une raison pour ne plus rien faire. J’essayais de me rappeler des photos de ma mère et des choses qu’elle m’avait racontées. Ah oui ! Elle avait dû rester pendant trois mois cloué au lit pour ne pas perdre le bébé. Je croise les doigts pour que ça n’arrive pas. Je ne veux en aucun cas passer de trois mois dans un lit et ne rien pouvoir faire à part dormir, regarder la télévision et lire. Ce n’est pas vraiment mon genre déjà que je vais devoir arrêter de courir tous les matins. «Je suis vraiment désolé de ne pas t’avoir offert la journée parfaite que tu aurais sans doute espéré voir accompagner cette merveilleuse nouvelle. Mais je peux essayer de me racheter. » on a toujours dans la tête quelque chose de parfait pour annoncer une nouvelle comme celle-ci. Seulement, est-ce que ça aurait été plus parfait que je l’annonce autrement que comme ça. Ce n’est pas sûr. Le destin a peut-être voulu que tout se passe de la sorte. Cependant, ça ne change rien au faite que cet enfant est le fruit d’un amour et non pas du faite qu’il est là afin que deux personnes restent ensemble. Chose qui arrive très souvent. Un enfant arrive et les parents pensent que ça va faire renaitre l’amour perdu. Ce n’est pas vrai. Tout ce que ça fait : un enfant souffre de voir des parents qui ne s’aiment pas et qui se disputent. Heureusement jusqu’à mes six ans, mes parents s’aimaient et je n’ai pas été celle qui a recoller les morceaux. Je suis née de l’amour comme l’enfant que je porte. «Oui c’est moi. Si vous pouviez annuler mes deux rendez-vous de l’après-midi ce serait génial… Hum… Dites-leur que j’ai une maladie quelconque ou bien que je préfère les voir demain quand j’aurais un peu plus de renseignement sur leurs affaires respectives, ça passe toujours bien ce genre d’excuse… Oui oui, vous avez votre journée du coup. Merci. A demain Nicole.» Je le regardais ranger son portable. Oakley venait de reporter tous ses rendez-vous de l’après-midi afin de rester avec moi. C’était adorable comme tout mais j’aurais pû attendre ce soir surtout que j’avais ma soirée. En apprenant que j’étais enceinte, j’avais avertit ma patronne que je me sentais pas bien. Chose qui était vrai puisque j’avais été nauséeuse depuis le début de la semaine. Alors je pourrais très bien dire que je l’étais encore. Je ne voulais pas apprendre la nouvelle aux autres pour l’instant. Je voulais être sûre à trois cent pour cent que j’étais belle et bien enceinte. Après le rendez-vous du médecin programmait à après demain en début d’après-midi. «Maintenant qu’on a la journée devant nous… Je crois que juste derrière le complexe il y’a un parc, on pourrait en profiter pour se mettre sous un arbre, profiter du beau temps et parler un petit peu de tout ça qu’est-ce que tu en dis ?» Je ne connaissais pas vraiment cet endroit mais apparemment Oakley était bien plus au courant que moi. C’était une bien bonne idée. Profiter des rayons du soleil et de l’herbe fraiche, rien de tel pour se sentir revigorer. « Ça me convient parfaitement. Surtout qu’il faut que je te demande quelque chose. »

Revenir en haut Aller en bas
https://valleysun.forumsactifs.com
Oakley E. Wilson


Oakley E. Wilson


I made a huge mistake.. # Sharly Vide
MessageSujet: Re: I made a huge mistake.. # Sharly I made a huge mistake.. # Sharly EmptyDim 4 Sep - 8:58


I made a huge mistake.. # Sharly Tumblr_lqurxgUdpC1qg7hbao1_500

Je ne veux pas te perdre…



« D’accords ! Seulement, en y repensant, je crois que ce n’est pas une chose avec tes jambes. Tu n’es pas encore totalement guérit. Prendre la voiture ne serait pas la meilleure des choses. » Je fais la moue, pas tellement convaincu de ce qu’elle avance. Enfin, si, sur le fond je sais très bien qu’elle a raison : mes jambes n’ayant pas encore retrouvé la totalité de leur capacité, il y’a toujours un petit risque pour qu’elles ne veuillent plus me répondre alors que je suis au volant de la voiture. Ça serait très contraignant si je ne pouvais pas appuyer sur le frein, j’en suis conscient. Cependant, ce n’est pas comme si j’allais courir un marathon. Et puis je dépendais des gens depuis tellement longtemps maintenant, que j’étais pressé de pouvoir enfin me déplacer tout seul. Et pas seulement pour faire cent mètres. Certes, j’allais certainement flipper en reprenant le volant. L’expérience que nous avions vécu tous les deux était vraiment traumatisante, et moi qui aimait tant la vitesse avant l’accident, je risquais fortement d’y aller mollo les premiers temps. Je voulais lui répondre quelque chose, faire en sorte de pouvoir défendre mes arguments, mais elle m’en empêcha. Ses paroles me scotchèrent, je dois bien l’admettre. « Je préfère avoir un garde du corps. » J’ouvre la bouche, mais aucun mot ne sort de cette dernière dans un premier temps. Ça c’était une première. Elle préférait qu’un gars la suive à la trace plutôt que ce ne soit moi qui vienne la chercher tous les soirs quand elle sort de son service ! Je n’étais pas vexé, quoi que c’était limite, mais j’étais surpris. Certes, l’option était tout à fait envisageable, et j’avais toujours été très sérieux concernant cette idée, mais je ne pensais pas pouvoir la lui imposer. Dans mon esprit, il était clair que Sharly refuserait d’être traitée comme une princesse pour laquelle on doit s’assurer constamment de sa sécurité. Qu’est-ce qui la poussait donc à vouloir accepter une mesure aussi radicale ? Avait-elle aussi peur que ça qu’il m’arrive quelque chose ? Je sais qu’elle veut seulement prendre soin de moi, et faire en sorte de ne rien m’imposer de contraignant, mais elle semble oublier que ce n’est pas une heure de sommeil en moins qui va me faire du mal. Par contre, l’angoisse perpétuelle à deux heures du matin parce qu’elle n’est pas encore rentrée à la maison et qu’elle pourrait rencontrer un individu dangereux, ça ça peut me foutre la santé en l’air. «Je vais mieux maintenant. Je suis quasiment certain que je pourrais retourner dans ma voiture d’ici un jour ou deux. J’ai juste à appuyer sur des pédales tu sais… Et puis si ça t’inquiète vraiment je prendrais un taxi pour venir te chercher. Ça coûtera moins cher qu’un garde du corps, et ça me permettra d’être là. Franchement, tel que je te connais, tu n’arriveras pas à tenir une journée si tu te sens observée. »

J’avais affreusement envie de sortir dehors, de pouvoir quitter ce lieu assez renfermé et qui s’était trouvé être l’endroit où j’avais failli perdre la personne que j’aime le plus en ce bas monde. Même si tout semblait aller mieux maintenant, je craignais toujours quelques séquelles. Après tout, c’était encore tout frais, et même si l’annonce de la venue d’un enfant était merveilleuse, je voulais m’assurer que tout allait bien pour nous deux… « Ça me convient parfaitement. Surtout qu’il faut que je te demande quelque chose. » Mon air surpris et intrigué témoigne de ma curiosité. Je ne savais absolument pas ce qu’elle avait l’intention de me demander. Est-ce que ça concernait le mariage ? Le bébé ? Ou bien était-ce à propos d’Asilys, du boulot, de l‘appartement ? Je ne suis pas très patient comme garçon, surtout quand on me laisse hors d’haleine comme ça. Je dépose un baiser sur sa joue. « Tout ce que tu voudras. » Oui, elle pouvait me demander n’importe quoi je serais incapable de lui refuser tout de suite. Je suis encore sur mon petit nuage, et j’ai du mal à réaliser que je vais être papa dans neuf mois. Bien sûr, il fallait que tout ça soit confirmé, qu’on soit sûr que l’enfant est en bonne santé. Je ne devais pas prendre pour acquis cette nouvelle, et pourtant j’étais déjà extrêmement emballé. Je crois que si on m’annonce dans quelques jours que c’était une fausse alerte, j’attente un procès contre le médecin qui a osé me donner ce faux espoir. A l’aide de mes béquilles, je commence à avancer vers l’une des portes de sortie du bâtiment, suivi de près par ma fiancée. Nous nous retrouvons rapidement dehors, et le soleil est au rendez-vous. Il fait peut-être même plus chaud qu’au moment où j’étais rentré à l’intérieur. C’est très agréable, mais la lumière est un petit peu aveuglante pour moi. J’ai complètement oublié de prendre mes lunettes avec moi. Elles sont restées au bureau. Or, ayant les yeux d’un vert très clair, je suis plutôt sensible à la luminosité ambiante. Mes paupières se ferment à moitié, je fronce les sourcils et laisse apparaître la fameuse ride du lion, celle entre mes deux yeux, qui généralement n’apparaît que quand je réfléchis. « J’ai comme l’impression que mes yeux auraient préféré que je reste à l’intérieur. » Je ris légèrement puis me remets en marche, direction le parc dont je lui ai parlé. Pour l’atteindre, je contourne le bâtiment en faisant attention de ne pas me casser la gueule sur le béton. Quand enfin je vois un immense bout de terrain verdoyant, je souris et entraîne Sharly dans cette direction. Un gros chêne se dresse sur notre chemin, et je décide finalement d’aller me poser au pied de ce dernier. Ainsi, les rayons du soleil ne viendraient pas m’agresser, et nous pouvions profiter du beau temps sans pour autant cramer et choper une migraine. Je m’assois dans l’herbe, et incite Sharly à venir se loger entre mes jambes, écartées, de sorte que je puisse l’encercler de mes bras musclés. Une fois qu’elle s’y trouve, mes mains se posent instinctivement sur son ventre, par-dessus son haut. «Alors, qu’est-ce que tu veux me demander ma puce ?»


Revenir en haut Aller en bas
L. Sharly-Rose Princeton

Reine de pique . undisclosed desires in my heart.

L. Sharly-Rose Princeton


I made a huge mistake.. # Sharly Vide
MessageSujet: Re: I made a huge mistake.. # Sharly I made a huge mistake.. # Sharly EmptyMar 6 Sep - 5:50


I made a huge mistake.. # Sharly Tumblr_lq6sjy6XHn1qhawtpo1_500
Je ne peux cesser de t'aimer !

«Je vais mieux maintenant. Je suis quasiment certain que je pourrais retourner dans ma voiture d’ici un jour ou deux. J’ai juste à appuyer sur des pédales tu sais… Et puis si ça t’inquiète vraiment je prendrais un taxi pour venir te chercher. Ça coûtera moins cher qu’un garde du corps, et ça me permettra d’être là. Franchement, tel que je te connais, tu n’arriveras pas à tenir une journée si tu te sens observée. » Une réponse qui avait été un peu tardive par rapport à ce que j’avais dit à propos de vouloir un garde du corps. Ça l’avait surement surpris. Et il y avait de quoi. Avant l’accident, on avait parlé de ça et j’avais certifié que je ne voudrais jamais d’un garde du corps. Et là, je demandais complètement le contraire. C’est vrai, je voulais le protéger et pas seulement à cause du sommeil mais à cause de la voiture. Si jamais, il n’arrivait pas à se servir de jambes et ne pas pouvoir freiner. Je ne supporterais pas l’idée qu’il est un autre accident. C’était pour ça que je voulais le protéger. Appuyer sur les pédales, c’est vrai que ça semblait facile. Mais même si je l’encourageais chaque jour un peu pour sa guérison, il fallait tout de même voir les choses en face. Rien ne servait de prendre des risques inutiles. « Ce n’est pas juste des pédales, Oakley. C’est toi. Je ne supporterais pas l’idée qu’il t’arrive quelque chose surtout pour venir me chercher au boulot. J’accepte que tu prennes le taxi et ce n’est pas parce que je ne veux pas de garde du corps. Je suis capable d’accepter l’idée d’être observé puisque chaque jour, je te laisse me regarder. » Comment je pouvais dire non à ce qu’il me disait. Impossible. Il voulait être présent pour moi. Et je ne pouvais lui refuser ça. J’aime être avec lui, et rien ne me fait plus plaisir que je sois dans ses bras sur les sièges arrières d’un taxi. J’ai confiance quand je suis avec lui. Je n’ai plus peur. Je pourrais gravir le mont Everest rien qu’en lui tenant la main. Cependant, Oakley me disait que ce n’était que des pédales. Et pour moi, ce n’était pas que des pédales. On a faillit perdre la vie à cause de simples pédales. Je voulais bien lui faire voir que ça ne me contrariait pas le moins du monde d’être observé. Et c’est pour cela que je sortis cette plaisanterie. Je le laissais m’observée alors pourquoi je ne laisserais pas quelqu’un d’autre m’observer. Il allait me lancer une réplique, je le sentais bien. Mais allons savoir quoi.

J’aurais aimé pouvoir le plus posé plus d’une question. J’aurais aimé savoir à quoi ressemblait Asilys. Ma curiosité était telle que je voulais savoir si elle me ressemblait ou si elle était l’exact contraire. Pour moi, c’était simple. Elle était mon opposé. Cependant, je n’en connaissais pas la réponse. Seulement, raviver la flamme n’était pas une bonne chose. Je voulais garder ça loin de moi. Ne plus entendre son prénom. Ne plus entendre cette histoire. Ne plus entendre rien la concernant. Elle devait rester dans la partie passée de ma vie comme Dwayne, sans jamais franchir la partie future. «Tout ce que tu voudras.» On sort tranquillement du bâtiment. Je marche lentement afin de pouvoir être à côté d’Oakley afin de remplacer le fait que je ne pouvais pas le prendre par la main. Un soleil éclatant vint nous frapper en plein visage. C’était une merveilleuse journée qui allait de paire avec la bonne nouvelle. Ce soleil n’était pas une exception vu qu’à Phoenix, le temps est toujours merveilleux. On ne connaît pas le mot neige. Depuis que je suis enfant, jamais une seule fois, il a neigé. Parfois, j’aimerais qu’un seul flocon tombe, rien que pour voir l’effet que ça fait. Sentir une petite perle blanche tombait sur mon visage ou bien sur ma main. «J’ai comme l’impression que mes yeux auraient préféré que je reste à l’intérieur. .» Contrairement à Oakley, je ne suis pas aussi sensible au niveau de mes yeux. Je lui aurais très volontiers prêtait les miennes seulement elle n’était pas très masculine. Alors je les laissais dans mon sac. Je le regarde et pose mes doigts sur la ride du lion. Cette ride que j’adore voir chez lui. On arrive au parc après avoir contourné le bâtiment et marcher un peu. Il m’entraine vers le parc qu’il me parlait. C’est vrai que l’endroit est très agréable. La beauté de l’herbe verdoyante et cette immense chêne en plein milieu. C’est ici qu’Oakley décide de s’arrêter. Je me loge entre ses jambes et vient caller ma tête contre son torse. Je sens ses bras m’enlacer amoureuse. Puis ses deux mains se posent sur mon ventre. Un sourire se dessine sur mon visage. Depuis qu’on connaît la nouvelle, ça devient instinctif. Depuis ce matin, j’ai dû le faire une bonne dizaine de fois. «Alors, qu’est-ce que tu veux me demander ma puce ?» ça à l’air de l’inquiéter. Pourtant, il ne devrait pas. C’est une question tout à fait ordinaire ou du moins pas un truc désagréable. Je tourne ma tête vers lui pour déposer un baiser sur ses lèvres avant de poser mes mains sur les siennes. « Lorsque le médecin m’a appelait ce matin, j’ai pris un rendez-vous. Je voudrais que tu viennes avec moi. je sais que c’est en début d’après-midi et que tu travailles, mais je me suis dit que ça serait bien que tu sois là. »

Revenir en haut Aller en bas
https://valleysun.forumsactifs.com
Oakley E. Wilson


Oakley E. Wilson


I made a huge mistake.. # Sharly Vide
MessageSujet: Re: I made a huge mistake.. # Sharly I made a huge mistake.. # Sharly EmptyMar 6 Sep - 8:25


I made a huge mistake.. # Sharly Tumblr_lqz2cfP9OV1qczygho1_500

Je ne veux pas te perdre…




« Ce n’est pas juste des pédales, Oakley. C’est toi. Je ne supporterais pas l’idée qu’il t’arrive quelque chose surtout pour venir me chercher au boulot. J’accepte que tu prennes le taxi et ce n’est pas parce que je ne veux pas de garde du corps. Je suis capable d’accepter l’idée d’être observé puisque chaque jour, je te laisse me regarder. » Je fais la moue, à nouveau. Je ne peux pas lui reprocher d’avoir peur pour moi, tout simplement parce que moi aussi je m’inquiète pour elle à chaque fois qu’elle prend la voiture. Pourtant, elle n’a pas eu de séquelles physiques et ne risque pas de ne plus pouvoir appuyer sur les pédales, mais quand même. Je n’ai pas peur par rapport à ses compétences de conductrice, parce que j’ai toujours jugé qu’elle se débrouillait très bien, mais j’ai peur des autres automobilistes. Après tout, c’était de la faute d’un chauffard si nous avions atterrit dans le fossé. Et elle aura beau faire très attention, ça ne servira à rien si en face d’elle se trouve un abruti complet. Seulement je dois prendre sur moi, arriver à me dire que rien ne se passera, et qu’elle rentrera saine et sauve à l’appartement sans blessure quelconque. «Ahah oui mais il y’a une grande différence entre la façon dont moi je te regarde et la manière dont un garde du corps t’observeras. Et puis, moi j’ai le droit, je suis ton fiancé, pas n’importe qui. » Je lui tire la langue amusé, puis rajoute : «Bon, alors je viendrais te chercher en Taxi pendant au moins une semaine.»

« Lorsque le médecin m’a appelait ce matin, j’ai pris un rendez-vous. Je voudrais que tu viennes avec moi. je sais que c’est en début d’après-midi et que tu travailles, mais je me suis dit que ça serait bien que tu sois là. » Je ne m’étais pas attendu à ce genre de question en fait. J’avais cherché beaucoup trop loin ! Mais j’étais content qu’elle m’en parle, parce que j’avais très envie d’assister à chaque étape de sa grossesse. Certains hommes s’en contre-fichent ou ne trouvent jamais le temps pour ce genre de chose, mais je ne veux pas agir de la sorte. Je ne veux pas être un père absent, comme l’a été le mien. J’ai envie d’assister à chaque écographie, à chaque rendez-vous important qu’elle aura. J’ai également envie d’être là pour chaque achat qu’on fera en vue de l’arrivée de ce petit être. D’ailleurs il allait très certainement falloir qu’on pense dès maintenant à chercher une maison. L’appartement pourrait sans problème accueillir un nouveau-né, mais c’était quand même trop petit pour caser tous ses jouets et lui construire un environnement confortable et familial. Surtout que je ne pense pas qu’on aura un seul enfant tous les deux, alors autant déménager maintenant plutôt que d’attendre le dernier moment et de devoir faire ça dans un mouvement de panique. « Mais bien sûr, je ne veux pas rater ça. Il va falloir qu’on prévoit tout un tas de choses dès qu’on aura une confirmation formelle concernant l’existence de ce bout de chou.» Mes mains caressent doucement son ventre, comme si elles allaient protéger ce qui grandissait à l’intérieur. Je sais bien qu’il va falloir qu’on soit patient et qu’on ne s’emballe pas trop vite, mais je n’arrive pas à faire autrement. Si jamais on nous apprend une mauvaise nouvelle, je risque d’être anéanti. Je l’embrasse dans le creux de son cou avant de poser ma tête contre la sienne. Je raffole de tous ces moments chargés de tendresse. « J’ai moi aussi une question… Ça n’a absolument rien à voir avec notre petite merveille, mais je sais pas, ça me trotte dans la tête depuis l’autre jour alors… » J’ai toujours eu le chic pour passer du coq à l’âne, mais notre dispute nous avait finalement empêché d’approfondir certaines choses concernant les derniers évènements. Maintenant que tout allait beaucoup mieux, c’était peut-être le moment pour poser les questions qui nous tracassent. Nous permettre ainsi de tourner définitivement la page après. Si on reste avec quelques questions en suspens, on risque d’emmagasiner un tas de sentiments négatifs, et je ne veux pas que ça se produise. On s’est toujours tout dit, on a toujours fait preuve d’énormément de franchise l’un envers l’autre et je n’ai pas envie de garder pour moi quelque chose qui me pèse sur la conscience. Dans le cas présent, j’avais encore quelques questions vis-à-vis de son ex… «… Comment se fait-il que tu sois tombée amoureuse de deux hommes complètement différents ? Je veux dire… Quand j’ai vu Dwayne l’autre jour la première chose que j’ai pensé c’était « Ouaouh, ce gars ne me ressemble pas du tout ». Il est brun, les yeux bleus et perçants, alors que moi je suis blond/châtain très clair, avec des yeux verts. Il est sûrement musclé mais mince, alors que moi je suis un petit peu plus baraqué. Et je ne parle même pas du caractère. Il a l’air très sûr de lui, et un brin prétentieux si tu me demandes mon avis. » C’était peut-être ridicule comme question, après tout elle ne sait sûrement pas pourquoi son cœur a penché pour deux êtres dont la ressemblance est nulle. Seulement, je dois avouer qu’intérieurement j’étais assez effrayé en le voyant. Préférait-elle les bruns aux yeux bleus ? Ou bien avais-je attiré son attention seulement parce que je ne lui ressemblais pas du tout ? Regrettait-elle certaines de ses qualités à lui quand elle passait des moments avec moi ? J’avais également envie de savoir ce qu’elle avait ressenti quand il lui avait avoué ses sentiments. Il m’avait clairement fait comprendre qu’il comptait la récupérer et qu’elle finirait par voir à quel point il était amoureux d’elle, et si sur le coup ça m’avait énervé, maintenant ça me blessait. Je suis assez jaloux comme type, et j’avais du mal à supporter que quelqu’un se dresse devant moi en tant que rival.



Revenir en haut Aller en bas
L. Sharly-Rose Princeton

Reine de pique . undisclosed desires in my heart.

L. Sharly-Rose Princeton


I made a huge mistake.. # Sharly Vide
MessageSujet: Re: I made a huge mistake.. # Sharly I made a huge mistake.. # Sharly EmptyMer 7 Sep - 3:56


I made a huge mistake.. # Sharly Tumblr_lr4e3iRBol1qj6bst
Je ne peux cesser de t'aimer !

«Ahah oui mais il y’a une grande différence entre la façon dont moi je te regarde et la manière dont un garde du corps t’observeras. Et puis, moi j’ai le droit, je suis ton fiancé, pas n’importe qui. Bon, alors je viendrais te chercher en Taxi pendant au moins une semaine.» ça dépend du garde du corps. Je suis sûre qu’il y en a qui aime bien se rincer l’œil. Surtout qu’ils sont dans l’obligation de surveiller alors ils font passé cela pour de l’observation. Je sais que je vais loin là. Mais on ne sait jamais ce qui se passe dans la tête des gens. Ils sont imprévisibles et jamais comme on le pense. Je savais bien que ça allait un peu l’énerver. Il faudra qu’il arrête de tirer la langue quand on aura notre enfant. Parce que je ne dis pas la réaction de cet enfant quand il verra son père tirer la langue. « Bah lui aussi, il a le droit. Il ne va pas regarder ailleurs alors qu’il doit surveiller quelqu’un…. » Je laissais un petit blanc. « Une semaine et pas plus. Et après ça, plus de surprotection jusqu’à que je travaille de jour. » Je ne lui avais pas encore parler de mon envie de travailler de jour bientôt. Ce n’était pas encore fait. Mais dès que je serais cinq cent pour cent que je suis bien enceinte. Je ferais tout pour travailler de jour à la naissance de notre enfant. Ainsi, on travaillera tous les deux de jour et ce sera bien plus facile.

«Mais bien sûr, je ne veux pas rater ça. Il va falloir qu’on prévoit tout un tas de choses dès qu’on aura une confirmation formelle concernant l’existence de ce bout de chou.» C’était la merveilleuse que j’avais entendu. Je ne voulais qu’il soit chaque fois près de moi et il voulait la même chose. Je ne pourrais pas supporter d’être seul aux rendez-vous parce que j’aurais trop peur d’apprendre une mauvaise nouvelle. Il pouvait arriver n’importe quoi à cet enfant et on pouvait apprendre tout un tas de trucs. Ce que je n’espérais pas du tout. Un enfant en pleine santé, c’est ce que je voulais. « Je suis tellement contente. Ce rendez-vous me fait déjà peur alors y allait seule, je ne sais pas si j’aurais pû. Moi, je dis qu’on va en avoir du travail entre les préparatifs du mariage et cette nouvelle. » On allait être pas mal occupé, mais plus que ça. On allait devoir mettre en place beaucoup de choses. Je ne veux pas que notre enfant naisse alors qu’on n’a pas tout préparé. Je veux qu’il arrive dans une bulle. Et en y pensant, ça ne sera pas dans notre appartement. Il est beaucoup trop petit malgré la chambre d’ami. Déjà qu’on nous fait la remarque qu’elle était toute petite pour des adultes alors pour un enfant. Surtout qu’il ne faudrait pas seulement lui mettre un lit. Il faut que j’arrête d’y penser pour aujourd’hui. Sinon ma tête va éclater. «J’ai moi aussi une question… Ça n’a absolument rien à voir avec notre petite merveille, mais je sais pas, ça me trotte dans la tête depuis l’autre jour alors… » Je n’avais aucune idée de la question qu’il voulait me poser. Ça pouvait être tout et n’importe quoi. La seule chose dont j’étais sûre que ça n’avait aucun rapport avec l’annonce de ma grossesse. C’était quelque chose de bien différent. J’espérais pouvoir répondre à sa question et surtout en avoir les capacités. Parce que si ça concernait un truc sur Dwayne ou dans le genre, je ne sais pas si je pourrais lui donner une réponse. « Comment se fait-il que tu sois tombée amoureuse de deux hommes complètement différents ? Je veux dire… Quand j’ai vu Dwayne l’autre jour la première chose que j’ai pensé c’était « Ouaouh, ce gars ne me ressemble pas du tout ». Il est brun, les yeux bleus et perçants, alors que moi je suis blond/châtain très clair, avec des yeux verts. Il est sûrement musclé mais mince, alors que moi je suis un petit peu plus baraqué. Et je ne parle même pas du caractère. Il a l’air très sûr de lui, et un brin prétentieux si tu me demandes mon avis. » Je restais sur le cul par rapport à sa question. Je n’avais jamais fait attention à ça. Mais en y pensant, c’est vrai que physiquement Oakley et Dwayne n’avaient rien de comparable. Ils sont l’opposé que ce soit au niveau des cheveux ou bien des yeux. Mais je n’ai jamais des critères de ce point de vue là. Je ne suis jamais tomber amoureuse seulement pour un physique, je vais bien plus loin. A quoi ça sert d’avoir un mannequin en face de soi si on ne peut pas avoir une discussion solide et franche, ou bien quelque conque. Cependant, au moins vue du caractère, ils ne sont pas si différents que ça. Dwayne a toujours été prétentieux et sûr de lui de l’extérieur. C’est surement une carapace qu’il s’est fait afin de ne pas souffrir. Mais quand on creuse un peu, on découvre un Dwayne doux, romantique et merveilleux. J’avais réussi à faire tomber cette carapace, et j’avais le droit à un Dwayne différent quand on était tous les deux. Cependant, je n’ai jamais eu cette entente si merveilleuse que j’ai eu avec Oakley. Et il n’y a pas que ça. Avec Oakley, je suis moi et je suis heureuse. Mais je crois surtout que c’est moi qui est beaucoup changer et mes critères aussi. Au lycée, je ne rêvais que du prince charmant qui marcherait main dans la main sur la plage ou qui m’accompagnerait au bal. Je ne voyais pas le reste. Je n’avais pas conscience du futur et des épreuves que j’aurais à vivre. Je ne saurais dire exactement pourquoi je suis tombé amoureuse d’Oakley, je crois que c’est quelque chose qu’on a dû mal à expliquer. « Quand on le connaît Dwayne n’est pas ainsi. C’est une façade qu’il se donne, une sorte de carapace pour se protéger. Il sait se montrer doux, calme, tendre, protecteur… et j’en passe. Et de ce côté-là, il est comme toi. Je ne pourrais pas dire que vous êtes des sosies car physiquement, rien n’est pareil. Mais au niveau du caractère, c’est clair qu’il y a de la ressemblance. Mais c’est de toi que je suis le plus proche. Tu as un truc qu’il n’a pas. C’est cette capacité à me comprendre et à me donner cette force de faire n’importe quoi. » Mon intérêt envers Oakley ne venait surtout pas du faite, que je voulais de quelqu’un bien différent d’Oakley. Pas du tout. Quand ma meilleure amie me demandait à quoi ressemblerait mon homme idéal, je lui disais toujours que je voudrais qu’il n’est que deux choses : qu’il m’accepte telle que je suis et qu’il soit près de moi dans le meilleur comme dans le pire. Je sais que ce n’est pas énorme. Si je réfléchissais à ce qui me manquait chez Dwayne. Il y aurait peut-être une toute petite chose. Cette façon qu’il avait de m’emmener n’importe où, n’importe quand. Il pouvait avoir cette envie soudaine d’aller durant un week-end à Las Vegas et bien, on partait. Il était imprévisible.

Revenir en haut Aller en bas
https://valleysun.forumsactifs.com
Oakley E. Wilson


Oakley E. Wilson


I made a huge mistake.. # Sharly Vide
MessageSujet: Re: I made a huge mistake.. # Sharly I made a huge mistake.. # Sharly EmptyMer 7 Sep - 7:47


I made a huge mistake.. # Sharly Tumblr_lpbco9Lt551qauvgjo4_500




« Bah lui aussi, il a le droit. Il ne va pas regarder ailleurs alors qu’il doit surveiller quelqu’un…. » Ce n’était pas faux sur le fond, mais l’idée qu’un homme puisse la « mater » plus longtemps que moi dans une journée n’était pas très agréable. Garde du corps ou pas, c’était un homme avant tout, et c’est difficile de regarder ailleurs quand on a une fille aussi belle que Sharly devant nos yeux. Je suis bien placé pour le savoir après tout, j’ai succombé à son charme à la seconde même où elle est arrivée à la table du HipHop Dance pour me servir. Je croise les bras et lève les yeux au ciel. « Tu fais exprès de m’embêter, hein ? » Dis-je en souriant. « Et non, il n’a pas le droit de te regarder autrement que professionnellement tu vois. Les yeux rivés sur tes très jolies fesses ne l’aideront pas à se débarrasser d’un individu malsain. » Elle rajoute alors quelque chose concernant la « période » de surveillance. « Une semaine et pas plus. Et après ça, plus de surprotection jusqu’à que je travaille de jour. » Je ne pouvais pas obtenir plus que ces 7 petits jours, mais c’était déjà mieux que rien. Avec elle, c’était même un miracle. Vu mes conditions physiques, elle aurait pu discuter de ça plus longtemps avec moi et m’obliger à rester à la maison. Bon, je ne suis pas sûr que je serais resté sagement dans notre lit à l’attendre, je suis un petit peu trop têtu sur les bords. Je me mordille la lèvre inférieure et lève mes mains. « Promis juré, après je ne t’embête plus. Et c’est quoi cette histoire de travailler de jour ? Tu ne m’en as jamais parlé.. » Ca m’intriguait fortement, parce que depuis deux ans elle n’a jamais travaillé autrement qu’en pleine nuit. C’est clair que je serais très content de pouvoir enfin passer mes soirées en sa compagnie, mais je ne l’ai jamais forcé à faire quoi que ce soit dans ce sens-là. D’autant plus que l’ancien patron n’aurait certainement jamais accepté qu’elle travaille de jour plutôt que de nuit.

« Je suis tellement contente. Ce rendez-vous me fait déjà peur alors y allait seule, je ne sais pas si j’aurais pû. Moi, je dis qu’on va en avoir du travail entre les préparatifs du mariage et cette nouvelle. » Je comprenais parfaitement qu’elle soit paniquée à l’idée d’aller à ce fameux rendez-vous. J’avais un petit peu peur moi aussi qu’on m’annonce une mauvaise nouvelle, mais je pense que ça doit être pire quand on est la mère, qu’on porte l’enfant en question. Si jamais ça ne se passe pas comme prévu, je refuse qu’elle soit toute seule pour l’affronter. Elle aura besoin de moi, tout comme moi j’aurais le besoin de pouvoir m’occuper d’elle. J’essaye de ne pas trop être pessimiste, après tout si son médecin le lui a dit, ça devrait être plus fiable qu’un test normal, non ? Bon, il restait le problème de savoir si oui ou non l’enfant serait en bonne santé, mais nous n’avons pas l’air d’avoir d’antécédents qui auraient pu mettre la vie d’un bébé en danger… Je caresse doucement son ventre et lui murmure : «Tout se passera très bien, j’en suis sûr. Mais dans tous les cas je ne louperais jamais un seul rendez-vous, même s’il est pris à la dernière minute.» Puis je ris légèrement. « Oui ça va être une année assez chargée. Comment fait-on pour le mariage ? Soit on fait en sorte de se marier dans les trois prochains mois, soit on attend la naissance du bébé… Moi personnellement je me fiche complètement du fait que tu sois enceinte ou pas quand on se mariera, mais je suppose que les ajustements de la robe seront plus difficiles à faire en fin de grossesse… » Il allait réellement falloir que je note sur un post-it tout ce qu’on avait à faire. Préparatifs de mariage, recherche d’une nouvelle maison, lune de miel, achats de vêtements, jouets et affaires de bébé… Bref, tout un tas de choses qui allaient bien remplir nos agendas pour les mois à venir. Et ce n’est sûrement que le début, parce que j’imagine qu’on oubliera forcément quelque chose, qu’on devra aller le chercher au dernier moment avec empressement et panique. « Quand on le connaît Dwayne n’est pas ainsi. C’est une façade qu’il se donne, une sorte de carapace pour se protéger. Il sait se montrer doux, calme, tendre, protecteur… et j’en passe. Et de ce côté-là, il est comme toi. Je ne pourrais pas dire que vous êtes des sosies car physiquement, rien n’est pareil. Mais au niveau du caractère, c’est clair qu’il y a de la ressemblance. Mais c’est de toi que je suis le plus proche. Tu as un truc qu’il n’a pas. C’est cette capacité à me comprendre et à me donner cette force de faire n’importe quoi. » Je dois dire que tout de suite j’étais bien content qu’elle soit dos contre moi, parce que sinon elle aurait eu le droit à une belle grimace. Je n’avais absolument pas envie d’entendre des adjectifs qualificatifs tels que « doux » et « tendre » quand il s’agissait de Dwayne. Je savais que Sharly ne me mentait pas, et qu’elle n’essayait pas d’adoucir le caractère de son ex, et c’est ça qui me rendait le plus jaloux finalement. Même dans cinquante ans je ne serais pas prêt de sympathisé avec ce type-là. La seule chose qu’il m’inspirait c’était de la crainte et de la convoitise. Il était le premier homme dont elle était tombée amoureuse, et de ce fait avait forcément une avance sur moi. Un blanc commença à s’installer, je n’arrivais pas à délier ma langue. Je regardais dans le vide, en essayant de ne pas trop faire la gueule. Mais ma mâchoire semblait ne vouloir en faire qu’à sa tête, et seul un sourire crispé apparaissait. Je ne pense que Sharly l’ait remarqué, à moins qu’elle n’ait des yeux derrière la tête. C’est mieux ainsi, je déteste ce trait de mon caractère. Je préférerais être « je m’en foutiste ». Au moins comme ça, je ne gênerais pas les gens qui m’entourent et surtout je ne me prendrais pas la tête pour rien. Bon, le revers de la médaille aussi c’est que par contre du point de vue de Sharly il y’aurait de quoi s’inquiéter si je n’en avais rien à battre de savoir quel homme se trouve dans son cœur. Je baisse légèrement la tête, et mes yeux se focalisent sur son épaule. « Ok… D’accord. » J’essayais vraiment d’avoir le ton le plus détaché possible, mais je ne sais pas si c’est très réussi. D’autant plus que généralement je suis le grand bavard de service, alors dire un truc comme « Ok » était plutôt inhabituel. J’essayais de trouver autre chose à rajouter, mais franchement j’étais incapable de trouver quoi que ce soit à dire. Je me contente de l’embrasser sur la joue et retrouve quand même le sourire quand j’arrive enfin à me focaliser sur la dernière partie de ses paroles.



Revenir en haut Aller en bas
L. Sharly-Rose Princeton

Reine de pique . undisclosed desires in my heart.

L. Sharly-Rose Princeton


I made a huge mistake.. # Sharly Vide
MessageSujet: Re: I made a huge mistake.. # Sharly I made a huge mistake.. # Sharly EmptyJeu 8 Sep - 4:32


I made a huge mistake.. # Sharly Tumblr_lr49swfy3q1qho4rpo1_500
Je ne peux cesser de t'aimer !

«Tu fais exprès de m’embêter, hein ? Et non, il n’a pas le droit de te regarder autrement que professionnellement tu vois. Les yeux rivés sur tes très jolies fesses ne l’aideront pas à se débarrasser d’un individu malsain. » Bien sûr que je faisais exprès de l’embêter et puis ça marchait. Surtout que je ne pense pas qu’un garde du corps passerait son temps à me reluquer. Il y a des filles bien mieux foutus et avec des vêtements plus provocateurs, qui ne demanderaient qu’à se faire regarder. Et puis, vu mon caractère, il ne tarderait pas à avoir à une sanglante réplique de ma part. je ne me laisse pas faire et je ne supporterais pas l’idée qu’Oakley paye quelqu’un qui préfère m’admirer plutôt que travailler. « Bien sûr. Tu crois que je le laisserais faire. Je n’aurais pas envie que tu paye quelqu’un qui ne travaille pas et passe son temps à me mater.» je lui tire la langue à mon tour avant de venir l’embrasser. «Promis juré, après je ne t’embête plus. Et c’est quoi cette histoire de travailler de jour ? Tu ne m’en as jamais parlé.. » Je ne lui en avais pas parlé parce que ce n’était qu’un projet que j’avais eu en tête lorsqu’on parlait des enfants. Mais maintenant, que je savais que j’étais enceinte, ce n’était plus trop un projet. C’était quelque chose que je voulais absolument pour notre vie de famille. Et puis, je pouvais parfaitement croire à ça. Depuis qu’une nouvelle patronne avait repris le hip-hop dance, je pouvais penser à cela. Elle m’aiderait surement à trouver un compromis afin que j’ai mes journées. Ça me dérangerait pas du tout de travailler quelques fois en soirée si je sais qu’Oakley s’occupe de notre enfant. « C’était quelque chose que j’avais en tête. Mais maintenant, je le veux vraiment. Je ne veux pas vivre différemment que toi et notre enfant. Je veux pouvoir avoir une journée normale. Je ne t’ai rien dit car pour l’instant, ce n’était pas mes plans. Tu dois le savoir maintenant. » J’allais lui en parler à un moment ou à un autre. Et on peut dire que ça tomber parfaitement bien maintenant. On était en pleine discussion sur l’avenir et sur notre projet alors autant tout dire.

«Tout se passera très bien, j’en suis sûr. Mais dans tous les cas je ne louperais jamais un seul rendez-vous, même s’il est pris à la dernière minute. Oui ça va être une année assez chargée. Comment fait-on pour le mariage ? Soit on fait en sorte de se marier dans les trois prochains mois, soit on attend la naissance du bébé… Moi personnellement je me fiche complètement du fait que tu sois enceinte ou pas quand on se mariera, mais je suppose que les ajustements de la robe seront plus difficiles à faire en fin de grossesse…» Généralement, les rendez-vous, on ne les prend pas à la dernière minute surtout des rendez-vous comme ça. A part s’il y a un gros souci et j’espère qu’il y en aura jamais. Car ça saurait vraiment mauvais signe. Mais j’étais contente de l’entendre dire qu’il sera toujours près de moi pour les rendez-vous. Une année très chargée qui va nous prendre un temps fou. Mais au final, on sera les plus heureux lorsque notre enfant sera né et lorsque nous serions mariés. Ça, c’était une très bonne question. Pour moi, il était clair que je ne voulais pas me marier avec un énorme ventre. Les rumeurs ne tarderaient pas à venir pour dire que l’on se marie parce que je suis enceinte. Ce qui est complètement faux puisque Oakley m’a demandé en mariage bien avant. Seulement, les rumeurs sont pour la plupart fausse et personne n’essaye jamais de trouver la vérité. « Et forte en émotion. » J’allais pleurer de joie assez souvent. Je crois que je ne pourrais retenir mes larmes lorsqu’Oakley passera l’alliance à mon doigt et que je tiendrais dans mes bras notre premier enfant. La magie de la vie. « Je pense que ça serait bien mieux qu’on se marie au grand maximum dans quatre mois. Je n’ai pas envie d’avoir un énorme ventre lors de mon mariage. Je sais que quatre mois, ça va être court pour tout préparer. Mais, je vais tout faire pour que ça se passe dans ce lapse de temps. » heureusement qu’on s’y était déjà un peu mis tous les midis. Si on continuait dans cette voix et que je bossais aussi l’après-midi, le mariage pourrait avoir lieu dans quatre mois. J’ai confiance surtout qu’à proprement, on ne veut pas de salle mais le parc de la ville. Je devrais ne pas tarder pour aller voir ma mère. il faudrait que je prennes un rendez-vous au près de sa secrétaire. «Ok… D’accord. » Même si je ne pouvais pas voir son visage, je savais que quelque chose le tracassais ou que ma réponse ne lui suffisait pas. C’est vrai que je n’avais pas mitraillé Dwayne de plein d’adjectifs répugnants et de trucs mauvais. Cependant, je ne pouvais pas le faire. Dwayne n’était tout même pas un être mauvais comme le diable. Il m’avait peut-être fait souffrir mais il avait des bons côtés quand j’étais avec lui. Je ne voulais pas mentir car c’était plus fort que moi. Déjà que je l’avais fait en ne lui racontant pas cette nuit. Alors maintenant, je lui dirais que la vérité. Seulement, je ne veux pas qu’il reste sur des questions. Je comprends son attitude d’entendre sa fiancée dire que son premier amour était adorable et doux, ce n’est pas facile. Ça peut même faire mal. Mais si j’aurais annoncé que Dwayne n’est qu’un crétin arrogant, prétentieux et sûr de lui. Comment j’aurais pû dire que j’étais tombé amoureuse d’un type pareil ? On ne peut pas tomber amoureuse d’un homme égoïste ou sinon, c’est juste une question de sexe et rien d’autre. Car sinon, je ne vois pas l’intérêt d’avoir au près de soi quelqu’un qui ne pense qu’à lui, qui s’en fout de tout et qui n’a pas de conversation. « Je n’ai peut-être pas des yeux dans le dos mais je sais que quelque chose te tracasse. Alors au lieu de me sortir un ok, d’accords. Dis-moi tout. Si tu as des questions, je veux les connaître. Si tu as des trucs dans la tête, je veux les savoir. » Je voulais savoir ce qui se passait dans sa petite tête. De naturel bavard, il ne pouvait s’empêcher de parler. Et jamais une seule fois, je ne l’ai entendu me dire un simple « ok ». Si c’était Dwayne qui le mettait dans un tel état, on devait résoudre le problème et savoir ce qui clochait. Je ne voulais pas que mon premier amour se mette entre nous et surtout de cette façon. Je ne supporterais pas qu’on se dispute encore une fois à cause de non-dit. Il faut qu’on tire un trait sur notre passé et pour cela, on ne doit plus avoir de questions. On doit pouvoir avoir confiance l’un envers l’autre.

Revenir en haut Aller en bas
https://valleysun.forumsactifs.com
Oakley E. Wilson


Oakley E. Wilson


I made a huge mistake.. # Sharly Vide
MessageSujet: Re: I made a huge mistake.. # Sharly I made a huge mistake.. # Sharly EmptyJeu 8 Sep - 21:38


I made a huge mistake.. # Sharly Tumblr_lq34liW3aT1qf8a78o1_500





« Bien sûr. Tu crois que je le laisserais faire. Je n’aurais pas envie que tu paye quelqu’un qui ne travaille pas et passe son temps à me mater.» Ça serait un vrai gaspillage de payer quelqu’un à ne rien faire. Mais je ne pense pas que je le paierais longtemps si j’apprenais qu’il ne faisait que la reluquer. Ça m’énerverait très rapidement, et je lui dirais de déguerpir. Je n’aime déjà pas qu’un inconnu la regarde avec trop d’insistance, alors si en plus c’est mon propre « employé » qui le fait, il risque d’entendre parler du pays. Et je n’aurais pas peur de ses 100 kilos et sa taille de deux mètres. Je ne me laisse pas impressionner par un tas de muscle quand il est devant moi. Bon, après c’est évident que si on en venait aux mains je n’allais pas faire long feu, mais sur le principe je n’ai jamais baissé les yeux devant plus fort que moi. Parfois ça les impressionnait et ils ne me cherchaient pas de noises. Et parfois je me retrouver la tête contre le mur. A mes risques et périls comme on dit. « Même sans parler du fait que je le paye, je crois que tu ne laisserais personne le faire. Tu as du caractère, et tu ne t’es jamais laissé faire, peu importe la personne que tu as en face de toi. » C’est une des choses que j’aime à son propos. Elle n’est pas d’un tempérament bagarreur, mais il ne vaut mieux pas jouer avec elle si on veut rester en vie. Au début de notre relation, quand elle mettait encore quelques distances entre nous, je m’amusais à l’appeler « la tigresse ». Ca la faisait sourire, mais elle ne pouvait pas me contredire. Je la voyais remballer des clients avec une telle force que ça me faisait rire aux larmes. Et même avec moi elle tentait de freiner mes ardeurs, quand bien même je lui plaisais. « C’était quelque chose que j’avais en tête. Mais maintenant, je le veux vraiment. Je ne veux pas vivre différemment que toi et notre enfant. Je veux pouvoir avoir une journée normale. Je ne t’ai rien dit car pour l’instant, ce n’était pas mes plans. Tu dois le savoir maintenant. » C’est une bonne idée. Honnêtement, ça m’aurait attristé de n’avoir que très peu de temps en famille. Garder un bébé tout seul ne me pose pas de problèmes, mais c’est vrai qu’à choisir je préférerais qu’on vive les grands moments de l’évolution de notre enfant ensemble. Ses premiers pas, son premier mot, ses premières dents qui poussent, son premier rire… « Si c’est ce que tu veux vraiment je suis cent pour cent de ton côté. Ca serait beaucoup mieux pour notre vie de famille. Mais si jamais ce n’est pas possible, je suis sûr qu’on arrivera quand même très bien à se débrouiller. »

« Et forte en émotion. » Ça c’était le moins qu’on puisse dire. Je ne sais absolument pas comment je vais réagir quand je verrais pour la première fois notre petit bout de chou ou quand je pourrais enfin appeler Sharly « Madame Wilson » mais c’est évident que ça ne me laissera pas indifférent. « Je pense que ça serait bien mieux qu’on se marie au grand maximum dans quatre mois. Je n’ai pas envie d’avoir un énorme ventre lors de mon mariage. Je sais que quatre mois, ça va être court pour tout préparer. Mais, je vais tout faire pour que ça se passe dans ce lapse de temps. » Je préférais nettement cette option à celle d’attendre que le bébé soit né. J’avais vraiment hâte de me marier avec elle, de nous unir pour le restant de nos jours. En plus de ça, on avait beaucoup avancé dans les préparatifs tous les midis. Le fameux dossier, énorme au début, avait rétréci de moitié. Je crois d’ailleurs que sa meilleure amie est assez fière de nous. Il allait falloir qu’on mette les bouchées doubles à présent, mais même si ça pouvait être stressant, c’était pour notre bonheur mutuel, ça valait donc largement le coup de faire quelques heures supplémentaires. Je prends sa main dans la mienne, et enlace nos doigts avec un sourire non dissimulé collé aux lèvres. Dans quelques temps nos deux mains porteront une alliance. « Nous allons tout faire. Je ne compte pas te laisser tout préparer toute seule. On va y arriver sans aucun problème, j’en suis persuadé. La chose la plus urgente va être de prendre rendez-vous avec ta mère. » Je sers un peu plus ma main dans la sienne. Je sais que ça ne va pas être facile et que Sharly redoute un petit peu ce moment-là. Honnêtement, je ne sais pas à quoi m’attendre non plus. Je ne l’ai jamais vu personnellement et vu la relation que ma fiancée et elles entretiennent, ça ne m’a jamais vraiment donné envie de la connaître. Mais je veux être présent pour elle et la protéger si ça se passe mal. Pouvoir la rassurer au moment où elle en a le plus besoin. « Je n’ai peut-être pas des yeux dans le dos mais je sais que quelque chose te tracasse. Alors au lieu de me sortir un ok, d’accords. Dis-moi tout. Si tu as des questions, je veux les connaître. Si tu as des trucs dans la tête, je veux les savoir. » Je souris, amusé par ma propre bêtise. J’aurais bien dû me douter qu’elle comprendrait tout de suite que quelque chose me tracassait. Après tant de temps passés ensemble, ça aurait été même très bizarre qu’elle ne capte rien. Des questions, je n’en avais pas spécialement, des trucs dans la tête par contre c’était tout autre chose. Je suis un petit peu trop soucieux et jaloux. En fait, je crois que jusqu’à présent je n’avais pas tellement accordé d’importance à son histoire passée avec Dwayne, parce que ce dernier n’était pas dans la même ville que nous, et aussi parce que je savais que Sharly était heureuse avec moi. Seulement, le voir juste devant mes yeux m’annoncer qu’il se battrait corps et âme pour la récupérer m’avait fait comme un électrochoc. Ce n’est jamais évident de confronter le premier amour de la femme qu’on aime, surtout quand ce dernier finalement n’avait commis qu’une erreur. Même si je trouvais ça stupide de sa part d’avoir fait tout ça, je le plaignais aussi. Si par exemple Sharly ne m’avait pas pardonné par rapport à Asilys, je m’en serais voulu toute ma vie d’avoir gâchée la plus belle relation qu’il puisse y avoir dans ce bas monde. « Tu me connais trop bien… C’est juste que… Ca aurait été forcément plus facile de le détester s’il n’avait que des défauts ! » Je ris légèrement puis rajoute d’un ton plus sérieux : « Il m’a juste… Pas fait peur parce que j’ai confiance en toi, mais fait mal. C’était déjà dur de savoir que ton ex était revenu en ville, mais qu’il me dise clairement qu’il ferait tout pour te récupérer ça m’a scotché. Tu étais amoureuse de lui, et tu l’es peut-être toujours un petit peu. Et moi, je ne veux pas te perdre, c’est tout. » Je la sers un peu plus contre moi puis doucement pose ma main sur sa joue, et fais en sorte qu’elle puisse suffisamment tourner la tête vers moi afin que je l’embrasse. Mes lèvres rejoignent les siennes avec douceur, un geste dont je ne me lasserais probablement jamais. Le petit arrière-goût sucré, la sensation humide mais chaude à la fois, les papillons qui s’installent dans mon estomac… C’est en fait plus indescriptible qu’autre chose, mais ses baisers sont uniques. Elle est la seule qui arrive à me faire un effet fou rien qu’en posant ses lèvres sur les miennes.




Revenir en haut Aller en bas
L. Sharly-Rose Princeton

Reine de pique . undisclosed desires in my heart.

L. Sharly-Rose Princeton


I made a huge mistake.. # Sharly Vide
MessageSujet: Re: I made a huge mistake.. # Sharly I made a huge mistake.. # Sharly EmptyVen 9 Sep - 10:03


I made a huge mistake.. # Sharly 623099ND10b
Je ne peux cesser de t'aimer !

«Même sans parler du fait que je le paye, je crois que tu ne laisserais personne le faire. Tu as du caractère, et tu ne t’es jamais laissé faire, peu importe la personne que tu as en face de toi.» J’ai toujours eu un fort caractère et ça depuis que je suis petite. A l’école maternelle, j’étais déjà la forte tête. Je me battais avec les autres parce qu’ils s’attaquaient aux plus faibles. Et quand je me battais pas, je les traitais de tous les noms. Je n’avais pas peur du gabarit. Il pouvait très bien être un garçon qui faisait vingt centimètres que moi et avec dix kilos de plus, je l’attaquais tout de même. Ça avait dû durer trois au grand maximum. Après on ne m’embêtait plus. On connaissait trop mon caractère pour venir me taquiner. Je dois dire que ça ne m’a jamais gêné d’avoir ce genre de caractère. Au moins, personne ne vous marche sur les pieds ou ne vous écrase pas. C’est sûr que parfois, ce n’est pas très réjouissant. Et que ça peut embêter du monde. « Ça je ne peux pas le démentir. Je ne supporterais pas une telle chose. » Quand, on côtoie une personne pendant deux ans, on sait tout d’elle. Et Oakley connaissait mon caractère, mon sale caractère plutôt. On peut se demander comment il fait pour arriver à me supporter. Mais apparemment, il y arrive puisqu’il est toujours là. «Si c’est ce que tu veux vraiment je suis cent pour cent de ton côté. Ca serait beaucoup mieux pour notre vie de famille. Mais si jamais ce n’est pas possible, je suis sûr qu’on arrivera quand même très bien à se débrouiller.» De tout façon, qu’importe le choix que j’aurais voulu prendre, il aurait été de mon côté. Il me soutient dans n’importe quel de mes décisions. Et oui, c’était pour notre vie de famille que je faisais tout ça. Je ne voulais pas qu’elle parte en lambeaux à cause d’une maman qui travaille la nuit. Et ça allait être possible. J’allais tout faire pour que ça soit le cas. Même si je devais quitter mon job au hip-hop dance. Il y a d’autres boulots en ville, des trucs peut-être bien mieux pour moi. Lorsqu’on est serveuse, on ne peut pas aller plus haut et un autre métier, peut le permettre. C’est vrai que ça pourrait être choquant de me voir dans un autre univers, mais dans la vie, il faut bien évoluer. « C’est ce que je veux, plus que tout. Je veux qu’on est une vie de famille normal. Et c’est ce que je dois faire. T’inquiète pas, ça sera possible. S’il le faut, je trouverais un autre emploi ailleurs. J’aime peut-être le hip-hop dance mais je t’aime encore plus et ce petit être aussi.» La vie de famille est le truc le plus important pour moi. Je croyais que j’allais travailler au club pendant des années encore. De nombreuses années. Mais c’était bien avant de savoir que j’étais enceinte. Aujourd’hui, les choses changent et je vois autre chose.

«Nous allons tout faire. Je ne compte pas te laisser tout préparer toute seule. On va y arriver sans aucun problème, j’en suis persuadé. La chose la plus urgente va être de prendre rendez-vous avec ta mère. » Oakley a un boulot monstre. Contrairement à moi, il doit travailler à la maison. Moi quand je rentre mon boulot est fini. Je n’ai pas besoin de me mettre dans des dossiers ou de chercher des choses. Mais mon fiancé, c’est différent. Je comprends parfaitement qu’il ne se mette la tête là-dedans en rentrant du boulot. Si j’arrive à trouver quelqu’un, je pourrais prendre des soirées et faire les préparatifs correctement. Avoir des journées complètes me permettrait de faire beaucoup plus de choses. Je n’avais même pas encore choisi ma robe. J’en avais vu plusieurs de jolie mais il fallait que j’essaye et que je fasse un choix. Ça, je devais le faire seule car Oakley n’a pas le droit de voir la robe. il parait que ça porte malheureux. Ma mère. Un rendez-vous que je n’avais pas encore pris. Je devais déjà le faire depuis un bon moment. Mais je n’avais pas le courage de prendre mon téléphone et de composer le numéro. J’avais cette frousse qu’elle ne veuille pas me parler ou bien que les choses se passent males. « Tu n’as pas besoin de passer autant de temps que moi. Je sais que tu as énormément de boulot alors en rentrant, je pense que tu préfères rester au calme. Et pas la tête encore des dossiers. Ouais, un rendez-vous que j’aurais dû prendre, il y a bien longtemps. Je vais le faire. Il me faut juste un peu de temps. » Oakley n’avait jamais rencontrer ma famille. Je suis fille unique donc pas besoin de lui faire rencontrer mes frères et sœurs. Ma mère était la seule personne que j’aimerais qu’il rencontre. Malgré notre engueulade, c’était une femme qui avait du plomb dans la cervelle et qui était très sociable. Mon père lui, n’était pas une personne que je voulais présenter à Oakley. Il n’en valait pas la peine. Et puis, cela faisait six ans au moins que je ne l’avais pas vu. Il me donnait plus de nouvelles et n’en avait rien à faire de sa fille. Je crois qu’à ses yeux, je n’existe même plus. Je dois faire partit d’une erreur de passé qu’il aurait préféré ne jamais avoir. «Tu me connais trop bien… C’est juste que… Ca aurait été forcément plus facile de le détester s’il n’avait que des défauts ! Il m’a juste… Pas fait peur parce que j’ai confiance en toi, mais fait mal. C’était déjà dur de savoir que ton ex était revenu en ville, mais qu’il me dise clairement qu’il ferait tout pour te récupérer ça m’a scotché. Tu étais amoureuse de lui, et tu l’es peut-être toujours un petit peu. Et moi, je ne veux pas te perdre, c’est tout. » Dwayne m’avait bien dit qu’il m’aimait encore et qu’il était revenu à Phoenix un peu pour ça. Mais il aurait pû évité d’en faire cas à mon fiancé. Car ce n’est pas une chose qu’on aime entendre. Surtout que Dwayne n’était pas du genre à abandonner facilement. Je sais qu’il fera tout pour me retrouver. Je le connais trop bien pour savoir qu’il serait prêt à faire n’importe quoi. N’importe quoi qui mettrait en danger notre couple. Je paris qu’il serait content de savoir qu’on s’est disputé. Ça lui plairait à coup sûr. Car même s’il disait avoir changé, dire de telle chose montrait le connaître. S’il était différent, il aurait pû voir que je suis heureuse et me laisser tranquille. S’il m’aimait vraiment, il voudrait mon bonheur. Mais non, Monsieur avait décidé d’en faire qu’à sa tête. « Tu sais si tu veux, je peux te dire que des mauvaises choses sur lui. Parce qu’il y en a beaucoup aussi. Je suis sûr qu’il me veut simplement parce que je suis inaccessible. Dès qu’il se sera mis dans la tête que je suis avec toi, il arrêtera. » Je lui caresse la joue. « Tu ne vas pas me perdre. J’ai clair que j’ai aimé Dwayne mais aujourd’hui, c’est toi que j’aime. C’est toi qui fait battre mon cœur et qui me fait sourire. Tu n’as rien à craindre. »

Revenir en haut Aller en bas
https://valleysun.forumsactifs.com
Oakley E. Wilson


Oakley E. Wilson


I made a huge mistake.. # Sharly Vide
MessageSujet: Re: I made a huge mistake.. # Sharly I made a huge mistake.. # Sharly EmptyLun 12 Sep - 7:57


I made a huge mistake.. # Sharly Tumblr_lrb1o6qqMF1qlrwjdo1_500




« Ça je ne peux pas le démentir. Je ne supporterais pas une telle chose. » Ca c’est sûr et certain. Il y’a des gens qui sont trop timides pour dire quoi que ce soit, d’autres qui aiment se faire regarder avec insistance, certains qui ne le remarquent même pas, et enfin il y’a la catégorie de ceux qui risquent de venir vous passer un savon si vous insistez trop. Sharly fait partie de cette dernière catégorie. Et si certains n’aimeraient peut être pas vivre avec une femme avec autant de caractère, moi j’adore ça. Certains hommes sont trop machistes, et ne voient en la femme qu’un « objet » qui ne doit surtout pas se dresser contre eux et exprimer une opinion différente de la leur. Moi au contraire, je n’aurais pas supporté une femme totalement soumise, incapable d’être indépendante. Je me contente de sourire en coin, sans rien ajouter à ce propos. Puis, j’écoute ses explications concernant les changements qu’elle compte opérer dans ses horaires de travail. « C’est ce que je veux, plus que tout. Je veux qu’on est une vie de famille normal. Et c’est ce que je dois faire. T’inquiète pas, ça sera possible. S’il le faut, je trouverais un autre emploi ailleurs. J’aime peut-être le hip-hop dance mais je t’aime encore plus et ce petit être aussi.» Cette décision me réjouit au plus haut point. Ce n’était pas à moi de lui faire part de mes idées concernant son travail. J’ai toujours estimé qu’elle avait le droit de gérer sa carrière comme elle le souhaitait. Si elle veut travailler moins ou rester à la maison elle peut le faire, si au contraire elle veut tout tenter pour accéder à un poste prestigieux, je la soutiendrais. Quoi qu’elle décide, quoi qu’elle fasse, elle sait qu’elle peut compter sur moi pour être derrière elle à cent pour cent. Mais je dois bien dire que l’idée qu’elle a eu dépasse de loin toutes mes espérances. J’ai vraiment envie de pouvoir rentrer chez moi le soir, manger avec elle, l’aider à débarrasser la table, me mettre sur le canapé avec elle à mes côtés. Bref, ce que tous les couples font normalement en fin de journée. Nous n’avions le droit à ce genre de moment que quelques fois dans le mois. Pouvoir en profiter plus longtemps ne nous ferait pas de mal ! Et puis l’arrivée d’un bébé dans notre vie de couple requiert forcément qu’on se réorganise. «De toute façon, si jamais tu es obligée de trouver un autre boulot, il suffit que je passe quelques coups de fils pour te trouver quelque chose. Tu es une bosseuse hors pair, et ça m’étonnerait que le Hip Hop dance veuille se séparer de toi.»


« Tu n’as pas besoin de passer autant de temps que moi. Je sais que tu as énormément de boulot alors en rentrant, je pense que tu préfères rester au calme. Et pas la tête encore des dossiers. Ouais, un rendez-vous que j’aurais dû prendre, il y a bien longtemps. Je vais le faire. Il me faut juste un peu de temps. » C’est vrai que quand je rentrer chez moi le soir, la seule chose dont j’ai envie c’est de m’affaler sur le canapé et regarder une émission pourrie à la télévision. Seulement, j’ai souvent du travail supplémentaire à faire. J’ai l’impression journalière d’être toujours à la fac ou au lycée. On a beau avoir « officiellement » terminé notre journée de travail, il nous reste toujours des devoirs à faire. Mais j’aime mon boulot, alors je ne grimace pas non plus à la vue de la pile de dossier ! Et puis, pour ce qui est du dossier « mariage » c’est loin d’être une plaie. Je veux que ce jour soit parfait pour ma fiancée, et pour moi aussi bien sûr. Du coup, c’est avec plaisir que je l’aiderais à accélérer la cadence de nos recherches et investigations. « Je ne veux pas que tu t’en occupes toute seule. Et puis ce n’est pas n’importe quel dossier.. On parle de notre mariage, c’est forcément motivant pour travailler ! Humm… Je comprends. Est-ce que tu veux que je prenne le rendez-vous à ta place ? » Peut-être que si c’était moi qui prenait le téléphone, Sharly aurait moins de mal à se motiver pour aller à la rencontre de sa mère. J’étais curieux de savoir comment cette dernière réagirait avec moi. Parce qu’elle faisait partie de la famille de Sharly, j’avais envie de la connaître. Même si j’espérais que tout allait se dérouler comme on le souhaite. « Tu sais si tu veux, je peux te dire que des mauvaises choses sur lui. Parce qu’il y en a beaucoup aussi. Je suis sûr qu’il me veut simplement parce que je suis inaccessible. Dès qu’il se sera mis dans la tête que je suis avec toi, il arrêtera. » C’est vrai que certains individus ont tendance à s’acharner quand ils voient que quelque chose ou quelqu’un est hors de leur portée. Personnellement je n’ai jamais agis comme ça. Si une fille me dit non de façon claire, nette et précise, je ne cherche pas à la harceler ou à la faire changer d’avis. Je trouve ça ridicule, et humiliant en quelque sorte. Recevoir une première veste n’est déjà pas très agréable, alors si en plus on insiste pour en recevoir d’autre c’est presque du masochisme. Cette détermination de Dwayne me met les nerfs à vifs. Je ne sais pas ce qu’il cherche exactement à prouver, mais je ne compte pas le laisser faire tout et n’importe quoi avec Sharly. J’accepte le fait qu’ils puissent se voir en tant qu’amis, mais ça s’arrête là. Dès que j’entendrais une seule rumeur concernant un geste osé de sa part, il entendra parler du pays. Tenter de voler la petite amie de quelqu’un est déjà assez ignoble de mon point de vue, mais si en plus cette dernière est fiancée et enceinte, c’est inacceptable. Je me demande d’ailleurs comment il réagira quand il apprendra la nouvelle. Ca calmera sûrement ses ardeurs. « J’espère qu’il va assez rapidement se le mettre dans la tête alors. Je n’aurais pas été en fauteuil l’autre jour je pense qu’il se serait reçu mon poing dans la figure.. D’ailleurs je crois qu’il avait très envie de le faire lui aussi. » La tension était palpable ce jour-là entre nous. Finalement, il valait peut être mieux qu’on en soit pas arrivé là, même si l’envie s’était faite grandissante au fur et à mesure qu’il me parlait. Parce que dans le cas contraire je n’aurais pas été capable de me défendre comme je l’aurais voulu, et j’aurais très certainement éprouvé encore plus de colère et d’amertume face à cette histoire. « Tu ne vas pas me perdre. J’ai clair que j’ai aimé Dwayne mais aujourd’hui, c’est toi que j’aime. C’est toi qui fait battre mon cœur et qui me fait sourire. Tu n’as rien à craindre. » Des paroles extrêmement rassurantes. Même si je n’ai jamais douté de ce qu’elle est en train d’avancer, ça fait toujours chaud au cœur de l’entendre de vive-voix. Un sourire se dessine immédiatement sur mes lèvres, et je la ressers un peu plus contre moi. Un bel avenir nous attend, j’en suis certain. Le petit être qui est en train de prendre forme en elle va complètement transformer nos vies, les liants à jamais. Pour certains c’est une étape plutôt effrayante de leur vie : ils ne savent pas si ils ont réellement envie de s’engager aussi longtemps avec quelqu’un. Mais pour moi, le seul côté effrayant que je peux y trouver sont simplement dues à mes facultés à être père. J’ai toujours un petit peur de ne pas être à la hauteur, d’être aussi mauvais que mes propres parents. Mais en ce qui concerne le fait de fonder une famille avec Sharly, d’être sûr de passer le restant de mes jours à ses côtés, ça me réjouit, ça ne m’effraie pas le moins du monde. Elle sait me prendre dans le sens du poil, elle se bat pour moi dès que je ne vais pas bien, elle fait ressortir ce qu’il y’a de mieux en moi. Finalement, avoir croisé Asilys m’aura permis de voir à quel point j’ai pu changer. Ou tout du moins, à quel point ma relation avec les femmes a évolué. Grâce à Sharly. A l’époque je m’en foutais complètement des sentiments des autres, elles ne représentaient rien à mes yeux. Même Asilys n’avait pas réussi à me transformer. Bien sûr, j’avais ressenti un peu plus de sentiments à son égard qu’avec les précédentes filles qui s’étaient retrouvées dans mon lit, mais je n’avais affiché aucune tendresse particulière. Elle restait une bonne amie, avec qui je m’entendais bien sexuellement parlant. Mais c’était tout. Avec ma fiancée, j’avais ressenti le besoin de faire plus, de me dépasser pour la rendre heureuse. Je n’avais pas voulu qu’elle fasse partie de la liste des filles insignifiantes, et j’aurais détesté être regroupé dans le cercle pas très fermé des gars qui n’avaient eu le loisir que de passer une nuit dans ses bras. «Je t’aime. Je ne te remercierai jamais assez d’être cette personne formidable qui fait chavirer mon cœur d’un simple regard. Je suis désolé de t’avoir posé toutes ces questions, et promis je ne t’embêterai plus à ce sujet, je n’ai de toute façon plus de questions. » Je l’embrasse dans le creux de son cou, les mains toujours posées sur son ventre.



Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas


Contenu sponsorisé


I made a huge mistake.. # Sharly Vide
MessageSujet: Re: I made a huge mistake.. # Sharly I made a huge mistake.. # Sharly Empty

Revenir en haut Aller en bas

I made a huge mistake.. # Sharly

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 2Aller à la page : 1, 2  Suivant

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
 ::  :: Downtown Phoenix :: US Airways Center-